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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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22 janvier 2009

Des patrons s'expriment sur la Normandie

Ouest-France est très prodigue sur la Normandie ces derniers temps. Le journal nous gratifie de quelques bons articles retraçant la réalité. Et on y évoque de plus en plus la réunification, c'est nouveau et j'en remercie les journalistes et la rédaction du quotidien du Grand-Ouest.

Voici le jugement des patrons normands et nationaux sur la (basse) Normandie.

Michel H. A. Patin

210 patrons normands et autant des 20 autres régions françaises jugent l'attractivité de la Normandie. La région peut et doit mieux faire, explique l'enquête réalisée par une société bayeusaine.

Attractivité. Les patrons normands comme leurs collègues français classent la Basse-Normandie dans le milieu de tableau, au 12e rang, très loin derrière l'Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d'Azur.

Image. Quand on leur parle « Normandie », les patrons français associent les mots de « nature, beauté, tristesse (pluie et vent), gastronomie, plaisir (accueil agréable) et histoire ». Rien qui manifeste une envie de venir s'y implanter.

Symboles. Les patrons normands citent le Mont-Saint-Michel (35 %), le Pont de Normandie (30 %) et les plages du Débarquement (21 %). Leurs collègues français voient d'abord les plages du Débarquement (47 %) puis le Mont-Saint-Michel (35 %). A ces derniers, le Pont de Normandie ne dit pratiquement rien.

Points faibles. Les Normands jugent leur région en panne de moyens de transports, mal organisée sur le plan administratif et peu dynamique. Leurs collègues français la jugent excentrée, mal desservie par les transports et en panne sur le plan démographique.

Points forts. Les patrons normands et français se rejoignent pour mettre en avant le tourisme et le cadre de vie. Mais sans dire si ces atouts sont des facteurs attractifs pour s'implanter ici.

Une ou deux régions ? Trois chefs d'entreprises normands sur quatre aimeraient qu'il n'y en ait qu'une. Un chef d'entreprise français sur cinq partage cet avis, sachant que trois sur cinq n'en pensent strictement rien. Cependant, qu'il y en ait une ou deux ne change rien à ce terrible constat : les Normands connaissent mal leur région, ce qui s'y fait en matière économique et, par conséquent, ont du mal à la valoriser à l'extérieur.

Philippe SIMON.

Ouest-France

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Commentaires
M
Il est une des raisons pour lesquelles je ne renouvellerai pas mon adhésion au NC.<br /> <br /> Thierry, il faut tourner la page et malheureusement se débarrasser de pal mal de traine-savate.<br /> <br /> A nous de voter comme il faut aux Européennes et de nous souvenir de ceux qui sont les ennemis de la Normandie pour les prochains RDV électoraux. Les gens comme JLD n'ont pas de vision parce qu'ils tiennent à leur siège contre vents et marées. H. Morin devrait l'avoir compris entre-temps. En tout cas moi je fais table rase.<br /> <br /> <br /> Michel H. A. Patin
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T
Jean-Léonce Dupont s'exprime dans OF de ce jour : il nous dit que la Basse-Normandie est mal en point, qu'elle n'est pas dynamique, bref qu'elle va mal. On en peut malheureusement qu'être d'accord avec la première partie de son interview.<br /> <br /> Mais là où Mr Dupont se plante totalement, c'est qu'il en tire un argument pour être réticent envers la Réunification! Avec ce propos éculé : si Caen n'est pas capitale, alors la ville en pâtira fortement, et la Région avec! Il nous dit, la Basse-Normandie va mal, alors ne changeons rien! Incroyable! On le croyait capable d'analyses de plus haute volée! C'est d'autant plus incompréhensible alors que Mr Dupont est vice-président du Nouveau Centre (le parti de Morin) et donc pas bien loin des positions présidentielles...<br /> <br /> Mr Dupont vient de se mettre tout seul sur une voie sans issue, on ira pas l'y rechercher.
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C
courage Florestan, remonter le courant c'est difficile. <br /> <br /> Ton interlocuteur, ma semble t-il ne connait paa tout Brassens, car il y a une autre chanson (oh peu connue) qui s'appelle "le vieux normand" et qu'il pourrait écouter. En outre il oublie ceux qui sont normands sans y être nés (y compris des Senghor...), à moins que l'internationale raisonne encore au fond ce travailleur?
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F
... A peine avais-je annoncé la réunification de la Normandie comme thème de discussion qu'un militant de Lutte Ouvrière me tombe dessus pour affirmer haut et fort qu'il était contre la réunification... sans rien démontrer<br /> <br /> Chemin faisant, la discussion libre tourne autour des inquiétudes économiques et sociales: les licenciements, la crise économique et tout ce que peut justifier la crise économique, puis et surtout le retrait généralisé de l'Etat des services publics, des territoires...<br /> <br /> Je prends la parole pour dénoncer le principe de la "Révision générale des politiques publiques", pour évoquer avec des exemples précis et documentés le désarroi des élus locaux face aux conséquences sociales et industrielles concrètes du capitalisme mondial et financier: "habiter une demi-région faible n'arrange rien!"<br /> <br /> J'évoque enfin l'abîme qui existe désormais entre le pays des professionnels de la décision (grands élus, haut-fonctionnaires des grands corps d'état, cadres dirigeants) et le pays réel des bassins de vie, des habitants: qu'il nous faut d'urgence des collectivités territoriales efficaces qui répondent aux besoins urgents des habitants et de leurs territoires tels qu'ils sont... Eviter les gaspillages, les doublons, les lenteurs et les conflits dans l'analyse des problèmes et des solutions...<br /> <br /> La discussion se poursuit sur un coin du zinc avec un travailleur social de Cherbourg qui cherchait la confrontation (dans le plaisir du débat et de la tchache...) <br /> <br /> Visiblement, pour lui, j'étais une vraie curiosité: comment défendre à la foi la nécessité d'une réforme sinon d'une révolution de notre civilisation matérielle actuelle (sortir du capitalisme financier, décroissance, économie locale écologique et solidaire, la qualité plus que la quantité, technologies au service de la qualité de vie, emplois de proximité non délocalisables, culture, formation tout au long de la vie, etc...)<br /> <br /> ET... réunification de la Normandie, qualifiée de "combat d'arrière garde", de problème "anecdotique", de "retour à l'Ancien Régime"... Et mon éloquent contradicteur de me mettre dans les gencives la chanson de Brassens sur les "imbéciles heureux d'être nés quelque part" (chanson pleine d'autodérision pour celui qui chérissait le port de Sète...)<br /> <br /> Je répondai par des arguments concrets: le financement des trains, le retard dans l'équipement des territoires, la possibilité de faire au niveau local des politiques différentes pour résister sur les territoires mais l'argument d'être plus fort en fusionnant n'a pas marché: "qu'est-ce qui me garantie qu'une fois les deux conseils régionaux fusionnés, on gardera le même niveau de dépenses pour investir dans la région?" "Il y aura des suppressions de postes dans le petit personnel qui bosse actuellement dans les deux CR à Caen et Rouen..." "Et puis small is beautiful, la Basse Normandie ce n'est pas attractif, on s'en fout, on a une qualité de vie ici on n'est pas trop enmerdé par les bobos parisiens" "c'est toi qui n'est pas satisfait de cette région, moi ça me va très bien ainsi!" "la capitale on la met où?"<br /> Je lui parle de l'image de la région, les jeunes qui s'en vont, l'avenir qui sera de plus en plus ailleurs, je lui parle de rapports de force, territoires dominants, territoires dominés... Il me retorque alors mon "régionalisme" ma nostalgie du duché de Normandie et qu'il y a des problèmes plus urgents! Que ça n'intéresse personne! Je lui répond qu'il confond les causes avec les conséquences: les Normands auraient-ils seulement la région qu'ils méritent? En 38 ans de division, un espace vécu a été brisé, il est nié désormais. par des "Normands"...<br /> <br /> J'avoue avoir été un peu lassé et les arguments m'ont manqué (esprit d'escalier oblige, je les avais en tête... après la discussion) Mais au moment de partir, mon interlocuteur me regarda droit dans les yeux: "tu sais, je suis un vrai normand, j'aime ma région et j'aimerais être convaincu par ce que tu me racontes mais tu ne m'a pas convaincu"<br /> <br /> pas encore...<br /> <br /> Les graines de sénévé doivent tomber partout: dans la bonne terre mais aussi dans les cailloux et les ronces!<br /> <br /> AU BOULOT!
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C
réponse sur www.geopatronyme.com/<br /> <br /> Des Besnier il y en avait plein du côté de Villedieu les Poêles. Un des maires de Villedieu s'appelait Besnier me semble t-il.Et il y a une grosse usine "Président" à Villedieu d'ailleurs. J'aime entendu dire que le berceau de la famille était là bas, mais je ne peux l'affirmer. Quoiqu'il en soit belle mobilisation des consomateurs. Bel exemple à suivre pour toute action régionale. Il serait bon de se mobiliser aussi pour la promo des produits cidricoles et de la mer!!!!!
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