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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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30 avril 2005

Aggravation économique et social en Europe : Faut-il encore se leurrer ?

Comment l'Etat et le Premier Ministre peuvent encore être rassurants et attendre sans cesse dans leurs beaux discours que la manne providentielle (la "croissance") viendra "d'en haut" comme par magie..... Et pourtant les voix commencent à se faire entendre.. le monde que nous avons connu n'existe plus, et de plus en plus les jeunes devront se retrousser leurs manches... surtout que si nous voulons garder tous les "acquis", nous devrons payer toujours de plus en plus.... Peut-il y avoir encore des privilèges tels ces grands patrons qui se versent des sommes colossales alors qu'ils sont reconnus "incompétents" par leurs conseils d'administrations et leurs actionnaires (cas de Carrefour), même les responsables en économie doivent prendre leurs responsabilités : il serait d'ailleurs intéressant d'entendre sur ce sujet les organisations patronales normandes ! (mailez à etoile@normandie.tk).

Car il faut leur dire aux jeunes la vérité en face : L'Etat ne peut pas tout et semble même ne vouloir plus rien, il fait des discours mais n'oeuvre pas concrètement, et il va falloir avoir du courage, bosser dur, et apprendre une voir plusieurs langues, ne pas écouter vos profs si ce sont des dandys ou des gens foutres (et bien oui je le dis, y'en a! et ne me dites pas que c'est une réflexion de droite! j'ai eu des profs de gauche, qui savaient éduquer et instruire, qui pouvaient avoir de l'autorité mais que je remercie chaleureusement aujourd'hui!), ne pas hésiter à partir loin de chez vous pour vous former et acquérir de l'expérience, et si vous êtes Normand et donc d'une région qui n'a pas su se défendre et assurer un avenir à la plupart de ses jeunes, il va falloir vous battre encore plus ! Et si vous êtes issu d'un milieu modeste et que vous montez à Paris, vous devrez vous contenter d'une chambre de bonne et vous endetter (ne riez pas, j'en connais plusieurs dans cette situation!).

Et que l'on ne me dise pas que la solution, c'est l'extrême gauche! : Désolé mais quand je vois qu'il ne sont pas pour l'Europe, je me dis qu'en fait, s'ils sont "souverainistes", c'est qu'il ne sont pas très partageurs... (puisque de toute manière dans ce billet je me lâche, allons-y gaiement... j'entend déjà venir de très loin les quolibets....)
En plus on nous dira quoi?? C'est la Faute à qui? A l'Europe (NB : toute l'Europe souffre, mais d'autres pays un peu moins que nous), au Monde entier, à Bush? NON, C'est de notre faute de ne pas voir la réalité en face! Car je ne veux faire ni angélisme, ni anathème.
Je sais, Ca peut faire mal, mais c'est comme ça! [Point De Vue de Yuca de Taillefer]

Voir les articles ci-dessous parus ce jour dans
Le Figaro

SOCIAL En mars, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 0,3%, portant le taux à 10,2%
L'aggravation du chômage frappe les jeunes de plein fouet

François-Xavier Bourmaud
[30 avril 2005] 

Le chômage a poursuivi sa hausse en mars. Selon les chiffres publiés hier par le ministère du Travail, 6 700 personnes sont venues grossir les rangs des demandeurs d'emploi le mois dernier (+ 0,3%), ce qui porte à 2 487 800 leur nombre en France.

Le taux de chômage atteint désormais 10,2% de la population active, soit une progression de 0,1 point par rapport à février. Après avoir reconnu il y a quelques semaines que son objectif d'une baisse de 10% pourrait être «décalé de quelques mois», Jean-Pierre Raffarin s'est employé hier à minimiser cette nouvelle progression, la troisième depuis le début de l'année. «Nous avons une décélération de l'augmentation du chômage puisque nous étions à peu près à 30 000 chômeurs de plus en janvier, à peu près à 12 000 en février et à peu près à 6 000 en mars», a noté le premier ministre.

De son côté, le ministre délégué aux Relations du travail, Gérard Larcher, s'est contenté de constater que le chômage n'avait pas encore entamé «la décrue que nous attendons pour la fin du semestre».

Dans le détail, ce sont une nouvelle fois les jeunes et les chômeurs de longue durée qui ont le plus souffert de la progression du chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a bondi de 1,3%, le chômage de longue durée a augmenté de 0,5%.

Une note diffusée par le ministère du Travail souligne que parallèlement à l'augmentation des licenciements économiques (+ 6,6% en mars), les «reprises d'emploi déclarées» ont enregistré une forte hausse de 9,4%. «Les offres d'emplois déposées à l'ANPE continuent à augmenter, ce qui confirme un marché de l'emploi moins atone qu'il n'y paraît», souligne la note. Comment dès lors expliquer les «273 000 offres d'emplois non satisfaites, soit + 6% sur le dernier mois», s'est interrogé Jean-Pierre Raffarin, en une allusion claire à la question du contrôle des chômeurs.

Le débat a d'ailleurs été alimenté hier avec la publication d'un document de travail sur la convention que préparent actuellement l'Etat, l'ANPE et l'Unedic. Selon ce document, l'assurance-chômage serait désormais chargée d'examiner «périodiquement, de façon aléatoire ou sur saisine de l'ANPE», les conditions dans lesquelles l'allocataire «tient les engagements qu'il a pris» dans le cadre de son projet personnalisé de retour à l'emploi. Une perspective que dénonce Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière. «Si le gouvernement veut accroître les sanctions sur les chômeurs et transférer le pouvoir de sanctions des pouvoirs publics vers les Assedic, ce sera un point de rupture», a-t-il averti.

Commentant les chiffres du chômage de mars, il a estimé qu'il fallait désormais «soutenir la consommation, qui est le moteur principal de l'économie française».

Une analyse partagée par le Parti socialiste qui n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre du gouvernement. Dénonçant «l'attentisme coupable» de celui-ci, le PS fait valoir qu'il était «urgent de mener une politique de soutien à la consommation des ménages et volontariste en matière d'emploi».

CONJONCTURE La confiance économique se dégrade en France comme dans la zone euro
Ménages et industriels partagent leur pessimisme

Marie Visot
[29 avril 2005] 

Les ménages français sont un peu moins pessimistes aujourd'hui qu'ils ne l'étaient il y a un mois, mais leur confiance demeure à des niveaux historiquement bas. Quant aux industriels, ils n'ont franchement pas le moral et confirment un ralentissement de l'activité.

De l'avis des chefs d'entreprise, la demande « a nettement marqué le pas » au cours du premier trimestre, selon une enquête publiée hier par l'Insee. Un mouvement qu'ils ne voient pas s'inverser : ils anticipent, pour les trois prochains mois, un nouveau tassement de la demande intérieure (– 7 points) et étrangère (– 12 points).

Autre aspect significatif du ralentissement, une entreprise sur cinq déclare ne pas pouvoir produire davantage avec ses moyens actuels. En toute logique, elles annoncent donc avoir réduit leurs effectifs (– 5 points) au premier trimestre, estimant que cette baisse devrait se poursuivre (– 3 points). La conjoncture demeure « trop incertaine pour s'engager dans une procédure d'embauche qui demande au moins six mois de visibilité », souligne Nicolas Bouzou, chez Xerfi.

Il faut dire que les freins conjoncturels ne manquent pas, contribuant à renforcer les inquiétudes et empêchant cette visibilité dont les industriels ont tant besoin : les cours du pétrole demeurent à des niveaux élevés, contribuant à renchérir les coûts de production.

Quant à la vigueur de l'euro, elle continue de pénaliser la compétitivité des produits français. Pour Jean-Pierre Raffarin, la « compétition internationale retarde aussi les résultats » que la France attend de son économie. « Nous avons une forte pression avec l'émergence des grandes puissances », a-t-il dit hier devant les présidents de chambre de commerce et d'industrie, en citant la Chine.

« On n'est pas encore aujourd'hui dans une dynamique de récession mais il y a quand même un ralentissement prononcé » de l'activité, en conclut Nicolas Sobczak. Les économistes sont tous d'accord : avec une progression du PIB qui pourrait être nulle au deuxième trimestre, la France aura du mal à atteindre 2 % de croissance – le minimum espéré par Bercy.

La situation française n'est pas isolée au sein de l'Europe. Le gouvernement allemand a abaissé hier sa prévision de croissance pour cette année à 1 % – contre 1,6 % anticipé jusqu'alors –, les chiffres de conjoncture publiés ces dernières semaines confirmant sa fragilité.

Le continent, plus généralement, semble atteint du syndrome. La confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs s'est à nouveau dégradée au mois d'avril dans la zone euro, selon une étude de la Commission européenne publiée hier. L'indicateur est en baisse pratiquement continue depuis novembre dernier, « indiquant un ralentissement considérable de la croissance au premier semestre 2005 », selon Bruxelles.

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