Mieux qu'une fable, une Ode à l'Etoile de Normandie
Il n'est pas courant de recevoir un tel hommage alors pourquoi le garder pour nous. Un(e) Etoilien(ne) est venu(e) nous offrir un beau cadeau. Qu'il ou elle en soit remercié(e), cela nous touche énormément.
Michel H. A. Patin
Ma petite fable normande
Une brume épaisse recouvrait le pays de Normandicus, cette terre si riche de sa culture et de ses hommes semblait dormir sous l’effet du brouillard qui l’enveloppait. On murmurait partout que la brume était une malédiction jetée sur cette région par les hommes lointains de Lutesse, Capitale des terres du « Nombril du milieu » qui jaloux de la force de Normandicus l’avaient divisé il y a bien longtemps.
La terre et les hommes semblaient s’être comme endormis, bercés par la rudesse de la vie et les combats de coqs des notables de la région qui pinaillaient pour un petit bout de pouvoir sur une terre divisée.
Au milieu du silence et de l’inertie pourtant, quelques irréductibles menaient un combat qui dirigeaient toute leur vie. Peu à peu les habitants entendaient fables et rumeurs sur ces hommes. On les disait menés par la grande « Etoile de Normandicus », cette étoile qui brille au plus profond de la nuit, qui transperce le brouillard et laissait percevoir aux hommes une grandeur infinie qu’ils pourraient un jour retrouver.
Les hommes de l’Etoile de Normandicus n’étaient pas des soldats venus reconquérir leur terre à coup de lames et de fusils. Ils ne voulaient pas que leur région renaisse au prix du sang. Ils parcouraient villes et villages, et rassemblait le peuple pour qu’ils écoutent et entendent et se rappellent, le temps passé où leur terre n’était qu’une. Où leur ancêtres avaient été de fiers conquérants. Où le nom de Normand faisait bomber le torse des hommes et battre plus fort le cœur des femmes.
Ces hommes, qu’ils soient tout près, auprès du peuple, ou loin, partis dans des contrées lointaines, et pour certains même au cœur de la capitale des terres du « Nombril du milieu » aimaient leur région. Ils l’aimaient tant qu’ils voulaient éveiller le peuple, lui faire voir sa beauté illuminée par l’Etoile, les faire agir pour que dans leur vie de tous les jours, ils sachent qu’ils étaient normands, d’une seule Normandicus, et qu’ils devaient le clamer haut et fort.
Alors ils parcouraient des lieux et des cents et partout ils brandissaient leurs étendards rouge et or où des léopards se dressaient fièrement. Ils luttaient contre l’obscurantisme, l’ignorance, l’inertie guidés par l’Etoile.
Alors si vous croisez un jour un de ces troubadours, écoutez leurs paroles car elle est sage.
Si vous voyez un jour un de ces hommes, prenez le temps d’arrêter un instant le tourbillon de votre vie, pour penser à l’histoire, au passé si fier, au présent parfois si difficile et confus, mais surtout au futur à construire.
Si vous voyez l’Etoile, suivez-là, car au bout du chemin, vous retrouverez peut être « Normandicus » la grande.
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