ALERTE !!! COMPLOT CONTRE LA REUNIFICATION DE LA NORMANDIE
Nicolas MAYER ROSSIGNOL roucoule en ce moment beaucoup avec son collègue de Picardie Claude GEWERC président d'une région appelée à disparaître dans le Grand Nord: ce dernier, étant aux abois, cherche des soutiens et il pense en trouver chez le triste clone de LE VERN... Sauf que les deux félons ont en tête, ni plus, ni moins, un véritable COMPLOT CONTRE L'EVIDENCE NORMANDE !!!
Explications:
La future métropole rouennaise pour qu'elle devienne, dans l'ombre du Grand Paris, une véritable métropole régionale, est à la recherche d'un "périmètre" territorial: un récent avis du CESER de Haute Normandie préconisait, non sans courage, que ce périmètre soit tout bonnement celui de la Normandie réunifiée avec des coopérations métropolitaines avec Rouen, Caen et Le Havre... Sauf que Nicolas Mayer Rossignol qui n'est que la voix (peu mélodieuse) de son maître Le Vern n'a aucun tabou, comme vous le savez...
Effectivement, pour l'avenir de Rouen, se pose la question du périmètre et pas sûr que les évidences les plus nécessaires et les plus urgentes soient celles qui comptent: Rouen métropole de la Normandie ? C'est à la fois trop simple ou trop compliqué... Retour au duché de Normandie ? Voilà qui serait trop médiéval quand on vient d'hériter d'une néo-féodalité !
Voyons donc plus grand pour Rouen, avec l'Axe Seine et faisons...
une seule région en fusionnant Haute-Normandie, Picardie et Centre: un arc Orléans- Rouen- Amiens pour tenir le Grand Paris en respect !!!
Les Gribouilles ont toujours de grandes idées farfelues... Mais c'est pourtant ce que Nicolas Mayer Rossignol et son collègue Gewerc ont en tête ! Avec l'espoir de flatter l'égo de quelques messieurs importants en la place de Rouen !
Question: comment appelerait-on ce néo-machin ?
Sauf que NMR feint d'ignorer TROIS choses essentielles:
1) L'Elysée et Matignon veulent faire de la fusion normande un exemple pour démontrer que la mise en oeuvre du pacte de responsabilité est possible avant 2017
2) Que la fusion normande pourrait être le préalable non négociable pour financer l'Axe Seine et la future métropole rouennaise.
3) Que ce n'est pas Fabius qui est à l'Elysée mais "Guimauve le Conquérant" !
Alors, de quoi s'agit-il ? Des dernières basses manoeuvres de sabotage de la Normandie avant d'être obligé de prendre, en traînant les pieds, le chemin de Canossa?
Le 28 janvier 1077 à Canossa le pape Grégoire VII accepta de lever l'excommunication de l'empereur germanique Henri IV: celui-ci dut se rendre pieds nus dans la neige et en robe de bure jusqu'à la forteresse où l'attendait le souverain pontife...
Sur mappy par curiosité, on a regardé: entre la Caserne Jeanne d'Arc à Rouen et l'hôtel de Matignon à Paris, il y a 134 km à faire ( 1 heure 42 de voyage si le pénitent Mayer Rossignol réussissait à se faire prendre en stop par un brave Normand sur l'A 13...)
Lire l'article ci-dessous extrait de la section payante (bien sûr !) du site internet de Paris-Normandie:
«Les deux Normandie peuvent parfaitement fusionner. » Au lendemain de son discours de politique générale dans lequel il a mis en marche son big bang territorial avec, entre autres, la réduction de moitié du nombre de régions et la suppression des départements programmée à l’horizon 2021, Manuel Valls a remis le couvert hier matin. Invité sur RMC et BFM, le Premier ministre a illustré, grâce à l’exemple normand, sa volonté de ramener le nombre de régions de vingt-deux à onze.
Ce n’est pas la première fois que la perspective de la fusion des Normandie est évoquée. Il y a quinze ans, Hervé Morin et des élus de gauche, comme Alain Tourret, député PRG du Calvados, portaient sur les fonts baptismaux l’Association pour la réunification de la Normandie. En 2009, un rapport intitulé « Il est temps de décider » et conduit par Édouard Balladur recommandait de réduire le nombre de régions. Puis, en octobre dernier, nouveau rapport. Cette fois-ci, les sénateurs Yves Krattinger (PS) et Jean-Pierre Raffarin (UMP) rendaient publics leurs travaux portant sur « des territoires responsables pour une République efficace ».
« ON NE PEUT PAS TERGIVERSER SUR
LA QUESTION DE
LA CAPITALE »
Moins de régions, le thème n’est pas nouveau. Mais cette fois-ci, il y a une date. Pour celles qui n’auront pas fusionné « par délibérations concordantes », le gouvernement proposera « par la loi » une nouvelle carte au 1er janvier 2017. En Basse-Normandie, Laurent Beauvais (PS) se dit favorable à la fusion avec sa voisine haut-normande. En Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol (PS) n’est pas opposé à des évolutions. «Mais sur un sujet sérieux, il faut poser des questions sérieuses », souligne le successeur d’Alain Le Vern. A commencer par celle de la capitale. Pour NMR, aucun doute possible : seule Rouen peut se prévaloir du titre de capitale régionale puisqu’elle sera la seule agglomération à accéder, dès le 1er janvier prochain, au statut de métropole dans le grand quart nord-ouest de la France, entre Lille et Rennes. « On ne peut pas tergiverser sur la question de la capitale », souligne Nicolas Mayer-Rossignol.
« Pas question de mettre la poussière sous le tapis », dit également le président haut-normand. En clair, pour lui, toutes les questions doivent être posées. « Y compris celles qui fâchent, ajoute-t-il. Notre région est moins endettée et investit davantage que les autres. Quelle sera la répartition de la dette ? Faudra-t-il que nous payions pour les autres ? Moi, explique Nicolas Mayer-Rossignol, je suis soucieux de la bonne gestion de l’argent public. »
Si la question financière doit être clairement posée selon le président du conseil régional de Haute-Normandie, une autre doit l’être tout autant pour lui. Celle du périmètre. « Onze régions, dit-il, cela signifie des régions à neuf ou dix départements. Or, à elles deux, la Haute et la Basse-Normandie en comptent cinq. Il faut voir plus loin. » Nicolas Mayer-Rossignol veut regarder du côté de la Picardie, de l’Ile-de-France et de la région Centre. « La Haute-Normandie a beaucoup plus de points communs avec la Picardie qu’avec la Basse-Normandie », explique Claude Gewerc, le président PS du conseil régional picard qui, au nom de l’Association des régions de France, demande à rencontrer le Premier ministre au plus vite. Selon lui, un «rapprochement » Picardie-Haute-Normandie aurait plus d’intérêt que « la reconstitution de la grande Normandie que concocterait le pouvoir central ».
Ce périmètre élargi à la Picardie et une partie de la région Centre, qui placerait ainsi Rouen au cœur de la carte, s’appuie aussi sur des données objectives. En 2008, un rapport commandé par les deux régions normandes montrait, à l’époque, qu’un plus grand nombre de trajets domicile-travail étaient effectués au quotidien entre la Haute-Normandie et la Picardie et l’Île-de-France qu’avec la Basse-Normandie. Même chose pour les flux de marchandises. Conclusion pour Nicolas-Mayer-Rossignol : il faut donc élargir le périmètre en « prenant le temps de la concertation ». Et de la concertation, il en faudra selon lui pour régler tous les problèmes. Exemple concret avec les aéroports. La Haute-Normandie a décidé de faire de la plate-forme de Deauville un équipement interrégional, mais « je constate que celui de Caen nous fait une concurrence déloyale et que Le Havre refuse de mutualiser son aéroport avec celui de Deauville-Normandie», souligne Nicolas Mayer-Rossignol.
Reste que la réduction du nombre de régions semble bel et bien dans l’air du temps. « Cela fait cinq ans que je le propose », disait hier matin Bruno Le Maire, député UMP de l’Eure. À l’inverse, la perspective ne satisfait guère le PCF de la Seine-Maritime. Il dénonce des mesures, qui, « sous couvert de modernisation, visent à créer des territoires d’excellence, de compétitivité au détriment d’une France équilibrée et solidaire ».
LES NORMANDS FAVORABLES
À LA FUSION
Qu’en disent les habitants eux-mêmes ? En partenariat avec la presse quotidienne régionale, l’institut LH2 a conduit, fin février-début mars, une étude auprès de 5 111 personnes en France représentant un panel de la population, sur le thème de la recomposition territoriale. Selon les conclusions de cette étude, 51 % des Français ne sont pas favorables à l’agrandissement de leur région en y incorporant de nouveaux départements et 54 % sont opposés au regroupement de leur région avec une région limitrophe.
Toutefois, ces conclusions sont à nuancer selon les régions. Si un Bas-Normand sur deux se dit favorable à la fusion de sa région avec la Haute-Normandie, dans cette dernière, cette approbation est nettement plus marquée avec 66 % d’opinions favorables, dont 32 % de « très favorables ». En 2000, un premier sondage sur le sujet, réalisé par BVA, montrait que 65 % des Normands étaient favorables à la réunification, dont 62 % en Basse-Normandie et 67 % en Haute-Normandie.
STÉPHANE SIRET