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12 août 2013

L'ESTUAIRE DE LA SEINE: plus que jamais l'égout du GRAND PARIS... mais pas seulement!

En juin 2009 nous avions alerté les journalistes du Monde qui avaient repris la formule: "Un grand pari? Avaler la Seine aval sans l'aval des Normands"


En attendant que l'Axe Seine soit la mise en scène de la Normandie en tant que grande région maritime d'intérêt national, il faut bien des éboueurs dans l'estuaire de la Seine... A lire cet édifiant exposé sur le site 76 ACTU: consternant!


http://www.76actu.fr/seine-maritime-tampons-seringues-preservatifs-17-000-objets-rejetes-par-la-seine-en-un-an_47166/

 

Berville-sur-Seine Tampons, seringues, préservatifs... 17 000 objets rejetés par la Seine en un an

En un an, l'association SOS Mal de Seine a récolté 17 000 objets échoués sur seulement 100 mètre de berge, en Seine-Maritime. Une pollution massive dangereuse pour l'environnement.

Dernière mise à jour : 10/08/2013 à 18:01

 En tout, 17 000 objets ont été ramassés en un an sur 100 mètres de berges, en Seine-Maritime (© SOS Mal de Seine - Laurent Colasse). En tout, 17 000 objets ont été ramassés en un an sur 100 mètres de berge, en Seine-Maritime (© SOS Mal de Seine - Laurent Colasse).
3 000 cotons-tiges, 900 bâtons de sucettes, 70 seringues, échoués par an, sur seulement 100 mètres de rivage « naturel » de la Seine Normande. C’est un aperçu de l’armada de plastique qui se dirige vers la mer.

Une étude menée par l’association normande SOS Mal de Seine a permis de mesurer la quantité de déchets rejetés par la Seine sur seulement 100 mètres de berge, en l’espace d’une année. La berge concernée ? Celle de Berville-sur-Seine, en Seine-Maritime. L’inventaire des déchets ramassés sur cette berge en 2013, par l’association, est long et inquiétant :

  • 6 500 morceaux de plastiques et de polystyrène ;
  • 2 400 emballages de confiserie ;
  • 1 600 bouchons en plastique ;
  • 1 100 contenants d’alimentation et de restauration rapide ;
  • 900 bâtons de sucettes ;
  • 200 médicaments et unidoses ;
  • 140 bouteilles en plastique (eaux & boissons) ;
  • 91 briquets ;
  • 85 tampons hygiéniques ;
  • 71 seringues ;
  • 25 préservatifs ;
  • etc.
« La Seine est un égout »

Cette étude, la première de cette ampleur en Europe, a permis à l’association de récolter 17 000 objets « soit presque cinq fois plus que sur les plages françaises étudiées ». Indigné par les résultats obtenus, Laurent Colasse, responsable de l’association SOS Mal de Seine, a précisé à l’AFP que cette étude ne permettait pas de se faire « une idée de la pollution de la totalité des berges ».

La Seine est un égout, comme tous les fleuves de France, a-t-il ajouté. Ces fleuves apportent jusqu’à 80% des déchets présents en mer et sur les plages.

D’après les études réalisées en Haute-Normandie, 20% des berges de la Seine seraient contaminées par les déchets. Une pollution massive, dangereuse pour l’environnement, et notamment pour les poissons et les oiseaux qui ingèrent ces déchets. « En Haute-Normandie, 95% des oiseaux Fulmar retrouvés échoués sur les plages ont du plastique dans l’estomac », précise Laurent Colasse, qui estime qu’il faut réagir « et vite, parce qu’après, il sera trop tard ! ».

D’où viennent ces déchets ?

« Les cotons-tiges, tampons hygiéniques et tous les déchets sanitaires viennent de nos toilettes, explique Laurent Colasse à 76actu. En effet, tout n’est pas filtré et certains objets réussissent à passer le système de filtration. Une autre explication vient du fait qu’en cas de violents orages par exemple, les stations d’épuration, qui ne peuvent pas prendre le risque de déborder, préfèrent relarguer une partie des eaux usées, non traitées, directement dans le fleuve. La loi l’autorise. »

Et puis il y a les gens qui rejettent directement leurs eaux usées dans les fleuves, les rivières ou dans la mer, ajoute le responsable de l’association SOS Mal de Seine. Certains balancent même leurs sacs poubelles dans les fleuves et on voit des déchets parcourir des kilomètres comme ça.

Quant aux 900 bâtons de sucettes retrouvés sur les berges de Berville-sur-Seine, ils proviennent tout simplement des égouts. « Maintenant les gens mangent dans la rue et jettent tout autour d’eux, se désole Laurent Colasse. Mais il faut savoit que tous les égouts ne sont pas reliés à une station d’épuration. Souvent, le tuyau part directement dans le fleuve…»


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