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2 octobre 2008

Etats généraux de la Presse

Je ne pense pas que cela nous donne une presse normande mais on peut rêver.

Michel H. A. Patin



Lancement des états généraux de la presse pour lutter contre les "immobilismes"
[02/10 - 17h28] Dernières Nouvelles d’Asace


Nicolas Sarkozy le 2 octobre 2008 au lancement des états généraux de la presse à l'Elysée
Nicolas Sarkozy a lancé jeudi les états généraux de la presse , en prévenant qu'il était prêt à revoir les aides publiques et à lutter contre les "immobilismes" pour sortir ce secteur d'une crise financière et de confiance "bien française" selon lui.
Dans un discours à l'Elysée, le chef de l'Etat a posé les grandes lignes de cet exercice sans précédent, affirmant qu'il fallait s'interroger sur "l'efficacité des aides publiques " de l'Etat, pour l'essentiel héritées du modèle issu de la Libération, afin "de vérifier que les règles créées à l'époque atteignent les buts fixés".
"Si ce n'est pas le cas, on change les règles", a-t-il prévenu, alors que la totalité des aides publiques à la presse atteignent, selon lui, près d'un milliard d'euros par an, soit 10% du chiffre d'affaires du secteur.
"Il s'agit de se mettre d'accord sur un certain nombre de changements à mettre en oeuvre tout de suite, pour que la presse écrite française sorte des difficultés inacceptables qui sont les siennes depuis 30 ans", a-t-il dit.
"La presse doit être rentable, meilleur moyen pour elle d'être indépendante", a-t-il estimé, tout en reconnaissant qu'un journal "ne sera jamais un produit comme un autre".
M. Sarkozy a prévenu que l'Etat "ne se laissera imposer aucun immobilisme, aucun corporatisme, aucune habitude mauvaise", pour "dégager des solutions " pour la presse.
Mais le président a estimé que "ces états généraux ne sauraient être ceux de l'invective". Il a cité notamment le syndicat du Livre de la CGT, accusé par les patrons de presse d'étouffer le secteur en maintenant des coûts élevés et en imposant un manque de souplesse dans les relations du travail. "Vilipender le syndicat du Livre pour passer sous silence la responsabilité des éditeurs est tellement classique", a-t-il estimé.
Nicolas Sarkozy s'est posé en défenseur de la presse écrite payante d'opinion, en soulignant que la presse sur internet n'avait pas encore trouvé son modèle et que la gratuité, à elle seule, "était une vue de l'esprit, et la mort de la presse écrite".
Le chef de l'Etat s'est efforcé de n'agiter aucun chiffon rouge, n'évoquant qu'implicitement un allègement des règles anti-concentration dont il a regretté récemment qu'elles empêchent la constitution de groupes français multimédia de taille internationale.

Le député socialiste Michel Françaix a estimé d'ailleurs que "le seul point d'opposition" qu'il avait avec le discours de M. Sarkozy, "c'est tout ce qui est lié au thème concentration".
Dans un nouveau geste d'ouverture politique, le chef de l'Etat a chargé un ancien conseiller de Michel Rocard et membre du collectif de reflexion de centre gauche des Gracques, Bernard Spitz, de coordonner les travaux des quatres commissions lancées jeudi.
Bruno Frappat, actuel président du groupe Bayard Presse, dirigera le groupe "chargé de réfléchir à l'avenir des métiers du journalisme", Arnaud de Puyfontaine, ancien président de Mondadori France, celui sur le "processus industriel de la presse". Bruno Patino, directeur de France Culture, dirigera le pôle consacré à la presse numérique et François Dufour, co-fondateur du groupe Play Bac et rédacteur en chef de trois quotidiens pour enfants, sera "chargé de traiter les questions relatives aux rapports entre la presse et la société". Un premier bilan des travaux sera fait d'ici deux mois.



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