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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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13 décembre 2012

Annie ERNAUX: une colère normande...

A l'occasion de la sortie aux éditions Gallimard d'un volume rassemblant  l'oeuvre littéraire d'Annie ERNAUX, l'Etoile de Normandie voudrait enfin saluer l'oeuvre de l'une de nos écrivains les plus lucides.

Annie ERNAUX sortie de la terre cauchoise est normande: ça veut dire avoir en soi le feu dévorant d'une vérité intérieure qui, entre deux longs silences, blesse les oreilles, ou avec des mots,  blessent nos yeux... Ca veut dire être de la terre de Maupassant qui avait déjà cette lucidité cruelle quand il décrivait ses paysans normands qui se croyaient toujours plus malins mais que le Destin rendait cocus jusqu'à la Mort.

 

Ca veut dire naître socialement dans la scène inférieure, la Normandie, en avoir eu honte comme tous les provinciaux qui "montent" à la Capitale. Sauf que la normande Ernaux fut la seule ou presque à dire que cette "montée" n'était pas une assomption glorieuse mais un cheminement parfois sordide contre soi-même: honte et culpabilité d'être une fille de ploucs incultes, honte d'avoir eu honte ensuite... 

Lire ERNAUX est indispensable pour tout Normand qui voudrait se reconquérir soi-même. Pourquoi? Parce qu'Annie ERNAUX est en colère, une juste colère pour nous tous ici en Normandie et partout ailleurs où le mépris puissant a fait saigner ou fait encore saigner une terre et ses habitants.


Florestan.

 

Un très bel entretien  avec Annie ERNAUX paru le 12 octobre 2011 est à lire sur le site "Rue 89":


http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2011/12/10/annie-ernaux-passion-amoureuse-et-revolte-politique-vont-de-pair

Annie Ernaux : « Passion amoureuse et révolte politique, cela va de pair »

 

Blandine GROSJEAN | Redchef adj Rue89
 
Honte sociale, lutte des classes, Mélenchon, sexe, écriture : à l’occasion de la parution de l’anthologie « Ecrire la vie », Rue89 a rencontré l’écrivain Annie Ernaux.

Annie Ernaux aux éditions Gallimard à Paris, le 6 décembre 2011 (Audrey Cerdan/Rue89)

Elle est assise dans la pénombre d’un orage hivernal, au bureau de Gaston Gallimard, et de sa vie dont nous parlons, de sa colère immense d’être née de ces parents-là, de l’amour qui font tous ses livres depuis « Les Armoires vides », il semble que c’est la honte qui prend le dessus.

La honte sociale, elle s’en est vengée en écrivant : écrire ce n’était pas un désir, mais une volonté. Mais la honte d’avoir renié ses parents, de les avoir détestés d’être si vulgaires, sales, incultes et gauches avec leur amour, d’avoir quitté très tôt leur monde sans jamais appartenir à celui des autres (ceux qui avaient des salle de bains, des mères parfumées et un peu artificielles qui disaient « sensas »), elle ne s’en est pas défaite. Elle l’a fouillée avec une impudeur et une liberté totales.

Annie Ernaux est une écrivain engagée, une écrivain marxiste et féministe. Mais cela n’a aucun sens de la présenter ainsi, tant sa langue est sienne et intérieure. Les textes très intimes – sur l’avortement, l’aliénation amoureuse – qui ont suivi « Les Armoires vides » ou « La Place » ne l’ont jamais empêchée de cuver la révolte politique.


« Ecrire la vie » d’Annie Ernaux

« Ecrire la vie », que Gallimard publie dans la collection Quatro, regroupe l’œuvre littéraire d’Annie Ernaux, dans l’ordre de sa biographie, non de la publication de ses livres.

Il y a, pour ouvrir cette anthologie, une cinquantaine de pages où se superposent des extraits inédits de son journal et des photographies.

Avant de rentrer dans sa maison de banlieue qui ressemble aux villas de ces filles du Havre qu’elle haïssait, elle se plie docilement à la séance photo. Et remercie Audrey Cerdan (photographe de Rue89) de la traiter gentiment.

Rue89 : Vous vous voyez dans le métro avec le regard de l’enfant que vous étiez. Et vous n’aimez pas la femme élégante, cultivée que la fille d’épiciers d’Yvetot est devenue. Est-il donc impossible de se réconcilier ?

Annie Ernaux : Eh bien non, c’est pas possible. Je me dis que voilà, la coupure est à l’intérieur de moi. Ce sont deux mondes irréductibles. La lutte des classes est en moi. J’ai un mode de vie, une façon physique d’apparaître qui est celle de la classe dominante, je vais pas me le cacher. Mais je sais quelle était ma vision de petite fille, d’adolescente, et ce n’est pas réconciliable. Ma mémoire est dans un monde et ma vie est dans un autre et ça, c’est insupportable.

Voyez, ce matin je sors de chez moi pour prendre le RER, et je vois qu’une grosse maison se construit. Il faisait très froid. Je vois un garçon avec une brouette. Immédiatement, je n’ai pas besoin de penser, me revient que travailler de ses mains c’est dur, c’est très, très dur. J’ai vu mon père travailler de ses mains, et pourtant je viens là, à Gallimard. Il n’y a pas de réconciliation, sinon sur un plan politique. Mais intérieurement, ce n’est pas possible.

Vous sentez-vous « traître » à votre classe ?

Je vais pas dire que je me sens traître, mais j’ai tout de suite conscience qu’il y a des mondes ennemis, des classes sociales, qu’il y a de la liberté d’un côté et de l’aliénation de l’autre. Oui, j’ose employer ce terme marxiste, et on va pas me la faire « Mais non, il est très heureux cet homme qui fait des choses de ses mains. »

Et en continuant sur le chemin du RER, je me disais : mais pourquoi je pense toujours comme ça ? Ça sert à quoi d’avoir vu ce garçon, d’avoir pensé à ça ? Ça ne m’empêche pas de vous rencontrer, de parler, d’avoir l’usage de la parole, de proférer des choses révoltées. Mais il faut que ça aille au delà.

Est-ce qu’on s’échappe un jour du dimanche d’Yvetot, des dimanches d’une enfance ?

Le dimanche, c’est sans doute... Le dimanche ça dépasse le lieu, l’ennui, l’attente. C’est un trou le dimanche, c’est métaphysique le dimanche, c’est un leitmotiv de ce que j’écris. J’aimais beaucoup le mot dimanche quand j’étais petite fille et en même temps, ça a été très lié à des jours sombres, d’avoir l’impression de saisir le cœur du temps de la vie. J’ai commencé d’écrire un dimanche plusieurs fois.

C’est là où on devrait se poser toutes les questions possibles, car le travail s’arrête. Tout peut arriver le dimanche. Pendant longtemps il n’y a pas eu de loisirs. Aujourd’hui, les gens fuient. Noël approche et ils vont se précipiter dans les magasins pour éviter cet ennui du dimanche. Quand on fait la révolution, c’est pour qu’il y ait un dimanche, le grand dimanche, non ?

L’instruction, sortir de son milieu, acquérir les codes sociaux et physiques : la grande affaire de votre vie. Mais aujourd’hui, n’est-ce pas tout simplement l’argent qui anime les combats ?

Pas seulement. J’ai bien aimé le film de Guédiguian, « Les Neiges du Kilimandjaro ». Il a posé en des termes qui ne sont pas forcément les miens, avec une bonté qui est peut-être excessive (moi j’aurais préféré plus de dureté), cette question de la coupure entre ces jeunes dont les parents sont des petites gens, qui vraiment ont du mal à s’en sortir, et ceux qui sont des héritiers, qui possèdent la culture et les réseaux sociaux.

Qui, selon vous, porte politiquement les attentes, les désirs de ces petites gens ?

Personne, ou alors il faudrait dire, hélas, Marine Le Pen, mais on va pas dire ça... Le Front de Gauche, si, bien sûr, c’est lui seul. Je vais voter Front de Gauche, Mélenchon, car il reprend une parole, communiste mais pas seulement, qu’on n’entendait plus.

Vous dites que vous avez été une mauvaise enseignante. Qu’avez-vous transmis, si ce ne sont les lettres, socialement ? Le désir de s’élever, de s’en sortir ?

Dans votre question, je me pose moi une question. Quelle conscience avais-je de m’élever en étant bonne élève, en étant la meilleure à l’école ? D’où me venait cette certitude ? Il y avait des injonctions plutôt que des certitudes : « Si tu travailles bien en classe, tu seras mieux que tes parents, tu ne serviras pas au bistrot. »

Comme j’étais dans une école privée, il y avait aussi un autre discours : c’est le bon dieu qui m’avait donné l’intelligence, il fallait que j’en fasse quelque chose. C’était un discours valorisant dans le fond.

Quand j’ai commencé à enseigner, on avait un discours de l’inné, des dons. Certains sont faits pour réussir et d’autres, non. J’ai participé de cette croyance. Aujourd’hui, je pense que l’école est un instrument de promotion personnelle pour les classes intellectuelles supérieures, pas pour les autres.

Vous avez reconnu dans vos classes des filles ou des garçons qui vous ressemblaient ?

Absolument. Je ne faisais rien de particulier, seulement leur donner le plus de confiance possible en eux. Ça se marquait à l’oral, la maîtrise de l’oral c’est un marqueur d’origine sociale, la facilité de langage. J’ai eu la chance de commencer par des classes qu’on n’appelait pas encore « de relégation », des classes d’aide comptable, de secrétariat.

C’était un lycée classique-moderne-technique, dans une petite ville de 7 000 habitants, en Haute-Savoie, avec des élèves très difficiles, des classes de quarante. Et ça a vraiment été un grand choc. Le français pour eux n’était pas aussi important que la compta ou apprendre à taper. Et là, j’ai compris que la culture que je leur transmettais ne s’imposait pas à tous.

Et puis et puis il y avait ces sixièmes, où certains parlaient en patois savoyard. Il y avait beaucoup d’enfants d’ouvriers. J’ai vu le décalage immense avec les lycées de centre-ville de Lyon où j’avais fait mes stages. Il y a eu un retournement, moi aussi j’avais été une élève qui ne savait pas s’exprimer, ne comprenait pas les mots que les maîtresses utilisaient. J’ai écrit « Les Armoires vides » en étant professeur. Enseigner m’a vraiment donné envie d’écrire.


Annie Ernaux (Audrey Cerdan/Rue89)

Dans votre vie, il y a quelque chose d’assez frappant pour moi, vous n’avez pas eu d’amies quand vous étiez jeunes.

Non...

Dans « L’Evénement », le récit de l’avortement, pas une amie, copine à qui vous confier. Vous passez trois mois de solitude totale.

Il faut se remettre dans les années d’avant Simone Veil, d’avant 68. C’était quelque chose de terriblement honteux, criminel. Ce n’est pas seulement mon cas personnel : la plupart du temps, les filles qui avaient recours, elles ne pouvaient pas l’ébruiter.

Dans tous vos textes et les parties de votre journal que vous publiez, il y a une première vraie copine du quartier dont vous vous éloignez dès l’adolescence, et ensuite, une ou deux filles qui partagent avec vous l’isolement, l’humiliation sociale.

Effectivement, mais tout de même, voyez, cette amie du collège qui est en photo dans le livre, nous nous nous sommes revues presque cinquante ans après, et c’est seulement à ce moment que nous avons tout dit de la honte. Et elle, elle avait encore plus honte, c’est seulement là qu’on parle, cinquante ans après. On aurait pu, mais on ne pouvait pas, c’est ça la question. Les dominants ils ont une complicité, ils ont les mêmes intérêts. Tandis que quand on est dominé, comme nous l’étions, sans sentiment de classe politique, on le cachait et on le taisait.

Elle était fille de paysan, moi d’épicier. On n’avait pas cette conscience de classe plus active que possédaient mes cousines filles d’ouvriers. Elles étaient plus agressives, plus revendicatives.

Vous en voulez à vos parents de vous avoir mise dans une institution privée où vous vous êtes retrouvée totalement isolée et différente des autres ?

Je leur en ai voulu après être sortie de ce pensionnat. Je voulais en sortir, je ne voulais surtout pas faire ma classe de philo dans cet établissement religieux.

Quand je suis arrivée au lycée de Rouen, la souffrance sociale que je vivais à Saint-Michel a continué, et s’est même aggravée, c’est ça qui était terrible. Rouen, c’était un lycée bourgeois dans une ville bourgeoise. Les professeurs étaient infiniment supérieurs à ceux de mon établissement précédent, en français, en histoire-géo n’en parlons pas, en physique. Vraiment, il régnait un état d’esprit tellement plus ouvert.

De l’autre côté, il y avait dans cette classe de philo une majorité de filles de la grande bourgeoisie de Rouen, trois filles de médecins, la fille du préfet. C’était impalpable, mais ça contredisait l’idéal égalitaire de l’école laïque publique. Elles ne disaient pas bonjour, elles formaient des petits groupes, je n’en étais pas.

A Rouen, j’ai eu une amie durant deux, trois ans, fille de représentant. Et là vous touchez quelque chose d’assez intime : elle ne m’a jamais invitée chez elle. Après, j’y ai pensé. Elle devait avoir une forme de honte, comme moi, mais moi je l’ai invitée chez moi.

Vous savez, c’est un sentiment de honte le sentiment de classe, de mon temps c’était très diffus, on éprouvait ça de façon solitaire, personnelle.

Très jeune, les garçons représentent une façon de conquérir cet autre monde, en tout cas de l’approcher et de s’emparer de ses codes.

Je ne pense pas que ça se soit passé comme ça. A l’âge où j’ai envie d’aller avec les garçons, il est évident que je ne veux pas aller avec un ouvrier. Je fais mon petit barème intérieur, je dois dire c’est assez stupide, je me fonde sur des critères nuls : la façon de s’habiller, de parler, pour m’apercevoir que ce sont de cruches. C’est vrai, je capte leurs codes, j’essaye de savoir si ça vaut le coup.

Ce qui n’était pas possible avec les amies, ce rapprochement, devient possible avec la sexualité ?

Jusqu’à un certain point. A une époque où on se marie, venant d’où je viens, il ne peut pas être question que j’épouse quelqu’un de bourgeois. Et pourtant, je le ferai quand même.

Devient-on orphelin de son père et de sa mère différemment ?

Ma mère, la perdre, c’est vraiment perdre quelque chose d’immense, son corps. C’est perdre une forme de double de soi, celle qui était en tant que femme avant moi, et ça se joue sur tous les plans, un plan charnel, le plan de la loi – ma mère était la loi : ce qu’il faut faire et pas faire, elle était comme Dieu. Elle est morte, Dieu est mort aussi.

Mon père, lui, représente ma classe sociale, la classe dont je suis issue. C’est quelqu’un qui portait le monde paysan, le monde auquel ma mère voulait échapper, et elle a tout fait pour y échapper. Mon père non, et il avait aussi une culture ouvrière. Très certainement il était animé par une haine de classe à l’égard de la bourgeoisie.

La honte qui le nourrissait, je la raconte. Un voyage-pèlerinage à Lourdes, une scène dans un restaurant où les gens riches du groupe sont bien servis car ils prennent le menu à la carte, et nous, personne ne prête attention à nous car nous sommes au menu. Il ressortait ça souvent, avec des mots d’une extrême violence sur les « bonnes femmes couvertes de bijoux ».

Etre orpheline de son père, c’est être dépositaire de cette haine de classe, encore plus.

Cela vous arrive de vous retrouver « au menu » dans un restaurant de Limoges ?

Je revis souvent des situations où je me sens exclue, alors que je ne le suis pas. C’est parce que je ne suis pas à ma place, je ne me sens pas à ma place, d’une façon ou d’une autre. Et maintenant, ça ne m’intéresse pas, je n’en souffre plus car ça ne m’intéresse pas d’appartenir à ce monde. Je n’ai jamais voulu en faire partie, sauf au moment où j’ai voulu y accéder. Mais à peine entrée, je n’ai eu de cesse de vouloir en sortir.

Vous dites : « Le luxe c’est de pouvoir vivre une passion. » Elle vous a éloignée d’une écriture politique, diriez-vous ?

J’écris ça à la fin de « Passion simple ». Au moment où je vis cette passion et où je l’écris, je suis également très engagée contre la guerre du Golfe. Mais oui, à un moment la vie amoureuse prend le dessus, dans l’écriture, mais pas dans la vie réelle. La passion amoureuse et la révolte politique, cela va de pair.

Et le sexe ?

La sexualité, l’usage de la sexualité, l’acte sexuel a une sorte de vertu pour moi de dégrisement, de vision froide, comme si on atteignait le cœur des choses, que ni le bien ni le mal n’existent. C’est cette expérience-là, et pour moi presque toujours c’était le désir d’écrire après, de façon violente.

L’acte sexuel permet d’accéder à la connaissance, que ça soit du bien ou du mal, peu importe.

Le dernier mot du livre est « sauver ». Sauver par l’écriture ?

Il n’y a pas que l’écriture qui sauve... J’ai fait partie de cette génération en 68 qui pensait : il faut faire table rase. Justement non, je crois qu’il faut transmettre. Par un mode de vie qui serait différent, qui ne soit pas dans l’urgence ni l’effacement permanent de ce qui vient de se passer, dans la consommation. Où les gens trouvent-ils le temps de réfléchir, de faire des liens ? On ne peut pas échapper à la politique et il faut y réfléchir.

Cette période que nous vivons, avant la présidentielle, ça me paraît nul comme période, et je crois que la majorité des gens le savent. Ça ne va rien changer, on s’étourdit avec ça, c’est une imposture. Entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, je ne vois pas assez de différences.

Vous voterez Hollande au second tour ?

Je ne sais pas encore.

Très souvent, vous voyez, on se demande pourquoi est-ce qu’on vit comme ça. Pourquoi est-ce qu’on se laisse complétement avoir par les dimanches où on va tous se précipiter dans les magasins, on va profiter des bons de réduction, des promotions. Comment casser ça, comment trouver plus de plaisir à faire la révolution qu’à aller acheter dans les magasins le dimanche ?


Annie Ernaux (Audrey Cerdan/Rue89)

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Commentaires
M
e pourrais faire miennes les paroles de Annie Eranux dans cette interview, tellement je me sens bouleversée suite à la lecture. Je suis issue d'une famille très modeste, d'un village rural (de la Brie) de 700 habitants après guerre, aujourd'hui englouti dans une ville nouvelle. Je partage absolument tout ce que Annie Ernaux exprime à propos du changement de milieu social par la réussite "aux études". Surtout fait savoir que son mal être perdure... Je suis professeur agrégée de sciences de de la Vie et de la <br /> <br /> Terre. Aujourd'hui, j'ai tout pour être heureuse, et pourtant ... merci Annie Ernaux d'oser écrire, ce qui n'est pas politiquement correct. bravo !
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