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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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13 août 2014

TOURISME: Les Tartufes et les Philistins de la Fabiusie apprécient enfin le patrimoine normand...

Tartufe: célèbre personnage d'une comédie de Molière qui fait tout le contraire de ce qu'il dit tout en faisant la leçon... Philistin: nom donné à celui qui considère que la culture ne sert à rien, n'est d'aucune utilité pratique en référence à un peuple de marchands de l'Antiquité établi dans l'actuelle Palestine et qui avait menacé plusieurs fois la puissante Egypte. Levernisme: faire preuve d'une arrogance anti-normande totale sous prétexte de faire une carrière politique plus ou moins brillante dans un demi-trou normand...

Qu'il est donc loin le temps où un président de région qui ne voulait pas être en Normandie pouvait dire: "la Normandie j'en ai rien à foutre je suis breton !" (à propos du projet d'une marque identitaire normande porté par les chambres de commerce) ou encore "l'anniversaire de je ne sais plus quoi" (à propos du refus de financer les festivités du XIe centenaire de la création de la Normandie en 2011)...

Que le temps est donc loin où les barons de la Fabiusie dénigraient la Normandie, son histoire, son patrimoine en se vautrant dans des contre vérités du genre: "l'unité de la Normandie n'a jamais existé dans l'Histoire" ou se permettant une arrogance morale insupportable pour fustiger "la nostalgie médiévale", "le romantisme", la "fascination féodale" des partisans de l'unité normande voire l'esprit "réactionnaire" et anti-républicain de ceux et celles qui se sont mobilisés depuis si longtemps pour la "réunification, ce serpent de mer qui n'intéresse pas les gens"...

Et puis vint le printemps... 

Il a fallu qu'un ancien instituteur breton, solidement figé dans le granite de son syndicalisme jacobin pseudo-troskiste, démissionne en septembre de 2013 de son demi-poste de président de région parce que il n'en pouvait plus de faire la leçon à nos pauvres compatriotes Normands de la Seine-Maritime et de l'Eure après l'avoir assénée aux pauvres gosses de ses classes... (On dira que c'est à peu près, la version officielle du retrait de la vie politique d'un certain Alain Le Vern le plus grand contempteur de la Normandie depuis Philippe Auguste...)

Il a fallu surtout le "fait du prince" du président de la République François Hollande qui a imposé en juin 2014 l'unité régionale normande au grand baron Fabius, dans le cadre de l'actuelle réforme territoriale en profitant de l'effet de souffle moral du 70ème anniversaire du débarquement de 1944: il était indigne de mépriser le 11ème centenaire de la Normandie en 2011 il aurait été encore plus indécent de s'en prendre  à la reconnaissance morale de l'unité des Normands dans leur sacrifice pour la Liberté et le rétablissement de la souveraineté française il y a 70 ans...

Depuis, donc, se déploie dans notre ciel normand un magnifique printemps: un parfum de "glasnost" normande flotte en ce moment à Rouen qui célèbre sa "délevernisation" comme d'autres capitales ont pu respirer à nouveau après une "déstanilisation": on peut désormais pavoiser normand, célébrer la Normandie et l'identité régionale normande  sans être trainé dans la boue d'un certain extrémisme.

Pour preuve, ce sont les collectivités territoriales fabiusiennes qui découvrent notamment à Rouen, le potentiel touristique et donc économique du prestige extraordinaire de l'histoire et du patrimoine normand: les Tartufes (ils sont officiellement pour la réunification normande mais ils y mettent tellement de conditions...) et les Philistins (la culture, le patrimoine et l'histoire de la Normandie on s'en fout mais du moment qu'on peut faire du business avec...) célèbrent désormais la Normandie !


 

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/1170918/a-de-plus-en-plus-d-avenir#.U-tu0uN_uNA

Au cœur du tourisme historique en Normandie
Publié le 02/08/2014 á 23H33
 
Au cœur du Rouen médiéval, le futur Historial Jeanne d’Arc qui ouvrira ses portes en février prochain. Entre 100 000 et 150 000 visiteurs par an sont attendus photo S. Péron

REPORTAGE. Ils y croient tous et ont déjà comme le sentiment de vivre un moment... historique. Ce 27 juin, toutes les bonnes fées qui se sont penchées sur le berceau de Jeanne d’Arc sont au rendez-vous. Quelque sept mois avant son inauguration, le futur Historial consacrée à la vie de la Pucelle commence à prendre sacrément forme, au cœur du Rouen médiéval, comme lové dans un flanc de la cathédrale. Institutionnels et partenaires de cette aventure peuvent commencer à imaginer en avant-première cette « vraie expérience à vivre ». Dépoussiérer l’histoire en racontant des histoires avec l’appui des nouvelles techniques de mise en scène, là est le pari. « On est dans des dispositifs innovants, sans collection d’œuvres, avec quelque chose qui se base sur des modes de narration plus parlants pour le public », explique Mélinée Kambilo, en charge de la muséographie. L’agence Clémence Farrel dont elle fait partie a également été à l’œuvre à Cherbourg en 2012 avec une exposition permanente sur l’histoire du Titanic à la Cité de la mer. «Ce qui est nouveau c’est aussi d’en faire des lieux permanents plutôt que des expositions temporaires afin d’attirer une clientèle internationale. Et en créant des dispositifs immersifs et pluridimensionnels, on peut faire deux, trois fois la visite en découvrant à chaque fois des nouvelles choses » assure-t-elle. Cette vague régionale de nouveaux pôles touristiques liés à l’histoire va de pair avec l’organisation de plus en plus fréquente d’événements « historiques ». Notamment ceux liés au tourisme de mémoire. Un terme que n’apprécie que moyennement l’Amiral Christian Brac de la Perrière, président du Comité du débarquement et de l’association Normandie Mémoire dans le Calvados. « Ce qui m’intéresse c’est surtout la mémoire. Le tourisme suit mais ma démarche est mémorial. Je ne veux pas axer mes actions sur le côté trop mercantile des choses, mais je ne fais pas d’angélisme non plus. Bien sûr que c’est intéressant qu’il y ait beaucoup de gens, la Normandie n’aurait pas autant de touristes sans les lieux de mémoires mais l’important est l’ancrage du souvenir. »

Une recette qui fonctionne et que chacun voudrait voir appliquée à son territoire. Aux Andelys, l’historique s’est imposé à la municipalité par l’ombre du Château Gaillard. Pourtant les adjoints au Tourisme et à la Culture, Jean-Philippe Adam et Gérard Lerate, ont cette année fait le choix de ne pas reconduire la grande fête médiévale. « Nous n’abandonnons pas le médiéval, mais Il y a vingt ans, quand j’ai créé la fête, l’événement identique le plus proche était à l’Est de Paris. Aujourd’hui il y en a partout. Si c’est pour que toutes les manifestations se ressemblent, ce n’est pas la peine » précise Gérard Lerate. Un argument qui est loin de laisser insensible Hervé Delattre, directeur de l’Épée d’Aymeric, une association professionnelle de reconstitution historique toutes époques basée à Évreux. « En 1991, quand j’ai créé l’association, il y avait 26 troupes de reconstitution en France, aujourd’hui, je schématise, il y en a 26 000. ».

Le Havre qui s’apprête en 2017 à célébrer les 500 ans de sa fondation par François-1er, mise beaucoup sur cette année de commémorations qui se veut le point d’orgue d’une communication sur la transformation de la cité portuaire. « Très clairement, il n’est pas question de se lancer dans la reconstitution historique au temps de la Renaissance façon Son et Lumière » assure Jean-Baptiste Gastinne, élu municipal en charge du dossier Le Havre 2017. « L’objectif, c’est d’évoquer le passé pour mieux parier sur le présent et l’avenir de notre territoire. Le Havre 2017 doit être une année de fête au sens populaire du terme, mais aussi un outil de promotion qui prépare l’avenir. En résumé, ce sera le moment pour les Havrais de dire qui ils sont en 2017 et non pas de raconter « Il était une fois, 1517... »

Si le programme est loin d’être finalisé, Le Havre espère accueillir une grande course de vieux voiliers et travaille à faire venir la troupe du Royal de Luxe sur la base d’un spectacle original. « Rien n’est encore acté » tempère Jean-Baptiste Gastinne. En revanche, la municipalité a déjà annoncé la restructuration du quai historique du port, celui de Southampton, afin de le rendre à la promenade au profit des Havrais. « C’est aussi ça, célébrer les 500 ans du Havre pour nous » exulte Jean-Baptiste Gastine. Marquer à nouveau le paysage pour le siècle qui s’ouvre... »

T. D., A.W. ET PH.L

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