Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 690 209
Archives
3 novembre 2010

Point sur le Grenelle de L'Estuaire à Lisieux

L'Estuaire de la Seine s'étend de plus en plus : On peut même avec optimisme le considérer comme l'embryon, préfiguration de l'accouchement d'une future réunification normande.
TOUT CELA NE SERA POSSIBLE SSI EN NORMANDIE, NOUS AVONS LA CAPACITE DE PASSER "D'UNE LOGIQUE DE CLOCHERS à UNE LOGIQUE DE PROJETS". (cf citation
de Edouard Philippe , maire du Havre)
Le premier forum du Grenelle de l'Estuaire a eu lieu le mardi 2 novembre au parc des expositions de Lisieux. Ce forum d'une journée a permis de faire le point sur les dossiers engagés lors du Grenelle de l'Estuaire qu'avait initié Antoine Rufenacht. Le tourisme, l'éducation, la santé, la mobilité et l'écologie industrielle ont été au cœur des discussions.
[A noter que "Le comité des élus de l’Estuaire" s’est constitué bien avant la démarche du "Grand Paris", qui maintenant occupe un tant soit peu le devant de la scène]
Yuca de Taillefer.

Source : dépêches ANI
Dates : 2/11/2010 et 3/11/2010

LeHavreVite
Une belle affiche que cette Carte de Voeux...
Mais Pipo aussi.. Pas plus tard que ce Samedi 30 octobre entre 10h et 15h, il n'y avait qu'un seul
train desservant le Havre depuis Paris, via Dieppe (avec correspondance de 40 minutes à Rouen)
puis omnibus entre Rouen et Le Havre.... A quand le concret, et la fin des promesses ?

À de très nombreuses reprises, les représentants du comité des élus de l’estuaire accompagnés d’experts s’étaient retrouvés pour échafauder les axes communs de développement de ce vaste territoire qui recoupe deux régions administratives et trois départements. Un an plus tard, l’heure est venue de faire le point sur les actions du Grenelle de l’estuaire à l’occasion d’un premier forum qui a lieu à Lisieux ce mardi 2 novembre.

Les enjeux et contributions de l’estuaire de la Seine au Grand Paris pour en faire un projet fédérateur et non un puits de querelles ont été au centre des débats des élus réunis au parc des expositions de Lisieux (Calvados) : les débats ont été suivis par quelque 800 personnes sous la houlette d’Antoine Rufenacht qui vient de laisser le fauteuil de maire du Havre.

Au-delà de ce qui risquait d’apparaître comme des grands messes de bonnes intentions, quelques pistes de travail se sont dégagées. En matière touristique, les élus se sont engagés sur la définition d’une politique commune de valorisation du territoire.

L’idée est de faire que l’estuaire de la Seine devienne une destination touristique connue et appropriée par ses habitants. Pour une meilleure coordination et la mise en œuvre de ses actions, le comité a décidé la création de l’association « Tourisme Seine Estuaire » qui sera animée par une personne employée à temps plein à partir du 1er juin 2010. Au niveau industriel, les élus travaillent à la préfiguration d’une démarche d’écologie industrielle pour l’estuaire de la Seine, espace industriel français majeur.

Concrètement répète-t-on « l’objectif est, d’une part, de réduire les pollutions « à la source », et d’autre part, d’organiser les circuits de vie des produits afin que les déchets d’entreprises se transforment en matières premières pour d’autres ».

L’estuaire a l’ambition de s’inscrire dans une démarche exemplaire sur le plan national en termes de nuisance et de risques. S’agissant de la santé publique, qui est cœur des préoccupations sur un territoire défavorisé depuis longtemps au plan national, les élus attendent les conclusions d’une enquête sur les actions menées au niveau de la prévention et d’éducation.

Vers un axe exclusif politique Le Havre-Paris traversant une Normandie "de Gauche (PS)", dite "Fabiusie"... ?
[où l'on remarquera que les difficultés gouvernementales sur les réformes en cours, ont  remisés la Réforme des Collectivités (décentralisation Acte III, les recompositions pertinentes régionales..) à plus tard....]

A Paris en avril 2009 puis au Havre en juillet, à deux reprises, le chef de l’Etat avait souligné la nécessité pour Paris de s’ouvrir vers la mer. Il s’agit selon Antoine Rufenacht, encore président du Comité des élus de l’estuaire, de prendre le chef de l’Etat au mot. Ce qu’il résume par une formule : « Puisque vous l’avez dit, faites le ». Au-delà de la seule ligne à grande vitesse entre Paris et la mer, Antoine Rufenacht défend un axe séquanien « exemplaire » tant sur le plan économique et environnemental qu’au niveau de l’aménagement du territoire et du développement des savoirs. Il s’agit de faire, répète-t-on, une grande métropole maritime internationale au service de son territoire qui ne sera pas la banlieue de Paris mais un outil de développement du grand ouest, concurrent des places du Nord de l’Europe. « Le Havre a besoin de Paris et Paris a besoin du Havre », avait dit le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoé lors du colloque organisé le 4 mai dernier au Havre. Cet axe Seine va devoir travailler sur son propre développement en se dotant de la capacité à mobiliser l’ensemble des partenaires politiques, économiques et les acteurs sociaux.

Les trois places portuaires du Havre, Rouen et Paris, affichent leur volonté de travailler ensemble, a souligné le directeur du GPMR (Grand port maritime de Rouen), Hervé Deiss ; les chambres de commerces de l’axe Seine se mobilisent dans le même esprit de coopération, a repris le président de la CCI du Havre, Vianney de Chalus. Le jeune et nouveau maire UMP du Havre, Edouard Philippe, a usé pour sa première grande intervention publique de la formule volontiers partagée par les élus de l’estuaire : « Nous passons d’une logique de clochers à une logique de projets ».

Les Normands affichent désormais leur volonté de servir de porte maritime de Paris mais tout en s’assurant de leur propre développement. Au point que l’on s’est interrogé à Lisieux, sur la pertinence de la référence exclusive au Grand Paris qui donnerait le sentiment de satelliser la région normande. « Le Grand Paris donne des boutons à certains élus parisiens, il ne s’agirait pas que l’épidémie s’étende à notre région », a lâché Antoine Rufenacht soucieux d’éviter que le projet ne devienne un terreau de querelles en Normandie. La terminologie “Axe Seine“, voire de “Grand Axe Seine“, semble retenir l’attention des élus Normands et ne devraient pas heurter les Parisiens, puisque comme chacun sait Paris est aussi traversée par la Seine.

Site dédié :
http://www.grenelle-estuaire.fr/
Site pour avoir des informations :
Site du grand Paris maritime
http://www.aurh.aso.fr

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Le samedi 27 novembre à 14 h, à la Halle aux Toiles, il y aura une conférence organisée par l'association Le Pommier que préside Bruno Devaux, sur le sujet : des trains, des gares ? Quelles perspectives quels enjeux pour le Rouen de demain ?<br /> Des questions seront posées et si des personnes veulent se joindre à cette manifestation, il n'y a aucun problème. C'est entrée libre.
Répondre
F
La Normandie local technique du Grand Paris? Nouvelle "Neustrie"? au seul profit d'une "Séquanie"?<br /> <br /> Revenons sur terre: il y a les territoires normands, villes et campagnes, littoral et arrière-pays avec un potentiel logistique maritime, industriel ou culturel de première ordre et il y a la région parisienne, mégalopole de 12 millions d'habitants...<br /> <br /> Pour rester sur terre et éviter "l'effet Grenelle" (blablablabla...) il faut ici et maintenant, des projets: la formule d'Edouard PHILIPPE nouveau maire UMP du Havre est donc heureuse: "passer de la logique de clochers à la logique de projets"<br /> <br /> Les enjeux pour, enfin, faire émerger un projet régional normand ne manquent pas: <br /> <br /> Faire de la Normandie la première région maritime de France et la fenêtre océane du Grand Paris ou comment la réunification de la Normandie devient un enjeu national!<br /> <br /> Le TGV et la modernisation ferroviaire normande, la construction d'un réseau métropolitain de villes ; l'avenir de nos universités; donner un avenir à la jeunesse normande; la reconversion et la modernisation de nos industries, faire en sorte que le premier port français reste en France donc en Normandie, etc... Voilà les défis qui devraient écarter les plus lucides de nos élus de tout tentation "clochemerlesque"...<br /> <br /> Ainsi, sur l'affaire essentielle du TGV, il serait donc judicieux de répondre aux inquiétudes de Monsieur DESTANS, le président PS du conseil général de l'Eure qui a écrit à tous les grands élus de Normandie afin de leur rappeler que le territoire de l'Eure, qui va accueillir l'essentiel des nouvelles infrastructures ferroviaires (le fameux "Y" normand d'un TGV Paris-Rouen-Caen-Le Havre),... ne doit pas être oublié!<br /> <br /> Un comble qui démontre l'urgence de ne pas confondre Normandie et... Fabiusie: Jean-Louis Destans est pourtant membre du même parti qu'un certain Alain Levern! En tout cas, Antoine Rufenacht, avant de laisser son siège de maire du Havre, a fait savoir qu'il acceptait finalement la perspective de la gare TGV Rouen rive gauche... <br /> <br /> La tentation du clochemerle ne viendra donc plus du Havre tant il est désormais clair que le port du Havre aura besoin de l'appui des élus bas-normands pour assurer son parfait désenclavement pour ne pas être totalement dépendant de la seule logique axiale "séquanienne": face à Anvers ou Rotterdam, être le "port naturel de Paris" ne suffira pas, il faut ambitionner d'être l'avant-port européen... en réunifiant l'estuaire de la Seine et en organisant la logistique de tout l'ouest français jusqu'en Espagne.<br /> <br /> La tentation du clochemerle ne doit surtout pas venir de l'Eure dont les élus, conseillers généraux en tête, ne devraient songer qu'à adhérer à l'association de promotion du TGV Paris-Normandie (ça coûte 10 euros) ou à entrer dans l'association "Normandie Grande vitesse" créée par les élus bas-normands: l'Eure, "porte de la Normandie", a finalement les mêmes intérêts que le reste de la Basse-Normandie...<br /> <br /> Enfin, la tentation du clochemerle ne doit jamais venir, je dis bien, JAMAIS ! venir de Rouen "la ville au cent clochers" mais qui a surtout toutes les qualités requises pour être la grande métropole régionale d'une Normandie réunifiée!<br /> <br /> A condition, que l'on soit enfin capable de formuler à Rouen un projet régional digne de ce nom pour que la première agglomération normande soit acceptée comme telle par Caen et Le Havre dans le cadre d'un réseau métropolitain de villes réinventant la notion de "capitale régionale":<br /> <br /> Concrètement Rouen a tout intérêt à participer à la construction d'un projet normand si l'on veut que la première capitale historique normande soit un véritable carrefour logistique, ferroviaire à l'ouest de Paris pour organiser la dimension maritime de la région parisienne: si Rouen sombre à nouveau dans les méandres du localisme campanaire, les tours de la Défense seront toujours plus hautes et plus puissantes que les clochers de Rouen!<br /> <br /> Conclusion: tant à Caen, au Havre qu'à Rouen ou Evreux, on doit, plus que jamais, penser à la "Réunification" pour mettre en oeuvre un projet régional normand: le contraire n'a jamais été possible mais réunification ou pas, il est vraiment devenu urgent d'arrêter de ne rien faire ou pire! de saboter le désir de faire enfin des choses ensemble, en Normandie!
Répondre
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité