CG27 à Deauville

Deauville, base militaire avancée de l'UE ? :)

Ce pourrait être ce qu'Hervé Morin et ses homologues viennent nous annoncer.

Deauville transformée en une base aéro-navale de la force européenne en compensation pour le départ du 18è RT de Bretteville-Sur-Odon. L'entreprise n'est pas aisée : aménagement de Deauville-St-Gatien comme base militaire, creusement du Port de Deauville pour recevoir les porte-avions nucléaires, transformation de la presqu'ile de la Touques en un chantier naval dans un périmètre de haute sécurité...

RIEN DE CELA HEUREUSEMENT sauf que le CID à des allures de Pantagon européen. Hervé Morin, le Normand, a choisi sa terre pour recevoir en grande pompe ses collègues.

Deauville ressemble déjà à une place forte, les accès sensibles et un périmêtre autour du casino sont sous contrôle policier et militaire.

Les Ministres ont même réservé la plage.

Je vous laisse lire l'article d'aujourd'hui paru dans OF. G27

Michel H. A. Patin

PS: G27 ne se fait pas dans l'Eure comme 27 laisserait penser.

Comments

[crosman]

Et oui c'est OF tout de même.

Au fait à l'apero il y avait des produits régionaux? Et même après? Désolé je suis terre à terre.

[Thierry50]

d'une rencontre "réunificatrice" avec des étudiants venant de toute la Normandie, voulue manifestement par le tandem pro-normand Morin et Augier. Une critique de la forme, mais pas de commentaires sur le fond...

[MHAP]

Voici ce que rapporte OF ce-jour:

Les ministres européens de la Défense ont rencontré, hier matin, une centaine d'étudiants de la Région. Pendant une heure, ils ont pu poser toutes leurs questions. : Stéphane Geufroi
Une centaine d'étudiants, triés sur le volet, ont pu poser leurs questions aux 27 ministres européensde la Défense réunis à Deauville. Un échange un peu convenu et... préparé.
« Simples, décontractés, accessibles. » Les étudiants en redemandent. Sur la tribune, en face d'eux, les 27 ministres européens de la Défense, réunis mercredi et jeudi au Centre international de Deauville.

Hier matin, une centaine d'étudiants de Haute et Basse-Normandie, sélectionnés selon leur niveau en langues, histoire, droit et sciences politiques ont été conviés à poser des questions aux ministres. « Une première dans le cadre d'une réunion au sommet », se réjouit Hervé Morin, ministre de la Défense français.

Surveillance maritime, sous-marins, Caucase, indépendance du Kosovo ou les soldats européens en Afghanistan : les questions fusent. Pertinentes et précises. « Nous sommes sur le terrain à 27 », réplique Javier Solana, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne. « L'Afghanistan, c'est la cause noble du XXIe siècle », renchérit Des Browne, le ministre anglais. Les remarques se poursuivent, plus incisives. « Comprends que pour mettre en place une armée européenne, il faudrait un État européen, explique Hervé Morin. Avant que cela n'arrive, tu auras quelques rides, jeune fille, et moi je ne serai plus là ! » Les ministres rient, les étudiants sont ravis.

« Je suis déçu »

Sous son air décontracté, le débat est moins spontané qu'il n'en a l'air. « Les questions ont été préparées en amont, puis transmises au rectorat, explique un professeur. Sélectionnées et synthétisées, les idées ont été remises aux ministres qui ont préparé les réponses. »

Ensuite, c'est à celui qui sera le plus prompt à lever la main. Une heure, ça passe vite, c'est déjà fini. « Je suis déçu, je n'ai pas pu poser de questions, déplore Romain. Heureusement qu'il y aura le repas ! » Invités à la table des ministres, les étudiants espèrent obtenir une seconde d'intimité. Mais peine perdue, tous n'ont pas pu entrer dans la tente de restauration des ministres et ont dû se contenter d'un déjeuner dans l'espace presse.

Avec ou sans ministres, cela n'a pas empêché les étudiants de refaire le monde. « Nos idées sur la Défense étaient claires car nous avions déjà étudié l'Europe des 22, expliquent Clément et Romain du lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Rouen. Mais il y a un réel fossé, un vrai problème de lisibilité entre les étudiants et les ministres. Un manque de communication et de compréhension. Cette démarche nous a permis d'éclaircir quelques zones d'ombres. »

Johann FLEURI.
Ouest-France

[MHAP]

Les miettes du G27
Voici le compte-rendu que l'on peut lire dans OF sur le G27:
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Quatre dossiers sont en cours. Un programme de recherche sur des hélicoptères lourds et la rénovation de la flotte d'hélicoptères, notamment des pays de l'Est. Un projet de mutualisation de la flotte de transport aérien dans la perspective de l'arrivée, qui tarde, de l'A400M. Dix pays auraient donné leur accord de principe, participation financière à l'appui. Troisième point, un programme sur les chasseurs de mines de nouvelle génération. Enfin, la constitution d'un groupe aéronaval. Sur tous ces projets, un accord de principe a été obtenu hier. Il revient à présent à l'Agence européenne de Défense de travailler les dossiers.

Concernant les opérations militaires, les Vingt-Sept (sauf deux) se sont déclarés favorables à un retrait des soldats européens de Bosnie, présents depuis 2004, moyennant la mise en place d'une mission d'accompagnement civile ou militaire. Le théâtre bosniaque est délicat. La décision formelle ne sera prise que le 10 novembre, lors de la prochaine réunion des ministres de la Défense.

Parallèlement, une nouvelle opération pourrait voir le jour. Contre la piraterie. Depuis quelques semaines, une cellule de crise a été mise en place à Bruxelles pour coordonner l'action des avions ou navires européens. L'idée d'une opération proprement dite a reçu, hier, un large consensus de principe, mais sa mise en oeuvre se heurte à des difficultés objectives. À commencer par l'immensité de la zone maritime concernée, au large de la Somalie.

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Pas grand chose de nouveau si ce n'est le retrait de Bosnie... A par cela aucun effort de défense commun, s'armer des mêmes appareils est bien loin de la politique de défense commune.

Un groupe commun aéronaval, voilà bien une idée qui permettrait à la France de construire et d'entretenir à moindre frais son second porte-avions nucléaire.

Autrement, pas de renseignement sur l'avenir de la Brigade franco-allemande qui avait pourtant été renforcée par des belges et des portugais si je ne me trompe. La chancellière allemande voudrait qu'elle soit scindée en deux unités nationales et non-plus binationales, une unité française dans le sud de l'Allemagne et une unité allemande dans l'Est de la France.

A moins bien sûr qu'il ne fut décidé d'une armée européenne ou d'une force de frappe européenne mais que l'info soit classée SECRET-DEFENSE. Le retour de la France dans l'OTAN ?
Cela reviendrait-il moins cher que de renforcer nos moyens de défense ?
Des pays amis ne pouvant ou ne voulant pas engager leurs soldats dans des conflits versent d'énormes compensations. Exemple l'Allemagne dont la constitution interdit la présence militaire de l'armée en dehors du pays. Les forces allemandes au Kosovo et ailleurs sont composées de policiers de la Bundesgrenzschutz, Police des frontières, sauf pour la marine dont les marins ne quittent pas leur navire, territoire national. Chaque intervention ou plutôt contribution allemande sur un conflit extérieur soulève presque une crise politique.

Une armée européenne permettrait à l'Allemagne de sortir de l'OTAN et de repenser sa constitution. Elle permettrait aux pays de mettre leur force en commun sous un Commandement Central. L'UE pourrait agir partout rapidement sans rester à la botte de l'OTAN. D'autre part, la situtation économique aux USA risque fort de perturber le budget de fonctionnement de l'Alliance Transatlantique, les Américains pourraient demander une nouvelle répartition des coûts, la France arriverait alors à pic pour payer...

L'UE est encore loin de réaliser des économies et pendant ce temps ce sont les contribuables qui continuent de payer les surplus de facture.

Monsieur Morin ne doit pas dormir d'un sommeil tranquille tant la défense en France est devenue la préoccupation première du Ministère de l'économie et des finances...

Michel H. A. Patin