Les lecteurs de Paris Normandie sont IMPRESSIONNANTS!
Le site internet de Paris-Normandie propose depuis quelques jours à ses lecteurs de voter sur le thème du festival "Normandie Impressionniste"...
Or on apprend que 52% des votant ont coché la case: "ça ne m'intéresse pas"...
http://www.paris-normandie.fr/Communautes-Votes
On en concluera (provisoirement) que:
1° Les Japonais, les américains, les anglais, les Brésiliens, les Russes, les Chinois, les Italiens, les Allemands, les Espagnols, les Neérlandais, les Belges et tant d'autres qui sont venus en masse lors de l'édition première de Normandie Impressionniste en 2010 ont plus de curiosité pour le patrimoine culturel normand ou suscité par la Normandie que les habitants de la Normandie...
Les Anglais disent d'ailleurs aimer la France mais pas les Français... Faudrait-il faire le même constat avec la Normandie?
2° L'évidence normande et la notoriété exceptionnelle du patrimoine culturel normand sont des évidences surtout pour ceux et celles qui n'habitent pas en Normandie. Normandie Impressionniste a pour but aussi une certaine "reconquête de soi" à destination des habitants de la Normandie pour qu'ils se sentent une fierté normande à partir d'une contemplation esthétique:
c'est un beau projet qui fut d'ailleurs le projet de toute une province normande dès la fin du XVIIIe siècle quand la Normandie permet à la fois de refonder une identité régionale après la Révolution française et de servir de lieu de naissance au tourisme culturel, notamment celui des Anglais désireux de retrouver leurs racines historiques dans la contemplation de l'architecture de l'époque ducale mais aussi dans la contemplation des beautés naturelles du littoral normand (recherche du pittoresque et du sublime: les hautes falaises d'Etretat ou la baie du Mt St Michel c'est beau et en même temps ça fait peur...)
Le Mont St Michel d'après John Sell Cotman (1782- 1842)
Vue générale du port et de la ville de Dieppe par le touriste et peintre John Sell Cotman
3° Ce piètre intérêt des lecteurs du site Paris-Normandie est aussi symptômatique de l'échec des cadres étriqués seino-marin ou Ooooh (normand) dont on rebât les oreilles et les yeux de nos concitoyens normands habitant cette portion orientale de la Normandie: le costume normand est beaucoup plus large, trop peut-être pour certains manipulateurs professionnels d'images collectives, autres communicants pondeurs de logos sur papier glacé... Les vrais responsables sont, bien entendu, ces satrapes de circonscription, véritables néo-féodaux qui ne veulent surtout pas entendre parler de Normandie ou d'unité normande sous prétexte de revenir au Moyen-Age... L'avenir serait à la gestion quotidienne micro-locale des besoins de banlieusards dominés par le Grand Paris et puis de toute façon, les réjouissances et les plaisirs de l'art, ça n'intéresse pas les chômeurs qui auraient d'autres urgences que celle de contempler un ciel d'Eugène Boudin...
L'un voudrait flinguer le Comité Régional de Tourisme qui rayonne comme il peut sur toute la Normandie: il s'appelle Didier Marie, le seino-marin pas marrant mais vraiment pas marrant du tout!
L'autre est un président demi-régional que l'on ne nommera pas puisqu'il n'a même pas fait l'effort de venir dimanche dernier à l'inauguration du festival Normandie Impressionniste au musée des Beaux Arts de Rouen: les absents ont toujours tort!
Imaginez donc l'inimaginable! Un président de la région Bretagne qui décline l'inauguration d'un festival international valorisant la culture celtique et bretonne...
Précisons que Laurent Beauvais, président de région en Normandie (CRBN) lui, au moins, était bien présent pour l'inauguration de Normandie Impressionniste, démontrant, une fois de plus, qu'il y a bien en Normandie un président de région de trop!
Les horsains du Monde entier amoureux de la Normandie sont donc les bienvenus chez Nous!
Voir l'article de Paris Normandie sur l'absence du C... Impressionnant:
Publié le dimanche 28 avril 2013 à 16H24
Inauguration du deuxième festival Normandie impressionniste avec l'exposition Eblouissants reflets au musée des Beaux arts de Rouen, en présence de Laurent Fabius ministre de l'intérieur, Pierre Berger président du festival, Valérie Fourneyron ministre des sports...
Stéphanie Péron
ROUEN (Seine-Maritime). Si on s'en tient aux absences annoncées de François Hollande et d'Aurélie Filippetti, il ne manquait pas grand monde des personnalités politiques qui comptent en Normandie ce dimanche 28 avril au musée des Beaux Arts de Rouen.
En première ligne, Laurent Fabius, ancien premier ministre et actuel ministre des Affaires étrangères. Le créateur du festival Normandie Impressionniste en 2010 à l'époque où il occupait le poste de président de la Communauté Rouen Elbeuf Austreberthe (Crea), lorsqu'il a pris la parole, en quatrième position, après Yvon Robert, maire de Rouen, Pierre Bergé, président du festival, et Sylvain Amic, directeur des musées de Rouen, avait la charge de remercier ses collègues élus, tous partenaires du festival.
"Je vais me faire des ennemis supplémentaires car je vais en citer trois ou quatre (ndlr : des chevilles ouvrières du festival). Mais il paraît que je suis diplomate..." Le locataire du Quai d'Orsay se lance donc... "Pierre Bergé bien sûr. Jérôme Clément qui est monté en grade. Tu vois ce qui t'attend Erik (Orsenna) ! Françoise Gaudin que vous connaissez moins (ndlr : chef de projet du festival). Jean-Paul Cluzel (ndlr : président de l'établissement public de la Réunion des musées nationaux) qui a dû envoyer 700 lettres pour dire "je vous remercie", "pourriez-vous...", Rémy Pflimlin (ndlr : président-directeur général de France Télévision), Sylvain Amic qui a pris la succession de Laurent Salomé, ce qui n'était pas facile"
Après une courte pause, Laurent Fabius poursuit finalement : "Frédéric Sanchez, qui m'a remplacé à la présidence de la Crea, Didier Marie, le président de ce département, Valérie (Fourneyron), Yvon Robert, Jean Louis Destans, le président de l'autre département (ndlr : Eure), Philippe Duron, Laurent Beauvais... Et j'aurais dû commencer par lui car il représente le ministre de la Culture et donc l'Etat, Monsieur le préfet".
Ceux qui s'étonneraient que Laurent Fabius passe sous silence le nom d'Alain Le Vern, il ne faut pas y voir une facétie orale du ministre des Affaires étrangères. Le président de la Région Haute-Normandie n'était pas présent sur l'estrade du musée des Beaux Arts de Rouen, ni dans la foule. "Ne vous inquiétez pas pour lui, il va très bien", a simplement indiqué son entourage.
Voir ci-après la réponse de Laurent Fabius à une certaine mesquinerie politicienne Oooooh (normande) sur le site de Paris-Normandie:
Publié le dimanche 28 avril 2013 à 12H25
"Nous avons évalué qu'un effort de communication de 57 millions d'euros aurait été nécessaire pour obtenir les retombées médiatiques de l'édition 2010 de Normandie impressionniste, dont le budget avoisinait les 5 millions. Cette année, le festival ne compte plus 200 mais plus de 600 projets sur le territoire. Un tel constat réconcilie culture et économie. Et montre qu'en temps de crise,la culture reste non seulement utile, mais aussi nécessaire". C'est ce qu'a souligné ce matin Laurent Fabius, le fondateur de Normandie Impressionniste, lors de l'inauguration du festival. Depuis quelques jours, la manifestation qui propose de très nombreuses expositions au travers toute la Haute-Normandie, est l'objet de critiques de la part du MoDem notamment, qui estime qu'une telle manifestation n'est pas aujourd'hui une priorité au regard de la situation du pays. "Au-delà de l’événement culturel d’importance à rayonnement international, il faut bien reconnaître que les sommes engagées paraissent hors sujet au moment où notre pays en général et notre agglomération en particulier souffrent cruellement de la destruction progressive de notre tissu économique", estimait cette semaine le MoDem.