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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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22 septembre 2006

Proposition du Havre comme future capitale de la Normandie réunifiée

etoile    Est ce que le Havre peut devenir capitale de la Normandie réunifiée ? est-ce sérieux ou une blague !!!

Ce mercredi 20 septembre 2006, un des vices-présidents de la demi-région de "haute"-Normandie, le communiste Jean-Paul Lecoq (également maire de Gonfreville-l'Orcher) s'est réjoui que les deux régions normandes aient choisi Deauville comme aéroport régional.

Jugeant aberrant que le maire du Havre Antoine Rufenacht ne défende pas ce choix, Jean-Paul Lecoq : "Si on raisonne avec des arguments modernes, Le Havre qui n'a pas Jeanne d'Arc ni Guillaume devient ainsi avec cet aéroport la capitale naturelle d'une Normandie réunifiée".

Pour en savoir plus : L'article de Infocéane.com

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Réflexion de Yuca : N'est ce pas assez compliqué comme ça entre ceux qui se tirent dans les pattes entre Caen et Rouen, à quoi sert de vouloir rajouter le Havre dans le chapeau, sinon de compliquer encore plus l'affaire ?

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Commentaires
D
Pur bonheur que de lire les propos de Monsieur Frémont.<br /> Pour ce qui est de son regard de géographe humaniste, je suis tentée de nuancer ses propos en disant que lorsque ce sentiment d'appartenance existe, il est très fort et s'appuie sur une véritable connaissance des richesses de notre région mais qu'il n'est pas suffisamment répandu. Ce sentiment se décline sur un mode plus qualitatif que quantitatif.<br /> <br /> Dites moi que je me trompe, ca me ferai tellement plaisir!<br /> <br /> La Normandie est une région à forte identité. Le sentiment d'appartenance y est plus fort que dans d'autres régions françaises
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G
Cela me parait une bonne analyse, cet article, merci Zambelleti. La vision du Normand, la réunification, Je crois que tout ça, c'est su, reconnu par ceux qui s'intéresse un peu au sujet. Quant à l'agriculture, si l'avancé est sans doute vraie en Basse, en Seine-Maritime c'est l'horreur, avec des cantons qui continuent allègrement à battre tous les records de nitrate, malgré les dossiers qui datent de pas mal d'années. Un des pires cantons pollués est notamment celui de l'ancien président du Conseil général....<br /> Alors je ne sais pas où sont les pouvoirs et qui devraient par commencer à ne pas fermer les yeux ?<br /> Le successeur de Revet ne s'est pas du tout, que je sache, attelé au sujet, préférant dépenser des fortunes en logos et nom de seinemaritime-machin plutôt que de parler écologie et qualité de vie. Et on laisse toujours les agriculteurs cultiver jusqu'au goudron des routes, malgré d'importantes inondations à répétition qui coûtent, elles, une fortune. <br /> Un frémissement ? S'il est là, ce n'est pas partout, encore. Alors, comment faire pour faire frémir ????<br /> Oui, que de richesses mal connues, et en premier lieu de ces "rois sur leur terre"....
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Z
Pour prendre la suite de phil14, je me permets de vous faire un copié-collé d'un article du même auteur: j-j LEROSIER, paru dans Ouest-France.<br /> <br /> Le géographe Armand Frémont préside un colloque à Cerisy-la-Salle sur l'aménagement du territoire. Il nous livre son regard normand.<br /> <br /> Vous animez, jusqu'à lundi, le colloque de Cerisy sur l'aménagement du territoire. La Basse-Normandie est-elle un modèle ?<br /> <br /> C'est une des grandes régions de la décentralisation industrielle de la France des années soixante, avec des réussites incontestables. Ensuite, ce fut la crise où elle est entrée plus tard que le reste de la France. Moulinex constitue tout un symbole à cet égard. Sur le plan universitaire et de la recherche, elle s'est imposée. Mais, cette région a le tort d'être un peu petite. À l'étranger, personne ne connaît la Basse-Normandie. L'image, c'est aussi un problème d'aménagement du territoire. À cet égard, la Normandie connaît une crise de l'image.<br /> <br /> Comment expliquez-vous cette crise de l'image ?<br /> <br /> Cela tient, en partie, du fait de la partition Basse et Haute-Normandie. Les politiques ont une part de responsabilité. Malgré quelques tentatives en matière de tourisme, ils n'arrivent pas à utiliser ce nom extraordinaire de Normandie. Prenez seulement le domaine des arts, du patrimoine. Que de richesses mal connues ! Il faut aller beaucoup plus loin. L'unification de la Normandie, grand projet, devrait permettre de rompre avec cet état d'esprit. Ce serait un accélérateur<br /> <br /> .<br /> <br /> Pourquoi, selon vous, cette réunification reste toujours un serpent de mer ?<br /> <br /> Le sujet est compliqué politiquement, administrativement, avec des questions délicates. Caen et Rouen sont, chacune, capitales régionales. Laquelle demain en cas de réunification ? Les élus doivent se mobiliser, prendre ce problème à bras-le-corps pour essayer de le résoudre. Ce n'est pas un choix impossible.<br /> <br /> Quel est votre regard de géographe humaniste sur la Normandie ?<br /> <br /> La Normandie est une région à forte identité. Le sentiment d'appartenance y est plus fort que dans d'autres régions françaises. En Normandie, on aime bien être maître chez soi, roi sur sa terre. Dans le même temps, les Normands sont légitimistes, déférents à l'égard du pouvoir central. Cela donne ce mélange assez original de sentiment de liberté et de respect total vis-à-vis de l'État. Nous n'avons pas cela dans la Bretagne voisine, plus rebelle.<br /> <br /> Comment imaginez-vous la Normandie dans les dix ans à venir ?<br /> <br /> Son avenir peut s'articuler autour de trois axes. Un grand et beau projet d'une Normandie unifiée lui donnerait une force politique. Des choses sont déjà acquises : la vitalité des trois grandes villes Caen, Rouen et Le Havre. Cet ensemble métropolitain constitue une réalité incontournable qui ne peut que s'affirmer. Le second axe est économique et maritime. Port 2000 va s'imposer comme un des grands ports du nord de l'Europe. Au même titre qu'Anvers, Rotterdam, Hambourg.<br /> <br /> Et le troisième axe ?<br /> <br /> Je m'interroge sur le devenir de l'agriculture normande. Va-t-elle trouver ses marques dans le cadre de la nouvelle politique européenne ? Je sens comme un frémissement. Un nouveau style de l'agriculture normande se dessine, moins productiviste qu'il ne le fut en Bretagne, plus respectueux des pratiques environnementales, avec beaucoup de qualité dans les produits. Particulièrement dans la Manche.
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P
Caen a de l'appétit pour les ions exotiques<br /> <br /> Les ingénieurs et chercheurs de Ganil se réjouissent de l'implantation de Spiral 2 : « Un deuxième Ganil. » <br /> <br /> Laboratoire scientifique de niveau mondial, le Ganil va doubler ses capacités. Le lancement de Spiral 2 s'est effectué hier à Caen.<br /> Il est désormais bien loin le temps où poussait le blé sur les parcelles fertiles du nord de Caen. Depuis l'installation, en 1976, du Ganil, le Grand accélérateur national à ions lourds, ces terres d'excellence sont devenues les championnes du monde pour produire des « noyaux exotiques ». Une communauté scientifique de 700 chercheurs du monde entier s'y rend régulièrement. Ils viennent à Caen phosphorer sur l'infiniment petit, afin de mieux comprendre le mystérieux monde de la matière et des atomes qui nous entoure.<br /> <br /> Caen manifeste un tel appétit pour ces fameux noyaux exotiques qu'un nouveau laboratoire, Spiral 2, va conforter sa place de leader dans ce domaine. « Pas une conférence de physique nucléaire ne se déroule sans la présence d'un chercheur de Ganil, assure Philippe Chomaz, numéro 2 de Ganil. Spiral 2, poursuit-il, c'est un deuxième Ganil. C'était un quitte ou double. Sans ce nouvel outil, nous aurions fermé dans dix ans. » Désormais sauvé, Ganil rêve maintenant d'accueillir une autre installation scientifique de haut niveau, baptisée Eurisol. La concurrence sera rude avec le Cern, grand laboratoire de Genève. La décision finale ne sera pas prise avant la mise en service de Spiral 2, en 2012.<br /> <br /> Unanimité politique<br /> <br /> L'atome rassemble. Pour le lancement officiel de Spiral 2, hier à Caen, les élus de droite et de gauche, Philippe Duron, président PS du conseil régional ; Anne d'Ornano, présidente UDF du conseil général du Calvados ; Luc Duncombe, président UDF de Caen-la-Mer ; Brigitte Le Brethon, député-maire UMP de Caen, se sont, tous, congratulés. Et ont mis la main au portefeuille. Mine de rien, ce nouveau grand équipement caennais - d'un coût de 130 millions d'euros (75 pour l'État via le CEA, le Centre à l'énergie atomique et le CNRS Centre national de la recherche scientifique, 40 pour les collectivités territoriales et 20 pour l'Europe) - est pratiquement du même ordre de grandeur que les grands travaux du Mont-Saint-Michel, 150 millions d'euros pour les fonds publics. Avec six ans de travaux dans les deux cas.<br /> <br /> Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, il s'est murmuré hier dans les couloirs du Ganil, qu'un autre projet est également sur les rails. Installé en région parisienne, l'Institut de recherche de sûreté nucléaire, IRSN, cherche à délocaliser une partie de ses laboratoires, avec un effectif de 200 personnes. Bien entendu, Caen est sur les rangs. En concurrence, encore une fois avec Lyon et d'autres villes comme Nantes, Marseille, Nantes. Le gouvernement devrait arrêter sa position en début d'année, lors d'un prochain Comité d'aménagement du territoire (Ciat). Lors du choix pour l'hadronthérapie, Caen avait perdu au profit de Lyon. Le prochain match sera-t-il le bon ?<br /> <br /> <br /> Jean-Jacques LEROSIER.<br /> <br /> Article paru dans OUEST-FRANCE
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P
La Normandie réunifiée par l'Université<br /> Un pôle de recherche et d'enseignement supérieur normand est à l'étude. Les universités et les grandes écoles des deux régions fusionneraient leurs savoirs.<br /> <br /> <br /> <br /> A l'aube de cette année universitaire 2006-2007, Rouen, Le Havre et Caen n'ont jamais été aussi près de fusionner leurs savoir-faire. Les universités et les grandes écoles de Haute et Basse-Normandie s'apprêtent à se regrouper au sein d'un Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres), dispositif introduit à l'échelle nationale par le pacte sur la recherche.<br /> Le recteur de l'académie de Rouen Jean-Jacques Pollet l'a présenté hier comme « un outil de mutualisation des activités et des moyens », qui ouvrira la porte à des crédits gouvernementaux et européens.<br /> Schématiquement, le Pres fonctionnera sur le principe de l'intercommunalité. Concrètement, il s'agit, en Normandie, de rassembler les compétences en recherche et formation concernant plus de 70.000 étudiants, 4.000 enseignants et chercheurs, 2.200 doctorants et plus de cent trente laboratoires.<br /> Dans la région, où les trois bassins concernés se partagent l'excellence dans quatre domaines - mécanique énergétique et matériaux, chimie-biologie-santé, logistique, informatique - la collaboration entre les laboratoires est déjà une réalité. Plusieurs masters et formations doctorales ont déjà été mis en commun. Aussi le fameux « pôle universitaire normand », qui lie les établissements publics des deux académies depuis 1998, a favorisé les échanges culturels et sportifs entre les étudiants.<br /> Avec le Pres, l'enjeu est économique. Selon Jacques Le Bas, délégué académique à l'Enseignement supérieur et à la recherche, « il est prévu que la valorisation de la recherche auprès des entreprises soit commune. La réponse aux appels d'offres sera faite d'une seule voix. Il n'y aura plus concurrence, mais complémentarité. » Le vrai dessein, c'est participer au développement économique local. Qu'apporte-t-on ? De la formation aux étudiants, mais aussi aux entreprises en matière d'innovation et de conseil.<br /> Nous avons besoin en ce sens de mobiliser tous nos partenaires, collectivités comprises. »<br /> <br /> <br /> <br /> Sept projets soumis à expertise<br /> <br /> <br /> Sur le plan juridique, le montage doit aboutir à la création d'un établissement public à caractère scientifique et culturel, appelé à contractualiser avec l'Etat.<br /> Sont notamment associées au futur pôle les écoles doctorales, l'Insa (Institut national des sciences appliquées) de Rouen, et l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres), dont l'intégration aux universités est prévue cette année.<br /> Le dossier doit parvenir au ministère avant la fin de l'année civile. Sept projets issus d'autres académies ont déjà été soumis à une première expertise.<br /> « Ce serait dommage que la Normandie passe à côté », conclut Jean-Jacques Pollet.<br /> <br /> <br /> Article de PARIS-NORMANDIE
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