LA NORMANDIE réelle et déjà réunifiée financera la LNPN...
Comme nous l'avons déjà dit ici, à l'instar de ce que la CCI du Havre avait été capable de faire pour financer à hauteur de 3 milliards d'euros le pont de Normandie,
c'est la Normandie réelle, concrètement déjà réunifiée des forces vives régionales et des grands acteurs économiques normands qui pensent déjà "évidence normande" qui financeront la LNPN avant 2025:
La classe politique affiche sans vergogne sa nullité pour porter un intérêt général commun à toute la Normandie pour en faire un enjeu national prioritaire... Dans le cadre de l'Axe Seine, ce sont bien les grands acteurs économiques, à commencer par la future CRCI de Normandie qui sont à la manoeuvre. Proche de ces milieux (il ne peut faire guère autrement) le maire du Havre, Edouard Philippe rappelle que l'agglomération du Havre se tient prête au financement de la LNPN...
Le pont de Normandie a été inauguré en 1995 après des premières études techniques commencées en 1987: soit un délai de 8 ANS (ou de 6 ANS si l'on considère que les travaux ont commencé en 1993)
Délais à comparer avec ceux que l'on nous présente pour la réalisation définitive de la Ligne Nouvelle Paris Normandie...
Publié le vendredi 24 mai 2013 à 07H23
Transports. Le maire du Havre soutiendra le projet ferroviaire défendu par la Région.
Publiquement, Edouard Philippe, le député-maire UMP du Havre, avait fait savoir qu’il jugeait « incompréhensible » que les élus ne puissent être entendus par la commission « Mobilité 21 » chargée d’établir un ordre hiérarchique des projets d’infrastructures de transports. Cette commission, présidée par le député-maire PS de Caen, Philippe Duron, devrait rendre son rapport aux alentours de la mi-juin et, au fur et à mesure qu’approche l’échéance, les élus normands tentent de convaincre leur collègue caennais de placer sur le haut de la pile des priorités une meilleure desserte ferroviaire entre Paris, Rouen, Le Havre et la Basse-Normandie.
« Ce n’est pas la commission qui auditionne les élus m’a dit Philippe Duron, mais le président de cette commission », explique Edouard Philippe, un tantinet ironique au sortir d’un rendez-vous pour lequel il était accompagné par Vianney de Chalus, le nouveau président du Grand port maritime du Havre. « Nous lui avons redit l’intérêt local et régional du projet », souligne Edouard Philippe.
S’agissant des dernières études de Réseau Ferré de France (RFF) prévoyant un phasage de la future desserte ferroviaire, en commençant par le Mantois, Edouard Philippe annonce qu’il leur apporte son soutien : « Cette solution correspond à trois points essentiels : elle s’inscrit dans un projet global, prend en compte l’amélioration du fret, mais aussi le service et la qualité pour les voyageurs. »
« Nous jouerons notre partition »
« Il reste encore des interrogations, poursuit le maire du Havre, notamment sur le branchement sur le réseau Express, à Paris, pour être connecté aux aéroports. Pour le fret, il faudra voir comment on peut contourner Paris pour desservir l’Europe continentale. À terme, ajoute Edouard Philippe, l’objectif est bien de descendre à 1 h 15 de temps de trajet entre Paris et Le Havre, comme cela avait été annoncé. Nous voulons également obtenir l’assurance qu’à terme, le projet s’inscrira dans un réseau à grande vitesse à 250 km/h. »
Dès lors, Edouard Philippe, comme président de la Communauté de l’agglomération havraise (Codah), annonce que, « dans la mesure où l’on se retrouve dans le projet, nous soutiendrons et nous serons prêts à financer ». « Depuis l’an dernier, ajoute-t-il, nous mettons cinq millions d’euros de côté chaque année. Nous aurons la capacité de sortir une somme intéressante et nous jouerons notre partition. »
Les polémiques politiciennes sont inutiles! surtout en Normandie!