La haute Normandie encore une fois oubliée

Fabius, le Président de la CREA, peut s'indigner mais peut-être qu'il comrpendra enfin qu'avec Le Vern à la Présidence de la région haut-normande, la région  restera inaudible. A petites régions, petits projets... Le Vern n'est pas Normand et il n'aime pas l'idée de la Normandie.

Fabius se réclamant de la Normandie sans jamais avoir oeuvré pour elle devrait s'affranchir de Le Vern et lui opposer sinon lui imposer une vision normande.

En attendant c'est toujours les Normands qui font les frais de l'attentisme fabusien et de l'immobilisme de Monseigneur qui pourra toujours s'étonner que la SNCF ne s'intéresse pas à la ligne Le Havre-Rouen-Paris et encore moins au développement de sa demie région.

C'est dans

Michel H. A. Patin

Comments

[Hastings]

Les Fabius,Le Vern etc... sont des gens intelligents,mais leurs mentalités politiques datent du début du XXième siècle.Les idées,le monde changent,les consciences évoluent,est ces localistes,plus ou moins arrivistes,ne voient rien venir.Seuls comptent leur égo et leur intérêt.Fabius est un bourgeois parisien qui vient faire joujou chez les petits,les ploucs quoi!Le Vern,est un fonctionaire,têtu,à la vision étriquée,qui pense Parti politique avant Normandie.Qu'ils n'oublient pas qu'ils sont au service du peuple,et non l'inverse!

[Yuca 2 Taillefer]

Quel que soit son bord politique, on peut reconnaitre les qualités de Fabius.
Mais il devrait être regardant aux manques des responsables normands.. responsables aux manettes qu'il soutient...

Il est vrai que pour Fabius, et à son crédit son aveu "la politique nationale m'intéresse, la politique niveau local ça m'amuse..."

La politique de repli de la caserne de Le Vern, et de sabotage systématique de la Normandie, au niveau local, c'est donc "amusant" ??

Fabius devrait se rendre compte qu'il ne sert à rien de venir pleurer sur les échecs locaux dans le Paris Normandie sur les insuffisances des demi-politiques normandes qu'il cautionne au nom de la solidarité de parti ! On a connu Fabius plus inspiré !

Les Normands paient des imptots et les résultats sont anéantis par ce genre de comportement contre-productif.. ça suffit !!!

Yuca De Taillefer.

[Léo Le Passant]

Je n'ai pas trouvé la carte de tous les projets déposés, mais celle des projets lauréats. On constate toujours les régions bien loties et les dézerts!

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid25013/localisation-des-projets-investissements-excellence.html

Comme disait la chanson, tous en coeur:
"C'est ça,c'est ça,c'est ça la France!...

[Florestan]

Cléon passe à l'électrique
PARIS NORMANDIE

Publié le jeudi 03 février 2011 à 07H52

C'est officiel depuis hier. L'usine Renault de Cléon obtient la fabrication du futur moteur électrique du groupe, commercialisé en 2013.


Le moteur électrique suscite curiosité et enthousiasme chez les salariés de l'usine Renault qui obtient la fabrication du moteur 3e génération


Entrée P4 de l'usine Renault à Cléon. 13 h 30, sortie des équipes du matin, arrivée de celles de l'après-midi. L'heure du plus important chassé-croisé de la journée et le moment choisi par la direction pour exposer un Kangoo Z.E, première génération de véhicule électrique de la marque. Le moteur est acheté à Continental. Le véhicule est monté à Maubeuge. Rien à voir avec la génération 3 qui, elle, concerne le site puisque depuis mardi soir, il est acquis que c'est ici que sera fabriqué le futur moteur, celui qui équipera notamment le modèle Zoé. Sortie annoncée en janvier 2013. Autant dire que la nouvelle ne laisse pas de bois les salariés.
Même si le Kangoo exposé fait déjà figure de dinosaure au regard de ce qu'annonce la marque, les « Renault » sont nombreux à plonger le nez sous le capot du petit utilitaire. Ici, s'il y a un sentiment qui ne faiblit pas, depuis plus de 50 ans, c'est la fierté : « Fier que Renault soit le premier constructeur sur le marché et Cléon la première usine mécanique à se lancer. C'est un projet intéressant et innovant », résume Thierry. Comme d'autres, il n'a pas attendu ce jour pour s'intéresser aux projets électriques de la marque. « Je suis même allé au Salon de l'auto pour découvrir les modèles », raconte Jean-Louis.
Et Zoé l'a bien plus convaincu que ce Kangoo classique « bidouillé pour y ranger un moteur électrique. Les modèles conçus pour l'électrique sont bien plus intéressants, surtout dans la gamme des utilitaires. Cela peut être très rentable ».

Satisfaction partagee

Salariés, délégués du personnel et direction affichent à cette occasion un même enthousiasme. Certes, des questions se posent encore sur les conditions de développement du moteur (lire par ailleurs) mais il est clair que le nouveau produit ne laisse pas indifférent. « Entre le R9M, le diesel que nous commençons bientôt, (NDLR : en mars précisait hier la direction) et le moteur électrique, on a de quoi voir venir. Cela dit, il va sûrement falloir suivre des formations… C'est toujours intéressant. Parce que là, c'est pas en regardant ce kangoo qu'on en saura plus », plaisante Eric.
Satisfaits de la décision du groupe, les salariés avouent plonger dans l'inconnu. Mais un inconnu qui annonce quelque espoir après les années noires de 2009 et 2008.


La question de l'emploi

Délégué CGT des salariés de l'usine Renault -Cléon, Régis Louail réagit à l'annonce de l'arrivée du moteur électrique. Si la décision du groupe Renault le satisfait pleinement, le syndicaliste reste dans son rôle, inquiet des conséquences ou absence de conséquence sur l'emploi.


Maintenant qu'il est assuré que Cléon montera le moteur électrique de Renault, qu'attendez-vous de cette décision?
Régis Louail : «Déjà, forcément, c'est une bonne nouvelle pour nous. Et il n'y en pas si souvent. La dernière fois c'est quand nous avons obtenu le nouveau moteur R9M qui va être commercialisé dès avril. Il y avait eu alors de gros espoirs mais à l'arrivée, on se rend compte que les emplois qui vont y être consacrés ne compensent pas ceux qui seront supprimés dans d'autres secteurs.»


Ces deux nouveaux produits sont pourtant censés freiner l'hémorragie de perte de salariés sur le site…
«C'est effectivement la question que nous posons chaque mois à la direction en comité d'établissement. Mais nous n'avons toujours pas obtenu de réponse. Aujourd'hui, nous sommes 3900 salariés (200 de plus avec ceux de la fonderie). C'est cinq dernières années nous avons perdu 1200 emplois dont 130 l'an dernier. On ne voit pas comment les récupérer.»


Comment se prépare l'arrivée du moteur électrique?
«C'est encore très flou. Nous savons que la capacité de production est de 100 000 moteurs par an sans savoir qui sera transféré sur cette production ni quelles formations sont prévues. Nous attendons que ce moteur nous soit officiellement présenté en espérant que nous aurons ces réponses.»



Propos recueillis par P. Bertrand. Et aussi