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10 novembre 2013

Municipales à ROUEN: ALBERTINI jette l'éponge...

Pierre ALBERTINI a donc décidé de cesser de jouer au sage qui devait ramener la paix dans le bac à sable de la droite rouennaise: ce respectable partisan de l'unité normande méritait beaucoup mieux que d'être confronté à de puérils pugilats politiciens... Les habitants et électeurs de la  future métropole normande aussi !

 

http://www.paris-normandie.fr/article/rouen/municipales-2014-a-rouen-albertini-met-les-pouces

 

Municipales 2014 à Rouen : Albertini met les pouces

Publié le 08/11/2013 à 07H33

Municipales 2014. L’ancien maire de Rouen a décidé de jeter l’éponge dans la course à la mairie faute d’avoir pu convaincre qu’il pouvait conduire une liste d’union à droite et au centre.

Pierre Albertini ne sera pas le candidat de l’opposition pour les prochaines municipales où il ne sera  « qu’un spectateur » (photo Stéphanie Péron)

Pierre Albertini ne sera pas le candidat de l’opposition pour les prochaines municipales où il ne sera « qu’un spectateur » (photo Stéphanie Péron)

 

Pas amer. Pas aigri. mais certainement déçu… En ce début novembre, Pierre Albertini a pris acte que sa proposition de conduire une liste d’union pour l’opposition aux prochaines municipales (notre édition du 2 octobre 2013) n’a pas été retenue. Ni au local, ni au national. Et ce vendredi soir, une réunion de l’UDI76 devrait d’ailleurs confirmer le choix de Patrick Chabert pour mener la bataille des municipales.

« C’est un sentiment de gâchis qui prédomine. Au plan local, une logique d’appareil l’a emporté sur l’intérêt général », assure l’ancien maire de Rouen tout en indiquant que « ce n’était pas la personne qui importait, mais la volonté de constituer une liste unique. […] Les Rouennais méritent mieux que ce combat de coqs stérile où chacun espère devancer l’autre. Il y avait pourtant une réelle opportunité de mettre fin à la médiocrité de la gestion socialiste. » Pour lui, si rien ne change, l’opposition va droit dans le mur. Et en premier lieu le centre dont « l’avenir sera compromis. Dans la ville de Jean Lecanuet, ce n’est pas glorieux ».

« Beaucoup de temps a été perdu »

Pour Pierre Albertini, si l’opposition peine à trouver ses marques, c’est que la stratégie adoptée n’est pas la bonne : « Catherine Morin-Desailly avait toute la légitimité de conduire cette liste d’union. Lorsqu’elle a choisi de ne plus le faire, il aurait fallu débattre de la suite de la campagne. Ce n’est pas cette option qui a été retenue. Elle a préféré imposer brutalement la candidature de Patrick Chabert et l’envoyer au feu. Ce n’était pas un service à lui rendre, sans préjuger de ses qualités. »
Un problème de méthode, pointé dans nos colonnes en début de semaine par le conseiller municipal Nicolas Zuili, que regrette également Cyrille Grenot (UDI), lui aussi candidat… à une candidature d’union : « Il n’y a pas eu de débat interne à l’UDI. C’est dommageable, mais on ne va pas réécrire l’histoire. Aujourd’hui, il faut aller de l’avant et réussir l’union autour d’un programme commun à l’UDI et l’UMP. »

D’un point de vue personnel, le candidat centriste aux dernières législatives ne se fait plus guère d’illusion : « Il n’y aura vraisemblablement pas de suite à ma proposition, mais l’essentiel n’est pas là. Le candidat naturel sera celui qui aura les capacités à construire une liste unique. »

Pierre Albertini, lui, n’y croit plus beaucoup : « Beaucoup de temps a été perdu. Et si l’union n’est pas réalisée très vite, je ne prendrai position en faveur d’aucun des candidats […] Mais pour qu’une telle liste puisse se réaliser aujourd’hui, il faudrait que Patrick Chabert ou que Jean-François Bures mette un genou à terre et accepte la prédominance de l’autre. Visiblement, nous n’en prenons pas le chemin. C’est ce qui arrive lorsque l’on part divisé. »

Plus encore, selon lui, l’UMP ne verrait pas d’un mauvais œil le fait d’avoir une chance de devancer l’UDI au 1er tour des municipales. « L’objectif pour eux, c’est déjà les législatives de 2017 ». Une façon de dire que pour les responsables de parti de Jean-François Copé, le prochain scrutin est perdu d’avance ? « Il n’y croit plus beaucoup, c’est certain. » Officiellement, Jean-François Bures n’est pas de cet avis.

Chef de file de Rouen perspectives au conseil municipal, le centriste (sans étiquette) Nicolas Zuili est connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit. Et ça ne risque pas de changer puisque selon nos informations, ce dernier devrait bientôt prendre position en faveur… du candidat UMP, Jean-François Bures. « Je ferai connaître mon choix en temps et en heure, mais ça ne devrait pas tarder », se contente d’indiquer le dentiste rouennais visiblement pas fan du candidat Chabert.

 

laurent derouet l.derouet@presse-normande.com

 

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