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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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14 octobre 2013

LE VERN (1998 - 2013): UN BILAN ANTI-NORMAND

Alain LE VERN (1998 – 2013) QUINZE ANNEES ANTI-NORMANDES

Bilan d’un président de région qui ne voulait pas être en Normandie…



Alain LE VERN, président (PS) du conseil régional de Haute-Normandie depuis 1998 mais aussi, par ailleurs, sénateur de la Seine-Maritime, président du Comité régional de tourisme de Normandie, président du syndicat mixte du port de Dieppe et de l’aéroport de Deauville, président de l'opéra de Rouen... a quitté brutalement la vie politique depuis le 30 septembre dernier. Nous avons déjà ici évoqué les raisons politiques qui ont certainement motivé le départ de l’un des plus grands barons cumulards du paysage politique normand et nous pensons qu’il pourrait en avoir d’autres…

Edwy Plénel, le directeur du site Médiapart, fait simplement savoir que les nouvelles règles de transparence sur le patrimoine ou la fortune privée de nos élus qui s’appliquent désormais en conséquence de l’affaire Cahuzac, risque de multiplier les « affaires »… Nous n’en dirons pas davantage car nous préférons plutôt ici parler de la Normandie et de la façon dont les élus qui représentent les citoyens qui habitent la Normandie, ont pu défendre ou non un intérêt général normand ou un bien public normand.

 Lundi 14 octobre 2013, dans la démocratie très prévisible du Conseil Régional de « Hot Normandy »  (parce que sous l’ère Le Vern, au CRHN l’ambiance y était chaude… ou très froide aussi ! Et ce n’était pas à cause du réchauffement climatique … dans la majorité régionale, bien au contraire !), un inconnu de presque tout le monde, ou si vous voulez, une nouvelle créature de Laurent Fabius, Nicolas MAYER- ROSSIGNOL (36 ans, ingénieur brillant intéressé par les questions industrielles et scientifiques) va être élu président pour remplacer la créature déchue…

Dans la précipitation de son départ, celui qui affirmait « aimer sa région » sans jamais préciser laquelle ou qui assénait à ses contradicteurs qu’il faisait la « région par la preuve » alors qu’il mettait la Normandie à l’épreuve, a oublié de nous communiquer son bilan de 15 années de présidence régionale en Normandie.

 On se souvient tous de l’agenda de Louis XVI qui, à la date du 14 juillet 1789, avait noté : « rien »… Ce « rien » signifiant d’abord, que ce jour-là, le Roi de France qui entrait dans l’Histoire et qui en perdra la tête, n’avait rien pris à la chasse.

 Doit-on affirmer, avec tout autant de cruauté, que, de 1998 à 2013, il ne s’est rien passé dans la partie orientale de la Normandie… pendant qu’un président de région pédalait dans son coin?

 Précisons, en effet, qu’Alain Le Vern aime la bicyclette comme Louis XVI aimait la chasse…


Bilan anti-normand d’Alain Le Vern (1998 – 2013)


Si des éléments nous avaient échappé, nous comptons sur vous !

 Ø      1998 – 2004 : Première période, indifférence cordiale entre deux… bretons

  Avec l’arrivée d’Alain Le Vern à la présidence régionale de Haute-Normandie dans des conditions difficiles (Antoine Rufenacht accepte de démissionner car il ne veut pas être soutenu par les voix du Front National), c’est l’arrivée, avec René Garrec (RPR / UMP) en Basse-Normandie, de deux bretons natifs de Portsall qui sont aux commandes de la Normandie pour, finalement, n’en rien  faire ou presque au sortir de la plus grave crise économique et industrielle que la Normandie ait jamais connue depuis 1944. Si des coopérations inter-régionales existent, elles ne concernent pas ou peu la Normandie au-delà de l’aspect patrimonial ou touristique : Alain Le Vern ne jure que par la Picardie ou l’Ile de France tandis que René Garrec tente, en vain d’intégrer la Basse-Normandie à un Grand Ouest piloté par les Bretons.

Or, c’est précisément René Garrec qui, prenant conscience de l’impasse du Grand Ouest, va être l’initiateur et le demandeur de coopérations spécifiquement normandes entre les deux régions administratives normandes. Refus poli d’Alain Le Vern : Garrec est, certes, breton mais il est surtout de droite à la tête d’une demi-région qui « vote à droite depuis Guillaume le Conquérant » comme le dit stupidement Louis Mexandeau, ancien député PS du Calvados.

 

Ø      2004 – 2008 : Seconde période. Dégel normand puis glaciation : l’arroseur n’aime pas être arrosé !

Finalement, Mexandeau se trompe : aux élections régionales de 2004, René Garrec, affaibli au premier tour par son refus confirmé de s’engager pour la réunification de la Normandie comme lui demandent ses alliés centristes, est battu au second tour par Philippe Duron. Pour la première fois depuis sa création en 1972, le conseil régional de Basse-Normandie aura une majorité de gauche.

 Peu après les élections régionales de 2004, les deux présidents de région normands de gauche se rencontrent à Touques (à deux pas de Deauville dont, le maire Philippe Augier, s’est fait le héraut de l’unité normande) avec pour objectif de lancer des coopérations inter-normandes spécifiques. L’argument ? La réunification normande n’est qu’un slogan. Les coopérations inter-normandes c’est concret. On reconnaîtra là le point de vue bien arrêté d’Alain Le Vern alors que Philippe Duron est plus subtil : les coopérations inter-normandes n’ont finalement qu’un seul but, celui de réaliser concrètement la « réunification ».

Pour aborder de façon objective et sérieuse, la question de la réunification normande, Philippe Duron et Alain Le Vern s’accordent pour faire évaluer financièrement la « réunification » par un cabinet international d’audit : ce sera la commande du fameux rapport « INEUM-EDATER » pour évaluer les avantages et les inconvénients d’une fusion des deux régions administratives normandes.

 Mais il y eut un malentendu ou plutôt, une hypocrisie fondamentale: autant Philippe Duron qui avait sa fait campagne électorale dans la perspective d’une unité normande future, espérait construire la feuille de route de la fusion à l’aide des recommandations du rapport, autant Alain Le Vern espérait que ledit rapport démontre objectivement qu’une fusion régionale entre Haute et Basse Normandie était impossible car trop coûteuse en raison de la trop grande différence entre les deux moitiés de Normandie. Alain Le Vern n’a jamais voulu ou pu comprendre qu’une coopération inter-régionale normande n’était pas une coopération inter-régionale comme les autres…

Ou plutôt si ! Le saboteur Le Vern avait parfaitement compris qu’une coopération inter-normande ne pouvait que conduire à fusionner, à terme, les deux demi-régions normandes actuelles, au risque de bouleverser les logiques néo-féodales qu’implique la maîtrise d’une ou de plusieurs circonscriptions électorales au profit de son patron politique, un certain Laurent Fabius.

 En fait, pour dire la vraie vérité, Alain Le Vern, homme d’appareil et de pouvoir, ne croyait pas que la « grande » Normandie puisse être aussi sûrement que la Haute-Normandie, un « fief » de gauche… Il faut ne pas chercher ailleurs les raisons du refus toujours renouvelé d’Alain Le Vern de l’évidence normande.

 L’habitude politique en France veut que lorsqu’on on commande un rapport, c’est pour enterrer définitivement un problème ou une solution !

 En attendant les conclusions du cabinet EDATER, les coopérations inter-normandes sont lancées, néanmoins : l’aéroport de Deauville est choisi pour être le seul aéroport régional normand non sans un certain succès et malgré la chicaya aéroportuaire des élus bas-normands qui donnera de nouveaux arguments à Alain Le Vern pour refuser la fusion normande. En politique, la mauvaise foi n’existe pas ! Malgré tout, le dossier normand semble avancer vers des solutions concrètes lorsque par exemple, Alain Le Vern décide de s’emparer du lancinant problème du désenclavement routier et ferroviaire de la Normandie à l’ouest de la région parisienne… Mais cette illusion fera long feu !

 En 2005, est annoncée la mise en œuvre d’une coopération de finances et de projets inédite en France entre le conseil régional de Haute-Normandie, les conseils généraux de l’Eure et de la Seine-Maritime et l’agglomération de Rouen. L’idée est de Laurent Fabius et Alain Le Vern doit la mettre en œuvre. En additionnant les budgets des collectivités concernées, le « 276 » va décupler les possibilités d’action des collectivités au service des territoires et des habitants.

 Mais, s’agit-il d’expérimenter les politiques publiques que l’on pourrait imaginer dans l’avenir lorsque le département deviendra l’antenne locale d’une région plus puissante telle qu’une Normandie réunifiée ?

 Ou alors, s’agit-il avec le « 276 », de "bunkériser" la Fabiusie haut-normande en transformant une demi-région en super-département pour s’épargner la peine d’avoir à engager des coopérations nécessairement fusionnelles avec la Basse-Normandie ?

 En 2006, avec la mise en œuvre du nouveau système d’immatriculation des véhicules, se présente une occasion concrète de promouvoir clairement l’idée d’unité normande : alors que Philippe Duron y était favorable, Alain Le Vern refusa catégoriquement que puisse figurer le drapeau normand aux deux léopards sur les futures plaques au dessus du numéro départemental. Comme les léopards sont communs aux deux régions administratives, Duron fut contraint de décider de mettre le logo officiel de son conseil régional à l’instar de son collègue haut-normand.

  En 2007, l’anti-normand Le Vern se révèle brutalement lorsqu’il découvre les conclusions du cabinet d’audit EDATER sur les conséquences d’une fusion régionale normande : non seulement le cabinet déclare que la réunification a plus d’avantages que d’inconvénients mais les experts indépendants osent surtout affirmer que si cette fusion avait été faite plus tôt, la Normandie aurait connu un déclin beaucoup moins profond: le rapport confirme, par ailleurs, que la Normandie réunifiée occuperait la 5ème ou la 6ème place nationale.

Furieux, Le Vern s’est acharné contre le texte de ce rapport qu’il fit réécrire en partie pour durcir les conclusions relatives aux difficultés de fusionner deux demi-régions finalement plus complémentaires que différentes. Alors que le rapport était bouclé courant 2007, il faudra attendre avril 2008 pour qu’il soit rendu public sur ordre de Laurent Fabius, après les élections municipales (car ces messieurs craignaient que ledit rapport ne relançât le clochemerle rouenno-caennais de la capitale en cas de fusion normande).

 Bref ! le rapport EDATER a explosé à la figure de celui qui voulait « déminer » le dossier normand. Nouvelle version de l’histoire de l’arroseur arrosé !

Ø      2008 – 2013 : Troisième période. Une guerre stérile contre la Normandie

 Pour remplacer Philippe Duron devenu maire de Caen après sa victoire aux municipales, Laurent Beauvais devient le nouveau président du conseil régional de Basse-Normandie. C’est un homme rationnel et plutôt généreux qui suit ses dossiers et qui ne fait pas mystère de son souhait de préparer la fusion régionale normande car c’est la perspective la plus évidente et la plus raisonnable pour l’avenir normand. Alain Le Vern met, dans un premier temps, de l’eau dans son vin, car le bal normand s’il doit avoir lieu, c’est à lui de le conduire et à ses conditions. Le bas-normand Beauvais, tout désireux de faire enfin la Normandie, ira d’humiliations en désillusions…

  L’année 2009 fut terrible.

A la suite des annonces fracassantes faites au printemps 2009 par le maire du Havre Antoine Rufenacht et reprises par le président de la République Nicolas Sarkozy, sur l’axe Seine, la liaison rapide en TGV et sur la nécessité de fusionner à terme la Normandie, la Fabiusie haut-normande, Le Vern en tête, sonne le branle-bas de combat : rejet en bloc de toutes les initiatives sarkoziennes pour la Haute-Normandie telle est la ligne !

L’opinion des socialistes bas-normands importe peu. Sauf que Laurent Beauvais va passer outre et, avec le soutien de Bernard Cazeneuve, alors député-maire de Cherbourg et de Philippe Duron député-maire de Caen, il négocie l’évolution du projet ferroviaire avec le ministre des transports d’un gouvernement de droite et obtient en juillet 2009 de Nicolas Sarkozy la transformation du projet initial (Paris –Le Havre) en un véritable projet normand (avec le fameux Y pour desservir Haute et Basse Normandie en aval de Mantes-la-Jolie) qui deviendra l’actuel projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie.

  Alain Le Vern, qui se faisait passer pour le spécialiste d’une Haute-Normandie banlieue ferroviaire de la région parisienne, est furieux ! Laurent Beauvais connaîtra de grands moments de solitude…

  En août 2009, le conseiller d’état et préfet honoraire Jean-Pierre Duport est nommé à la tête du comité de pilotage qui doit préparer la suite à donner au projet ferroviaire normand : le ministre des transports en informe Laurent Beauvais mais pas Alain Le Vern dont la colère stérile se prolonge contre Jean-Pierre Duport qui a le défaut de connaître suffisamment les affaires normandes pour souhaiter, lui aussi, l’émergence d’un intérêt général normand, voire une fusion régionale.

 En effet, plus on s’intéresse aux problématiques normandes, plus on devient partisan de la réunification. Ignorer cette évidence ou oser affirmer le contraire, c’est faire preuve de mauvaise foi ou de bêtise (ou les deux à la fois) : seul, véritablement, Alain Le Vern a osé aller jusque-là ! Il nous a fait perdre notre temps et celui de tous les Normands !

 Depuis cette affaire ferroviaire, la relation inter-normande qui devait être la locomotive de l’avenir régional ira au déraillement… Alain Le Vern se mit alors à flinguer, de près ou de loin, toute initiative qui pourrait rapprocher et unifier les deux régions administratives normandes. Liste non exhaustive :

 Refus d’organiser le débat public pour la réception du rapport EDATER : il n’y aura même aucune séance plénière du conseil régional de Haute-Normandie à ce sujet.

 Refus de considérer le rapport Tourret de décembre 2009 préconisant la réunification normande sous prétexte que ledit rapport opte pour une capitale administrative à Caen (il est vrai que cette initiative bas-normande était maladroite mais le contenu de ce rapport était intéressant si l’on considère qu’il existe bien un intérêt général normand)

 En mai 2010 encore, Alain Le Vern essaye de faire passer le message qu’en cas de réunification normande, les impôts des Haut-Normands augmenteraient : ce qui est faux bien entendu…

 En 2011, ce sera le sabotage prémédité des festivités du 11ème centenaire de la fondation de la Normandie : Le Vern, en tant que président du comité régional de tourisme n’avait rien préparé et ne voulait rien financer. Pour sauver l’événement, le conseil régional de Basse-Normandie a dû débloquer en urgence un budget et financer ainsi quelques 300 initiatives validées dans toute la Normandie.

On se souviendra de ce propos méprisant de l’intéressé : « le 11ème centenaire de je ne sais plus quoi… »

On se souviendra aussi du micro coupé par le président de séance lorsque le conseiller régional Franck Martin (qui fait pourtant parti de la majorité régionale) voulut enfin évoquer la question normande dans l’enceinte de la Caserne Jeanne d’Arc…

On se rappellera de cette mascarade faite en septembre 2011 à Rouen devant la presse où Le Vern, ayant invité Beauvais, nous annonce un pilotage commun des deux conseils régionaux normands du débat public sur la LNPN. Il n’en fut rien ! Le CRHN laissa tomber le CRBN et préféra écrire un cahier d’acteur avec la ville de Paris et l’Ile de France !

On se rappellera d’un énième et inutile exercice de prospective qui ignore superbement la rive Ouest de la Seine alors que dans le même exercice de style la Basse-Normandie tenta, en 2010, de se projeter en Normandie…

On ajoutera le refus d’Alain Le Vern d’expérimenter ensemble la gestion directe des fonds européens (une vraie humiliation pour Laurent Beauvais). Ou, encore plus récemment, la tentative de flinguer le lancement d’une marque identitaire normande « buy Normandie » par des chambres de commerce qui préparent, sans barguigner, leur fusion normande d’ici 2016.

On se souviendra aussi du retrait unilatéral du conseil régional haut-normand du financement de la structure commune « Normandie développement » sous prétexte d’un désengagement de l’Etat central ce qui laissa les Bas-normands dans l’embarras et les obligea à rebâtir complètement la politique de coopération inter-régionale en matière d’aide au développement économique, sujet stratégique pour l’avenir d’une région s’il en est : la volonté de nuire à la Normandie d’Alain Le Vern est donc manifeste.

Et pour finir cette triste liste des états de service anti-normands du saboteur Le Vern, on rappellera ses deux derniers méfaits :

En juin 2013 : chantage exercé sur les responsables universitaires haut-normands pour qu’ils ne s’engagent pas plus avant dans la coopération universitaire normande. Echec pour Le Vern car à Caen, il y a une dizaine de jours, la communauté universitaire normande était confirmée avec la perspective de créer « Normandie Université » en 2016.

En septembre 2013, quelques jours avant d’annoncer son retrait de la vie politique, Le Vern disait non au pôle métropolitain de l’Estuaire au titre du conseil régional qu’il préside, entraînant le refus du conseil général de la Seine-Maritime, celui de l’Eure et du Calvados. Au titre du conseil régional de Basse-Normandie, Laurent Beauvais a, au contraire, préféré s’en remettre à l’avis des préfets de région…

 Les conséquences de l’attitude anti-normande d’Alain Le Vern depuis 2008 sont catastrophiques pour l'avenir même de l'idée de région en Normandie...

Face à cette triste réalité, Laurent Beauvais a développé comme jamais auparavant des coopérations inter-régionales entre la Basse-Normandie et la Bretagne ou les Pays de la Loire au risque de nuire aux intérêts de sa demi-région si l’on considère la logique de concurrence et de compétitivité entre les territoires qui prévaut désormais…En outre, alors que le mouvement fusionnel normand s'accélère et qu'émergent de nouveaux acteurs régionaux (la métropole de Rouen, les grands ports maritimes, la future chambre régionale de commerce) qui intègrent et vont intégrer l'évidence normande, le risque est grand de voir marginalisés les conseils régionaux alors qu'ils devraient écrire l'agenda régional normand.

 A l’occasion du débat public sur la LNPN, Bernard Cazeneuve l’a amèrement rappelé : « la Normandie est un angle mort et la Basse-Normandie est l’angle mort de l’angle mort ».

Ainsi, Alain Le Vern, socialiste comme Beauvais, Cazeneuve ou Duron, restera dans l’histoire de notre région comme le socialiste qui refusa de socialiser avec d’autres socialistes une idée qui, à son origine, était de gauche à savoir : la réunification de la Normandie.

Mais Alain Le Vern n’était qu’une créature… Le vrai responsable de ce désastre ne serait-il pas aujourd’hui ministre d’état des affaires étrangères ? 

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères à la Normandie ?


 

 Ci-après, un lien vers un entretien d'Alain Le Vern accordé à un journaliste de Ouest-France Caen au printemps 2009 suite à la réaffirmation unitaire des élus bas-normands: Alain Le Vern ou le Monsieur Niet de la Normandie...

http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Reunification-le-non-du-president-haut-normand-_dep-809916_actu.Htm

Et l'article Wikipédia sur la réunification de la Normandie qui détaille assez bien l'historique du dossier à partir des années Le Vern justement:

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9unification_de_la_Normandie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
H
Le Vern ? C'était prévu d'avance ! On s'entraide entre petits copains politiques.
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S
Il ne prend pas sa retraite, il débute une nouvelle carrière:<br /> <br /> http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Haute-Normandie.-Alain-Le-Vern-part-travailler-a-la-SNCF_40780-2241357------14118-aud_actu.Htm
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S
Tendance ouest n'appartient pas à Ouest-France mais au groupe de presse "La Manche Libre". Quant au fait qu'une radio n'est normande que si elle parle normand et ne passe que des chansons normandes, ces critères ne sont absolument pas acceptables. En effet, une telle radio ne serait tout simplement pas viable, car le fond musical normand ne suffirait pas à alimenter l'antenne et les locuteurs normands représentent une part disons anecdotique de la population. Et puis en quel normand? En cauchois, en Jersiais, en Coutançais? idée utopique et hors de propos.
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J
Pour moi tendance ouest n'est pas une radio 100% Normande car une radio 100% Normande doit passer que des chansons Normande et doit parler qu'en Normand, sa m'étonnerai que le journal ouest france soit un journal 100% Normand.
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C
@Sadviking: vous avez raison et c'est la raison pour laquelle, le collectif BEN a invité Benoît Leclerc, directeur de Tendance Ouest a son séminaire Normandie de l'université populaire de Caen qui aura pour thème cette année, la "Normandie déjà réunifiée". Les contacts sont en cours: l'Etoile vous informera pendant les vacances du programme définitif de ce séminaire qui débutera le 26 novembre prochain à 18H00 dans la salle de réunion du musée des Beaux arts de Caen (château ducal)
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