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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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26 février 2007

La candidate Ségolène Royal se ballade en Normandie

etoile   
NORMANDIE - regards sur la présidentielle 2007

Même si l'Etoile joue la pluralité en politique, et la non détermination dans les clivages proposés dans cette présidentielle 2007, voici tout de même quelques observations du passage de la candidate Ségolène dans nos contrées normandes (à Caen/Mondeville - dans le Calvados - , au Zénith de Rouen/GD Quevilly - en Seine-Maritime) :

Extraits/commentaires sur le passage à Mondeville de la candidate Ségolène:

La candidate Ségolène a encore insisté sur l'importance du rôle des régions pour relancer l'économie et développer la recherche. « Si l'État et les régions tirent dans le même sens, nous allons multiplier les cercles vertueux en luttant contre le gaspillage de l'argent public. L'État est trop centralisé, je crois à la régionalisation ».

Épatée par la haute technologie caennaise, la candidate Ségolène s'est montrée moins enthousiaste pour le projet de réacteur nucléaire EPR à Flamanville et demande un moratoire sur le réacteur nucléaire. « La décision a été prise sans débat. Je comprends les préoccupations de Bernard Cazeneuve (ndlr : le maire de Cherbourg) mais les pressions ne servent à rien. Il faut reprendre le débat dans la transparence avec les élus de la Manche et tous ceux qui sont concernés ».
La candidate Ségolène a eu un mot pour les ex-Moulinex qui peinent à retrouver un emploi, a eu un mot pour la région, « cette région mondialement connue pour avoir terriblement souffert. » puis a été salué par une association de sourds et malentendants invitée au meeting.

Dame_Blanche_et_l_Elephant
La "Dame Blanche" et "L'Elephant" adversaires et concurrents hier (lors de l'investiture du candidat PS) et main dans la main aujourd'hui... : c'est touchant non ? 

extraits de Rouen :
(...)
"A travers vous, à Rouen, je veux saluer une nouvelle fois la région, une région aussi qui est gravement touchée, comme toutes les régions de France, par une grave crise économique et sociale. Comme à Rennes par exemple, je sais qu’à Eu, le site Alcatel est menacé. Comment ne pas se révolter contre le fait qu’au cœur même des pôles de compétitivité, ce sont maintenant les activités de matière grise qui sont délocalisées et qui font face à une inertie gouvernementale impardonnable.
(...)
Oui, partout où je vais, je vois des usines qui ferment, des délocalisations, des vies privées, des hommes et des femmes laissés sur le carreau, et une colère, je le répète, devant tant d’inertie.
(...)
Ces usines qui se ferment, c’est aussi une histoire qui se perd. Chaque territoire est emprunt d’une identité collective qui mérite d’être protégée car elle constitue le ciment social pour l'avenir."
(...)
"Cette volonté politique forte se traduit par des mesures précises, des mesures économiques précises. Pour les régions, je leur reconnaîtrai le rôle d’animateur du développement économique en liaison étroite avec l’enseignement supérieur et la recherche, et elles auront les moyens de développer ces synergies gagnant/gagnant. En particulier, l'État interviendra avec clarté et avec efficacité."
(...)
La candidate Ségolène finit son discours par :
"
Alors, avançons, n’ayons pas peur, redressons la tête, travaillons, expliquons, méritons la confiance des Français. Vive la Normandie, vive la République, vive la France !"

pour lire entièrement le "discours de Rouen de la candidate Ségolène" :
http://desirsdavenir-37.blogspot.com/2007/02/discours-de-sgolne-royal-rouen-samedi.html

*************************

Rappel  :  Pour l'instant parmi les candidats favoris, seul le candidat François Bayrou a indiqué clairement son souhait d'une Normandie réunifiée (et même d'une Bretagne réunifiée), la candidate Ségolène Royal n'a pas encore franchi le pas, ni le candidat Nicolas Sarkozy.
Mais pour la candidate Ségolène, il ne faut pas désespérer comme le signale le vice-président de région Alain Tourret sur son blog suite à la venue de la candidate Ségolène Royal à Mondeville : " "Qu’elle appuie dans l’avenir la réunification de la Normandie, sujet sur lequel nous allons, avec l’association pour la réunification, lui demander de nous soutenir."
(
http://alaintourret.blogspirit.com/archive/2007/02/22/segolene-royal-en-normandie.html )

Yuca de Taillefer.

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Commentaires
F
Ce matin, sur France Inter, Claude LEROY, président du CG du Loir et Cher (Blésois), porte parole de François BAYROU (24% d'intentions de vote dans les derniers sondages et favorable à la réunification de la Normandie) rappelait à un journaliste parisien passablement médusé, qu'il était pour la réforme régionale et la suppression des départements...<br /> <br /> Alors, BAYROU qui monte dans l'intérêt des électeurs malgré toutes les basses manoeuvres des grands médias aux ordres de qui vous savez, serait-ce l'espoir d'un retour de la France girondine, celle des territoires et du dynamisme local contre la France jacobine de gauche ou de droite au service finalement d'une caste politique, médiatique et financière dont les pouvoirs sont concentrés à Paris et en Ile de France?<br /> <br /> En tout cas, le candidat de l'UDF a les idées les plus avancées et les plus précises concernant la nécessaire réforme institutionnelle dont la République française a tant besoin...<br /> <br /> La nécessité d'une démocratisation accrue de la République et de sa refondation sur des territoires clairement identifiés par les citoyens s'impose: <br /> la décentralisation du territoire métropolitain ne fait que poursuivre le mouvement débuté par l'émancipation des anciennes colonies de l'empire. Comme le disait en 1966, Michel ROCARD, alors au PSU, "il faut décoloniser la Province": la décentralisation des années 1980 doit donc se poursuivre jusqu'à son terme, à savoir l'établissement d'une véritable régionalisation de la République française, l'Etat central ne conservant que les compétences qui sont nécessaires au maintien du cadre républicain de base en matière de formation et de péréquation territoriale (discrimination en faveur des territoires les plus pauvres). Pour le reste, les régions doivent avoir les moyens, tant politiques que financiers, de leurs compétences: ce qui n'est pas le cas aujourd'hui...<br /> <br /> Mais pour y arriver, une réforme et une clarification des compétences et des ressorts des collectivités locales s'imposent: entre les 36000 communes, les milliers communautés de communes et de pays; les communautés d'agglos, cantons et départements, les 22 régions, sans parler des divers schémas de cohérence territoriale, contrats de pays, contrats de plan, etc... etc... même les latinistes chevronnés y perdent leur latin...<br /> <br /> Alors certains parlent de supprimer certains échelons et le département semble être dans le colimateur: en effet, dans certains cas le département peut poser un problème de doublon notamment dans les petites régions composées de deux départements...<br /> Dans ce cas, la fusion départementale est presqu'acquise sur certaines compétences et financements. Exemples: on citera l'association "276" réunissant sous l'autorité du CR de "haute" Normandie, les CG de l'Eure et de la Seine Maritime... Il y a aussi "l'entente régionale de Savoie" qui réunie les CG de Haute Savoie et de Savoie sur les dossiers majeurs au sein de la région Rhône-Alpes... Même chose en Alsace avec le Haut et le Bas Rhin...<br /> <br /> Néanmoins, la suppression pure et dure du département serait une erreur tant cette collectivité locale, création de la Révolution en 1791, fait partie de l'histoire et des mentalités françaises...<br /> On peut même dire que dans son immense majorité, le découpage départemental a réussi à préserver l'identité de très vieux territoires (anciens diocèses, petites provinces ou pays): il suffit de penser que l'Indre et le Cher correspondent au Berry ou que le Maine et Loire ce soit l'Anjou au kilomètre prêt... <br /> <br /> Il serait même très souhaitable que ces territoires anciens puissent retrouver leurs vrais noms dans le cadre départemental quand celui le permet ne serait-ce que pour en finir avec le flou liquide des rivières notamment dans la région qui n'a pas de nom "le Centre": ainsi, au lieu de "Maine et Loir"; "Loir et Cher"; "Indre et Loire";" Eure et Loir" ou "Loiret", nous aurions: l'Anjou; Blésois; Touraine; Beauce et Dunois; Orléanais et Gâtinais... Ce qui serait plus clair!<br /> <br /> En outre le cadre départemental permettrait de mieux tenir compte de certaines réalités culturelles locales très fortes: ainsi, pourquoi ne pas créer un CG64BIS, à savoir un département "Pays Basque" avec le "Béarn" le tout au sein de la région "Aquitaine" (qui pourrait reprendre son vrai nom historique français, à savoir la "Guyenne et Gascogne")?<br /> <br /> Le département a donc de beaux jours devant lui:<br /> <br /> A condition qu'il serve de base à des régions fortes et cohérentes surtout lorsque le découpage départemental de 1791 a eu la sagesse de conserver les anciennes limites provinciales: la Normandie et la Bretagne à 5; le Val de Loire à 9 et le Poitou- Charentes + Vendée sont comme autant d'évidences géo-historiques si l'on souhaite enraciner durablement le dynamisme local dont la France a besoin pour se régénérer face à la Mondialisation.<br /> <br /> Seconde condition: que chaque collectivité locale aient des compétences et des ressorts clairement définis...<br /> Par exemple: aux régions, l'aménagement du territoire dans ses grands projets structurants, la formation et la recherche, la politique urbaine et les transports. Aux départements, la politique sociale de proximité, l'aménagement rural et maritime...<br /> <br /> Voilà quelques idées qui nous sont chères et qui sont en parties portées par le fameux "troisième homme" qui faut tant causer dans la microsphère parisienne... <br /> <br /> Tant mieux!<br /> <br /> Florestan d'Hudimesnil (à titre personnel...)
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F
Il semble que les verts pâturages normands attirent les parachutistes téméraires de l'UMP...<br /> <br /> Nous connaissons bien maintenant les manoeuvres de Philippe BAS, discret ministre délégué à la famille venu prendre possession de la circonscription d'Avranches laissée en novembre dernier par ANDRE, député UMP sortant parti pantoufler confortablement à la Cour des Comptes: aux dernières nouvelles, c'est à dire ce que laisse accroire Gwenhael HUET, maire UMP d'Avranches, le local de l'étape, le ministre ferait preuve récemment d'une prodigalité étonnante vis à vis des communes rurales du Sud Manche en mobilisant certains fonds publics (ceux de son ministère par exemple?)<br /> <br /> Autre drop zone à l'étude en ce moment, la circonscription d'Evreux laissé par Jean-Louis DEBRE, ex- président de l'Assemblée Nationale et tout nouveau gardien de la constitution écrite par son papa... <br /> <br /> Je laisse le journaliste du "Canard enchaîné" poursuivre... Edifiant!<br /> <br /> "Bruno LE MAIRE, dircab' de Villepin, 38 ans va donc se présenter aux législatives dans la circonscription de l'Eure abandonnée par Jean-Louis DEBRE. <br /> <br /> "Je n'ai rien demandé, a-t-il expliqué le 1er mars à des conseillers de Matignon. C'est Debré lui-même qui m'a proposé sa circonscription il y a plusieurs semaines, même s'il aurait préféré que Villepin accepte de la reprendre."<br /> <br /> Jusque là, LE MAIRE, normalien énarque sorti au Quai d'Orsay, se démenait pour décrocher la représentation française à l'ONU, comme "le Canard" l'avait raconté. Il a d'ailleurs fini par démissionner du corps diplomatique, paradoxalement, pour accélérer sa carrière dans l'espoir de se faire nommer directement ambassadeur au tour extérieur...<br /> <br /> "J'avais obtenu New York et même l'ambassade de Rome, le palais Farnèse, mais j'ai fait le choix plus risqué de la circonscription de Debré... , a-t-il commenté devant ses collègues. Et de se rengorger: <br /> <br /> "C'est la première fois dans l'histoire de la Vème qu'un dircab' sortant de Matignon se présente aux élections sans même être passé par la case ministre."<br /> <br /> Prière de s'extasier devant tant de témérité...<br /> <br /> Le mot de la fin revient à un sarkoziste du premier cercle, que ce choix a laissé incrédule:<br /> "IL FAUT VRAIMENT ETRE CON, QUAND ON A ROME, POUR ALLER S'ENTERRER A EVREUX!"<br /> <br /> C'est très injuste pour la capitale de l'Eure."<br /> <br /> Pauvre Normandie!
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T
Concernant les médias normands, j'aimerais connaître les ambitions de l'ex-Radio Manche, renommée depuis peu Tendance Ouest... Que faut-il y voir? Cette station rayonne au delà des frontières du département, en Ile-et-Vilaine, notament, mais y a-t-il une logique de croissance derrière ce changement de nom? Ou bien est-ce plus simplement un collage marketing à une mode qui reste encore trop bien ancrée dans les esprits normands?...
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Y
Nicolas SARKOZY est annoncé en Normandie le vendredi 9 mars à 18h30 au parc expo de Caen. <br /> http://www.bruno-devaux.com/blog/index.php?/archives/100-Nicolas-SARKOZY-en-Normandie.html
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F
Pour continuer la réflexion de Thierry, si les "médias normands" ne pensent pas tous à poser la question de la réunification c'est qu'il n'y a pas, du moins dans la presse quotidienne de "médias normands" avec une angle spécifiquement normand...<br /> <br /> Certes, on pourra m'objecter que FR3 Normandie existe et que des émissions consacrent parfois leurs sujets aux débats régionaux dans les deux régions administratives. Certes, Ouest -France, dans son édition caennaise propose depuis plusieurs années une page "Normandie" de même que l'hebdo "la Manche Libre" et sa page "les faits de la région" consacrée bien trop souvent qu'à la seule "basse" Normandie...<br /> <br /> Il en reste pas moins qu'il manque un grand quotidien ou hebdo généraliste diffusant sur les cinq départements normands: Ouest France d'un côté et Paris-Normandie de l'autre ont fondamentalement la vision de la réalité normande que peuvent en avoir les borgnes...<br /> <br /> En revanche, on peut saluer le foisonnement des magazines et revues culturelles consacrés à la Normandie pour ses aspects patrimoniaux, touristiques, culturels et économiques qui témoigne du dynamisme de la société civile normande au contraire de l'atonie et de la médiocrité de la société politique et médiatique...<br /> <br /> Il y a donc une "Normandie invisible" qui s'oppose à une sphère politico-médiatique dominée tant par le centralisme parisien que par le localisme du notable élu dominant sa circonscription: en l'absence de renouvèlement de la "PQR" (pour ne pas faire un mauvais jeu de mots) la blogosphère associative et citoyenne est en train de prendre le relai...<br /> <br /> Il semble que certains candidats à l'élection présidentielle aient enfin compris cet enjeu... Mais pas tous!
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