ENFER ROUTIER ROUENNAIS: le candidat socialiste aux municipales, le saviez-vous ? Il n'est pas content !

Yvon ROBERT, l'actuel maire (PS) de Rouen et candidat aux prochaines élections municipales, n'est pas content mais vraiment pas content du tout !

Yvon Robert, grand lutteur pas content: vous choisissez lequel?

La cible du courroux de l'édile ?  La DIRNO, la direction Nord Ouest des routes non concédées à des péagiers privés (par ex: la SAPN) qui doit entretenir avec de l'argent public de plus en plus rare les infrastructures plus ou moins rafistolées qui tiennent lieu de périphérique à la métropole normande...

Nids de poule, ornièrage, signalisation et sécurisation  non adaptées ou obsolètes avec une surcharge de trafic poids-lourds se mêlant aux véhicules légers aux heures de pointes, les pénétrantes routières rouennaises deviennent rapidement des enfers routiers dès le moindre accrochage entre deux véhicules.

Rouen demeure donc au sens propre comme au figuré, en matière routière, un véritable "trou normand"!

Alors le maire, il n'est pas content... Mais on aurait envie de lui répartir le célèbre aphorisme de Bossuet: "Dieu se moque des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes".

Si Robert veut inaugurer un nouveau "gueuloir" rouennais, qu'il aille s'exercer dans le local des ses amis politiques EELV (écologistes) qui ne veulent pas d'un véritable contournement autoroutier de la métropole rouennaise...

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Yvon Robert "énervé" contre les bouchons de l'A150 qui paralysent Rouen

http://www.paris-normandie.fr/article/rouen/yvon-robert-enerve-contre-les-bouchons-de-la150-qui-paralysent-rouen#comment-586857

Publié le 05/12/2013 à 21H50

PHOTO BORIS MASLARD

ROUEN (Seine-Maritime). Les automobilistes qui empruntent tous les jours l'autoroute A150 parviennent rarement à échapper aux bouchons, notamment le matin, entre 7 h et 9 h, dans le sens Barentin-Rouen. Le soir, la situation n'est pas plus simple. Et il suffit d'un simple accident matériel, d'un peu de tôle froissée, pour qu'un simple ralentissement de quelques centaines de mètres se transforme en un bouchon de plusieurs kilomètres. Dans un sens, comme dans l'autre. Voire les deux !

Et un bouchon sur l'A150 ne se répercute pas uniquement sur le secteur Barentin-La Vaupalière-Canteleu. Les axes routiers de Rouen sont vite congestionnés : le pont Flaubert, le Mont-Riboudet et bien au-delà... Jusqu'à la place Saint-Paul.

Vous l'avez compris, ce phénomène n'est pas nouveau. Et l'accident matériel qui s'est produit le mercredi 4 décembre, peu après 17 heures, occasionnant de sérieuses perturbations dans Rouen n'est qu'une péripétie de plus.

Il est donc assez étonnant  de lire la réaction "énervée" d'Yvon Robert qui, ce jeudi 5 décembre, dans un communiqué adressé aux média, s'attaque aux bouchons de l'A150.

Le candidat socialiste aux municipales 2014 (23-30 mars) indique que "l'A150 ne doit plus participer aux embouteillages de Rouen".

"Depuis le mois de janvier 2013, l'A150 enregistre 98 incidents significatifs, soit une moyenne de 8 à 9 accidents par mois, qui ont tous eu des conséquences sur la qualité du trafic dans Rouen", précise le communiqué.

"Trop, c'est trop ! Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser les choses en l'état", dénonce Yvon Robert qui demande à la DIRNO, gestionnaire de l'autoroute A 150, ainsi qu'à l'Etat "de mettre en place au plus vite un ensemble de mesures visant à réduire les risques d'accident sur ce tronçon accidentogène. Je demande de nouvelles mesures de limitation des vitesses et un contrôle renforcé de celles-ci. Rouen ne peut vivre dans la crainte quotidienne qu'un accident survienne sur l’A150 et congestionne la circulation en ville… Il en va de notre cadre de vie et de notre dynamisme économique", ajoute Yvon Robert.

L'A150 n'est qu'une illustration supplémentaire du retard pris par l'agglomération de Rouen en terme d'aménagement routier.