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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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17 mars 2008

Antoine Rufenacht reste Maire du Havre

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Antoine Rufenacht garde son fauteuil de Maire au Havre.

C'est une grande joie pour les partisans de l'Unification de la Normandie et cela devrait faire parler la Normandie d'une seule voix, celle de la raison, celle de l'unification. 

Si je peux me réjouir comme réunificateur des résultats électoraux, je dois quand même émettre une réserve car un point d'interrogation subsiste.  L'inconnu(e) c'est l'homologue socialiste sénomarine du Maire du Havre, Valerie Fourneyron, qui avant-hier ignorait encore les besoins de la Normandie et qui déclarait hier, venue à Caen apporter son soutien à Philippe Duron, vouloir inscrire Rouen dans un réseau des métropoles normandes.

J'espère qu'elle oubliera les étiquettes et les consignes du parti lorsqu'il s'agira de bâtir l'avenir de la Grande Normandie.

Que vive la Normandie ! Forts ensemble !

Michel H. A. Patin

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Commentaires
D
à l'issue de ce premeier conseil municipal à Caen (source maville.com):<br /> Luc Duncombe, Nouveau centre, conseiller d'opposition. « Brigitte Le Brethon reste dans l'opposition, c'est une décision qui lui appartient. J'ai applaudi le discours de Philippe Duron, car pour moi, dans cette enceinte, il n'est pas un opposant politique, il est le maire. D'ailleurs, son discours n'a pas été partisan. »
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F
Avant de commencer, une remarque pour Julie: tu as raison de dresser la liste des déficits et blocages normands... <br /> <br /> Elle est d'autant plus pénible à faire quand on met en face le potentiel économique, intellectuel, scientifique ou culturel normand... <br /> <br /> Après 20 années d'une illusoire prospérité d'après guerre (1960-1980) "industrielle et keynésienne" directement issue des investissements massifs de la Reconstruction, et ce malgré la division (1960: afin de faire de la vallée normande de la Seine le prolongement industriel et portuaire de Paris)ou le développement de la peste localiste (Caen versus Rouen versus Le Havre)...<br /> cette vieille région autrefois riche et prospère de droite modérée, démocrate et chrétienne, s'est prise en pleine tronche à la fois le tournant politique de 1981 (perte des relais parisiens qui n'a pas permis à des élus normands localistes et divisés d'obtenir les grandes infrastructures de délocalisation, par ex. le TGV puisqu'on avait le turbotrain "notre plus moderne tuevaque"!)...<br /> Et une vague sans précédent de désindustrialisation (tissages; SMN; Chantiers navals; mines; équipementiers automobile; Moulinex etc...)<br /> <br /> S'en est résulté un déclin relatif sinon absolu de 20 ans lui aussi des deux demi-régions normandes (1980-2000)à peine compensé par l'octroi des fonds structurels européens...ou le début d'une prise de conscience de ce déclin par les maires des trois grandes villes normandes après 1990 (C'est Jean-Marie Girault maire de Caen qui a eu l'idée de faire Normandie Métropole avec Duroméa et Lecanuet...).<br /> <br /> Mais trop de mauvaises habitudes ayant été prises (localismes, conservatismes...): un "espace vécu" régional a été brisé... <br /> <br /> Il faudra alors attendre les années 2000 pour que la situation commence enfin à se débloquer avec la montée en puissance depuis 2004 d'une "interrégionalité" normande impulsée par les deux CR normands, accompagnant en cela le mouvement de plus en plus fort à l'unification régionale qui parcourt la Normandie des "forces vives" économiques et sociales mais aussi associatives ou culturelles (qui bien souvent n'a jamais été divisée)puis d'une coopération entre collectivités locales tout azimut notamment en Haute Normandie depuis 2005...<br /> <br /> Et désormais, le plus gros reste à faire: le réveil de Rouen dotée enfin d'une vraie communauté urbaine et le réveil de Caen qui doit quitter le Grand ouest pour revenir en Normandie, cela à la suite du Havre déjà réveillée par Rufenacht pour enfin réaliser concrètement ce réseau métropolitain normand dont on nous parle depuis plus de 15 ans et dont le dynamisme et les réalisations permettraient enfin de réduire la liste des déficits normands dressés par Julie... avec comme perspective finale l'unification administrative des territoires normands en une seule région...<br /> <br /> (J'emprunte toute cette analyse à Armand Frémont)<br /> <br /> Maintenant, avec ce qui précède en tête, quelques mots sur le premier discours de Philippe DURON en tant que maire de Caen: c'était hier, dimanche de Pâques, vers 10H45, salle des Gardes de l'abbaye aux Hommes de Caen (hôtel de ville) juste après son élection (43 voix pour; 10 Abstentions et 2 nuls)<br /> <br /> Après avoir rappelé tout ce qu'il devait à Caen dans son parcours intellectuel, professionnel et politique; après avoir salué la mémoire de ses maîtres de l'Université de Caen en tant qu'ancien archéologue médiéviste et professeur agrégé d'histoire -géographie, en l'occurence Michel de Bouärd (archéologue qui a redécouvert le château de Caen); Lucien Musset (médiéviste spécialiste des pays nordiques)... Armand Frémont (le géographe que nous apprécions tout particulièrement ici sur l'Etoile...)<br /> Après avoir aussi salué la mémoire des générations courageuses de l'après guerre et de la Reconstruction et surtout les valeurs qui étaient portées par les Caennais des années 1950/1960 (solidarité; progrès; modernité; confiance dans l'avenir...)<br /> Mais aussi, après avoir salué le travail et l'esprit d'ouverture de Jean-Marie GIRAULT maire de Caen de 1971 à 2001...<br /> <br /> Philippe DURON, 5ème maire de Caen depuis la Libération et second maire de "gauche" à Caen depuis... 1904(!) a annoncé qu'il fallait désormais travailler à une "seconde reconstruction" à Caen: seconde reconstruction quant au rayonnement territorial et régional mais aussi scientifique et économique; quant à l'urbanisme et aux transports; quant à la culture et la solidarité et enfin, vis à vis du défi écologique...<br /> Et de conclure qu'il avait l'intention de travailler avec tout le monde (Duncombe désormais dans l'opposition pourra apprécier l'appel du pied puisqu'il partage la même vision stratégique de la ville que Duron... Quant à BLB? Elle était absente ce matin là et s'est fait représenter...)<br /> <br /> Alors la Normandie dans tout ça?<br /> <br /> Et bien voici deux extraits tirés du discours de Philippe DURON:<br /> <br /> "Le rayonnement de Caen ne doit pas se limiter aux seules limites communales de Caen"<br /> <br /> "Caen, capitale en Normandie"<br /> <br /> Pour ceux et celles qui savent lire entre les lignes, c'est on ne peut plus clair!<br /> <br /> Florestan d'Hudimesnil (à Caen)
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Y
Cher Florestan, chère Julie :<br /> <br /> Si la Normandie est plutot agricole, rurale et touristique (en "Basse") et plutot industrielle et pétrochimique (en "Haute") il faut aussi voir que la Normandie a beaucoup de mal à se préparer pour son avenir (déficit de logistiques autour de Port2000, déficit en capacité de frêt ferroviaires, déficit en qualité de services par le ferroviaire destiné au public, déficit en la capacité de retenir les meilleurs jeunes normands au profit des régions voisines, déficit d'offir aux jeunes normands un catalogue d'offre d'emplois riche et variés surtout dans des domaines d'excellence, déficit dans la recherche et développement, déficit en capacité politique et de lobbying à cause du localisme et nombrilisme phénomène malheureusement bien connu et beaucoup répandu dans cette région, déficit en offre en formations spécialisées de valeur ajoutée et en offre d'emplois en secteur tertiaire de niches en secteurs d'activité - même si les pôles universitaires et les pôles de compétitivité sont là pour changer la donne) : le tableau "traumatologique" et neuronaux de la Normandie semble bien noir, son état de santé est proche du marasme ! .... <br /> <br /> Comme le signale mon super analyste préféré Floretan, la Normandie, par la nature de ses villes et par la nature de sa territorialisation par "pays normands" bien identifiés (cotentin, pays de Caux, de bray, du bessin, d'Auge etc..), la Normandie est polycentrique, presque de nature fédérale : tous les pays et bassins de vie n'ont pas les mêmes vies économiques, les mêmes contraintes et les mêmes besoins : néanmoins des troncs communs nous réunissent, et aujourd'hui plu s que jamais !<br /> <br /> Il nous reste beaucoup de potentiel, d'occasions, d'opportunité à acquérir, à partager et à conquérir : il nous reste l'espoir, la motivation et la détermination à nous en sortir ! <br /> <br /> Toute la pallette de l'univers des possibles est à notre portée en Normandie : et c'est aujourd'hui et maintenant, demain que cela se joue.<br /> <br /> Yuca de Taillefer.
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Y
Mr Philippe Duron, maire de caen, Mme Fourneyron, maire de Rouen : une page politique s'est tournée en Normandie.<br /> <br /> Dans les Echos Mr Philippe Leguelenel publie un portrait de Mr Duron, le voici :<br /> <br /> "A Caen, Philippe Duron se pose en maire rassembleur<br /> [ 21/03/08 ]<br /> <br /> C'est l'homme fort de la gauche en Basse-Normandie, « incontournable », disent certains, « le seul », sourient ses adversaires. C'est un fait : le nouveau maire de Caen collectionne les victoires ces dernières années. Celle de dimanche dernier a une saveur particulière pour ce fabiusien affable, premier secrétaire de la fédération PS du Calvados : il fait tomber dans l'escarcelle socialiste une ville de plus de 100.000 habitants, détenue par la droite depuis un siècle.<br /> <br /> Né à Antony (Hauts-de-Seine) en 1947, Philippe Duron entre en politique en 1981. Le jeune professeur agrégé d'histoire, syndicaliste, soutient François Mitterrand. Il débute en politique en 1983 dans la petite commune de Louvigny, aux portes de Caen. Adjoint puis maire en 1989, il ne quittera son fauteuil qu'en 2004, pour présider la région de Basse-Normandie, battant l'UMP René Garrec.<br /> <br /> Son premier mandat national remonte à 1997, quand il est élu député à la faveur de la dissolution décidée par Jacques Chirac. Rapporteur de la loi Voynet en 1999 sur l'aménagement du territoire, il tisse alors ses réseaux nationaux. En 2002, il perd son mandat, battu de 116 voix par Brigitte Le Brethon, élue maire de Caen en 2001. Aux législatives suivante, en 2007, il retrouve son siège, face à elle. Mais l'écart s'est inversé, et même creusé : plus de 3.000 voix les séparent. La mairie de Caen est déjà en ligne de mire.<br /> <br /> A la tête d'une liste d'union (PS-PRG-PC-Verts-MRC), il vient cette fois de l'emporter avec 56,26 % des voix. « J'ai la réputation d'être ouvert, tolérant, rassembleur », souligne le futur président de la communauté d'agglomération. Dans quelques jours, il quittera la présidence de la région et les dossiers qu'il aimait porter et défendre à Paris comme à Bruxelles, tel celui du désensablement du Mont-Saint-Michel.<br /> <br /> Quand à Valérie Fourneyron, nouvelle "maire de Rouen", est fille issue d'une famille d'industriels, les Absire-Sevrey, tanneurs à Rouen depuis le XIXe siècle. Elle arrive en politique par hasard, missionnée pour proposer une politique sportive municipale Rouen par Yvon Robert, un fabiusien du PS.<br /> La première sortie de la première femme devenu maire de Rouen, l'a mener à Caen, où Philippe Duron, son camarade socialiste et homologue maire l'a reçu. <br /> <br /> Yuca de Tallefer.
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J
Ce que tu oublies de dire c'est qu'une région comme la Bretagne ou l'agglo de Nantes cumule l'attractivité par la qualité de vie offerte et par les emplois offers. Ce n'est pas le cas de Rouen / le Havre (pas d'attractivité pour la qualité de vie) et c'est moins le cas de Caen (moins forte que Rennes et Caen que ce soit pour la qualité de vie ou pour le travail). <br /> <br /> J'ai déja lu le livre dont tu parles. Il est très intéressant, même si la Normandie n'y est quasiment pas citée.
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