JEUX EQUESTRES MONDIAUX: quelques images de la cérémonie d'ouverture...
Dernière mise à jour : 25/08/2014 à 08:47
Plus de 20 000 spectateurs ont assisté, samedi 23 août, au stade d’Ornano, à Caen, à la très spectaculaire et réussie cérémonie d’ouverture de la 7e édition des Jeux équestres mondiaux.
Le Premier ministre Manuel Valls était présent pour lancer officiellement les Jeux, la délégation française a fait rugir d’enthousiasme les gradins, mais le chouchou de la soirée s’appelle Lorenzo, avec son époustouflante cavalerie camarguaise.
La patrouille de France dans le ciel caennais.
Tous les chemins à cheval mènent en Normandie. Cette phrase a été plusieurs fois répétée lors de la cérémonie d’ouverture de la 7e édition des Jeux équestres mondiaux, samedi 23 août, au stade d’Ornano. Et quelle cérémonie! 21 000 spectateurs ont empli le stade d’Ornano, transformé pour les quinze prochains jours en véritable temple mondial du sport équestre… et, le temps d’une soirée, en arène d’un spectacle à la hauteur de l’attente.
Dès 20 heures, la patrouille de France a déclenché les festivités en survolant le “donjon” malherbiste, sous les applaudissements du public. Tout le monde s’est ensuite levé pour la Marseillaise. Quatre races équines ont fait l’objet d’une présentation : le cob normand, le quarter horse américain (le plus applaudi), le barbe marocain et, enfin, le lakhal teke, ancêtre du pur sang arabe et anglais, originaire du Turkménistan (il n’en existe que 6000 dans le monde, dont 350 en France).
Démonstration de cobs normands. Au tour des chevaux de race "barbe marocain". Main dans la main sur leurs chevaux américains, appelés Quarter Horse. La vitesse du l'Akhal Teke.
Avant le traditionnel tour de piste des 969 athlètes de chacune des 74 délégations (record depuis le lancement des Jeux en 1990), Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie, a rendu hommage aux 3000 bénévoles mobilisés. “Ils sont le ciment de notre organisation et notre fierté. Depuis, des mois, ils sont les ambassadeurs de ces Jeux, de la Normandie et de la France!”
Laurent Beauvais, la princesse Haya de Jordanie et Manuel Valls, premier ministre français.
La princesse Haya de Jordanie, présidente de la fédération équine internationale (FEI), a enchaîné en exprimant sa joie de voir un tel événement prendre place dans la “région de Monet, des jardins de Giverny, du camembert et du calvados”. Le premier ministre français a ensuite déclaré ces premiers jeux équestres mondiaux en France ouverts.
Kévin Staut et Anne Prain prêtent serment.
Dans la foulée, la juge internationale, Anne Prain, puis le cavalier de l’équipe de France, Kévin Staut, ont tour à tour fait le serment, au nom de leurs pairs, de respecter les valeurs des Jeux.
Selon le protocole, la délégation française, la plus nombreuse, a défilé en dernier. Le public rugissant n’a pas été avare en applaudissements à son passage. Bien au contraire! Une ola a même fait plusieurs fois le tour du stade.
Les Français ont défilé en dernier.
Enfin, peu avant 22 heures, place au spectacle en trois actes et trois allures, mis en scène par le collectif Skertzo. Perpétuellement transformée par des effets de lumière et de mise en scène, la piste de sable s’est animée de façon très spectaculaire et inspirée.
Une jeune fille accompagnée d’un magnifique percheron blanc a commencé par marcher sur le monde représenté au sol, invitant les spectateurs à un voyage dans l’espace et dans le temps. Les montagnes ont pris l’apparence de tapis aux couleurs des steppes. Autour des tentes de nomades dressées en pics, chevaux et cavaliers expriment leur joie de vivre à vive allure. Le deuxième acte se focalise sur la Normandie, terre de marins depuis les Vikings symbolisés par les drakkars, mais aussi de cheval et d’artistes (Monet, of course)…
Les chevaux du Cadre noir ont rendu hommage, en huit tableaux, à La Guérinière, écuyer du roi et inventeur de l’équitation à la française. Autre temps fort de cet acte : la reconstitution circulaire de la célèbre tapisserie de Bayeux ou l’étude du mouvement du cheval au galop, à travers un praxinoscope géant (ancêtre du cinématographe).
La tapisserie de Bayeux reproduite. Le praxinoscope géant reproduisant le mouvement décomposé du cheval au galop. Pégase en trois dimensions maintenu par des humains.
Le troisième acte, s’est conclu au grand galop avec l’époustouflante entrée en scène de Lorenzo, jeune dresseur camarguais, entraîné, à la vitesse d’un tsunami, par sa cavalerie de douze juments blanches. Wow!