Création de l'association "Cheval Normandie"

Source : Article paru dans le quotidien Ouest-France

180 éleveurs de chevaux de sport étaient présents samedi 16 à Saint-Lô sur 530. 70 étaient représentés. Ils ont voté la dissolution de leur association l'Adecno et la création de Cheval Normandie.

Les 530 adhérents de l'association des éleveurs de cheval normand (Adecno basée à Saint-Lô ; 80% de chevaux selle français) ont voté ce samedi 16 janvier la dissolution de leur association. Il fallait un quorum de 20% il a été dépassé. Il fallait deux tiers de voix favorables sur les votants présents ou représentés. La décision a été obtenue par 205 voix et 44 non sur 251 votants.

Deux associations bas-normandes d'éleveurs de chevaux de sport devaient ainsi se dissoudre ce samedi 16 : outre l'Adecno, Normandie Sélection. Deux autres associations devraient ainsi procéder le 16 février : la société départementale du concours de la foire de Caen (dans sa composante équine) et la fédération normande de selle français (FNSF). Cette dernière mutualisait déjà certaines actions des trois autres association d'éleveurs. Une cinquième association, ornaise, avait également été sollicitée, mais elle a refusé.

Pour illustrer, une foire aux chevaux, carte éditée en 1929.
(source : http://www.bmlisieux.com)

L'addition des quatre structures, sous le nom de «Cheval Normandie» devrait réunir 635 adhérents et s'étendre à toute la Normandie, haute et basse. Il s'agit selon Jean Muris, président de l'Adecno, de «simplifier les structures, faciliter les démarches, engager plus facilement des actions d'envergure, se préparer aux jeux équestres à Caen en 2014, et dynanimer les nouvelles installations, pour partie encore à venir, du centre de promotion de l'élevage de Saint-Lô». Une opposition, forte d'une quarantaine de personnes, a cherché à valoriser un «non» à cette dissolution de l'Adecno, avec surtout l'argument de créer et de valoriser un stud-book normand, refutant l'argument contraire qui soutient un stud-book national de selle français.

La filière économique du cheval de sport fait vivre quelque 3000 personnes, surtout dans la Manche.

Michel LE JEUNE