PETROPLUS: entre ESPOIR et RESIGNATION...

Pour, surtout, continuer d'agir face au silence du Gouvernement et après les déclarations à l'emporte pièce d'un président demi-régional que l'on ne présente plus...

Mercredi 26 septembre, Arnaud Montebourg (après le passage de Jean-Luc Mélanchon... ) se rendra sur le site de la raffinerie normande en tant que ministre du "redressement productif".

Pour l'intersyndicale CGT; CFDT; CFE-CGC qui veille depuis plusieurs mois avec beaucoup de responsabilité à l'intérêt général de ce site industriel majeur,  cette visite du ministre est  "un rayon de soleil entre deux nuages"...

Mais ce qui ne passe pas ou qui ne passe plus, c'est le silence du Premier ministre ou du Président de la République sur ce dossier: "De nombreux salariés sont très remontés face à ce silence, cela étant pris pour un manque de respect à leur égard. Est-ce par indifférence ou par maladresse?" s'interrogent les porte-parole de l'inter-syndicale de Pétroplus...

En effet, avec le silence radio du gouvernement les salariés du site normand de raffinage ont dû maîtriser leur inquiétude sinon leur colère suite aux propos de monsieur LE VERN (encore lui...) qui émettait des doutes quant à la capacité des repreneurs déclarés à reprendre la raffinerie rouennaise (NETOIL basée à Dubaï et APG basée à Hong-Kong: c'est vrai... ça peut faire frémir...) alors que c'est au tribunal de commerce de Rouen d'en juger le 2 octobre prochain.

550 salariés normands attendent leur sort... Et l'intersyndicale de Pétroplus cherche à distinguer les "amis, les ennemis et les... faux-amis": beaucoup d'énergie dépensée alors que le raffinage est une industrie stratégique pour l'indépendance énergétique nationale: Arnaud Montebourg devrait le comprendre aisément.

Et l'inter-syndicale de Pétroplus de préciser que cette visite de M. Montebourg est "une éclaircie", dans une période "où nous devons combattre ceux qui prennent un malin plaisir à mettre des bâtons dans les roues d'un sauvetage de nos emplois et de notre site"

(source: fil-fax Normandie,  n°4403 /n°4404 /n°4407 /n°4409)

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On osera donc ici un petit conseil à Monsieur LE VERN concernant l'avenir de la Normandie en général:

Qu'il se taise! (jusqu'en 2014...)