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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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10 août 2015

LA MODESTIE ROUENNAISE serait-elle enfin de mise ?

Suite aux annonces gouvernementales, elles mêmes formulées avec une extrême prudence, "Rouen, chef lieu provisoire de la Normandie" confirmant le choix de la métropole de Rouen pour le siège de la future préfecture régionale de Normandie et mis à part le cas des journalistes rouennais de Paris-Normandie, Stéphane SIRET qui a toujours tendance, comme un journaliste de Ouest France, à prendre ses désirs pour des réalités (cf. un article récent: "Rouen deviendra définitivement la capitale de la Normandie"), ou Laurent DEROUET qui nous impose ses analyses politiciennes rouenno-mesquines, il semble qu'au coeur de l'été, (est-ce les vacances?) les élus et les décideurs rouennais fassent, un peu profil bas pour ne pas relançer le déplorable clochermerle du printemps dernier...

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Rouen métropole de l'antique seconde lyonnaise... ne pourra pas être à elle seule un Lyon sur Seine: Paris est hélas devenu trop gros et trop proche. Il faudra donc jouer COLLECTIF NORMAND !


 

  • Pour preuve les articles suivants:

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/3785100/actualites+politique/rouen-comme-capitale-de-la-normandie-c-est-avant-tout-une-question-d-attractivite-pour-les-professionnels-de-l-immobilier#.VchDSfmD3v0

 

Rouen comme capitale de la Normandie, c’est avant tout une question d’attractivité pour les professionnels de l’immobilier
Publié le 07/08/2015 á 23H45

Capitale. L’annonce vendredi dernier de Rouen comme nouveau chef-lieu de la région Normandie semble ravir le secteur de l’immobilier.

Rouen comme capitale de la Normandie, c’est avant tout une question d’attractivité pour les professionnels de l’immobilier
Rouen capitale régionale : une bonne nouvelle pour l’immobilier

Rouen, capitale de la Normandie ? Du côté du monde de l’immobilier rouennais, la nouvelle a été accueillie avec un grand sourire. « C’est logique», estime le promoteur Taner Ucler, gérant de CBR Bâtiment. «Rouen confirme ainsi son statut de métropole.Pour lui, tous les atouts sont réunis pour accroître le développement économique de la ville. Ce développement « sera principalement marqué par de grands projets urbains et architecturaux».

« Ce nouveau statut acquis par la ville, sera le moteur d’un futur essor économique, qui a déjà commencé. La gare rive gauche, l’écoquartier Flaubert, l’hôtel de la Métropole...» explique l’entrepreneur. « Cette situation n’en sera que plus bénéfique pour la profession, conclut-il. Avec une notoriété acquise, la ville développera les grands projets, multipliants ainsi les emplois et les marchés potentiels».

Des effets positifs

Avec Rouen comme capitale régionale, les effets positifs vont se multiplier. «Cela amènera de la création d’emploi et du développement économique» commente Joseph Galliot, directeur commercial chez SPY, jeune réseau d’agences immobilières. C’est donc une question d’attractivité et notamment de visibilité. Au sujet des transactions « cela changera forcément quelque chose». À Rouen, l’offre est excessivement large. « En ce qui concerne Rouen intra-muros, il n’est pas intéressant de parler du prix aux mètres carrés car selon les quartiers, le prix varie du simple au triple précise-t-il. La ville de Rouen a cet avantage considérable, on y trouve tous les prix. Par exemple dans l’Est Rouennais, un acheteur pourra acquérir une maison pour 150000euros».

De nouveaux quartiers vont également pouvoir se développer grâce aux plus jeunes qui devraient être attirées et cela devrait jouer sur la démographie de la ville. «Les couples mutés qui sont en première ou deuxième partie de carrière vont venir s’installer et développer les communes satellites ».

Ce statut de capitale régionale a également selon lui un effet positif pour les investisseurs. « Les professionnels ainsi que les particuliers vont être attirés. Par exemple, rive gauche, de nouveaux quartiers sont créés. On a donc énormément d’offre dans le neuf, ce qui amène un important marché locatif dans un premier temps et par ricochet des achats». Joseph Galliot note que « le particulier va privilégier l’environnement [...] il souhaite trouver un nid douillet ».

Promouvoir Rouen

Une attractivité forte devrait conduire également de nombreux professionnels et investisseurs venues d’autres régions comme Lille ou encore Paris à regarder Rouen avec un autre œil. « Rouen devenant ainsi leur égale, elle se rapproche d’autres grandes villes, ce qui rassure les investisseurs». « Plus la ville sera ouverte vers d’autres métropoles, plus il y aura de confort» constate le professionnel de l’immobilier. Pour lui, « l’attractivité marketing est fondamentale. La société fonctionne par le visuel». Ce nouveau statut permet donc de promouvoir la ville de Rouen. « C’est un vrai coup de fouet pour Rouen et une forme de reconnaissance au niveau territorial par rapport à ses paires», certifie Joseph Galliot.

Cela jouera également sur « la densification de la première couronne» qui est déjà en train de gonfler ajoute Joseph Galliot. « Pour des raisons de confort, les gens souhaitent se rapprocher de la ville. Ils sont prêts à faire des sacrifices sur la surface de leur bien pour être proche de la ville ».

Il reste encore une dernière difficulté à régler. Selon lui « Géographiquement parlant, Rouen est une cuvette. Circuler dans la ville et dans son agglomération est un vrai problème constate-t-il. Avec l’attractivité croissante, il faudra adapter l’infrastructure routière car actuellement nous ne sommes pas à niveau». Ainsi, l’un des principaux aménagements qui doit être mené c’est la construction du contournement Est, une infrastructure indispensable selon le professionnel car « les gens raisonnent en termes de temps de trajet et non en kilomètres».

Cerise sur le gâteau, l’annonce venue du gouvernement devrait confirmer une tendance qu’il constate sur le terrain : « Nous avions un marché immobilier qui a longtemps été à la traîne, mais le retard a été rattrapé depuis ses dix à quinze dernières années».

Hélène Joaquim

redaction.rouen@presse-normande.com

Lu sur Twitter

@fredsanchez76 :

#Rouen chef lieu de la Normandie: une décision importante qui reconnaît la place et le poids de la @MetropoleRouenN [...] De grandes directions de l’Etat à #Caen: une vision juste de l’équilibre des territoires normands. Je m’en félicite

@NicolasMayerNMR:

[répondant à une question sur le siège du conseil régional, NDLR] Le vrai débat est:veut-on conforter ou réduire,casser les services publics régionaux? Avec @LbeauvaisBN nous voulons les conforter.

@PASCALHOUBRON :

Avec la nouvelle carte administrative, il est nécessaire de réfléchir à optimiser les lieux avant de construire de nouveaux locaux coûteux !

Silence radio

On le sait, le choix de la capitale régionale est plus que symbolique et le sujet épineux. Se réjouir pour Rouen sans vexer Caen, ni Le Havre, voilà la difficulté. Du coup, chez les socialistes, Yvon Robert et Frédéric Sanchez n’en ont pas rajouté, prenant acte de cette décision gouvernementale et rappelant prioritairement dans leurs communiqués les enjeux collectifs pour la Normandie.

Et à droite ? Et bien, c’est toujours le silence radio. Pas de communiqué, ni de réactions officielles. Seul son candidat désigné pour les régionales, le centriste Hervé Morin, a réagi... via Twitter : « Il est logique que Rouen soit désignée comme Préfecture de Région mais on ne peut pas faire le tout pour Rouen (...) Si l’une des 2 anciennes capitales de région se sent rétrogradée la réunification de la Normandie sera un échec ». Pas une surprise venant d’un candidat qui souhaite installer le siège politique de la Normandie en Basse-Normandie.

Mais les élus rouennais n’ont-ils pas un avis sur la question ? Ou un p’tit mot pour afficher une satisfaction légitime ? Car, c’est quand même une bonne nouvelle pour les Rouennais, non ? N’avaient-ils pas voté à l’unanimité pour ce choix lorsque la question avait été posée au conseil municipal ?

Vous me direz que c’est les vacances Et que nous aurions pu les appeler pour avoir leur avis sur la question. Mais généralement, lorsqu’un sujet les motive vraiment, la machine à communiqués sait se mettre en branle sans qu’on ait besoin de la solliciter...

Visiblement leur sentiment de fierté pour leur ville - un argument qui revient souvent dans les débats municipaux - n’a pas pesé assez lourd face à la communication de leur leader désigné pour les Régionales qui compte bien sur Caen (et le reste de la Normandie) pour contrebalancer le poids de la gauche à Rouen et lui offrir la victoire au soir du 13 décembre.

Laurent DEROUET

 (Commentaire de Florestan: analyse minable ! Que ce journaliste rouenno-rouennais prenne enfin des vacances... en Normandie ! ça lui ferait du bien !)


 

Réforme. L’annonce du choix des futures capitales régionales a été accueillie sans en rajouter par les élus des villes retenues. Explications.

Surtout pas de triomphalisme... C’est le mot d’ordre qui a prévalu la semaine dernière à Rouen, comme dans les autres villes retenues pour devenir le futur chef-lieu de leur région respective lors du dernier conseil des ministres avant la trêve estivale. Pas question de vexer les élus des communes qui ont perdu leur statut de préfecture. Ni surtout leurs habitants qui sont de potentiels électeurs en décembre prochain.

Officiellement, le choix est provisoire. La liste définitive ne sera arrêtée qu’en juillet 2016, après le verdict rendu par les prochaines élections régionales. Mais on voit mal le gouvernement et les exécutifs régionaux vouloir détricoter une réforme qui fixe également les arbitrages en matière d’organisation des services de l’Etat (lire notre édition du lundi 3 août).

Le maire de Rouen, Yvon Robert (PS), dans un (très) court communiqué, ne s’est d’ailleurs pas félicité de ce choix, préférant la jouer « collective » : «Il revient désormais à toutes les collectivités d’avancer main dans la main et de porter l’objectif d’un territoire ambitieux, tant sur les plans nationaux qu’européens, pour réussir ensemble la Normandie de demain».

(commentaire de Florestan: Yvon Robert, le clochermerleux rouennais s'est fait sérieusement remonter les bretelles depuis janvier dernier par son conseiller municipal préféré...)

A Toulouse, préféré à Montpellier pour devenir capitale de la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, son homologue Jean-Luc Moudenc (Les Républicains) - qui est aussi président de la métropole toulousaine - est sur la même longueur d’ondes : «Choisir Toulouse ne doit pas engendrer un déséquilibre entre les deux métropoles car elles sont une chance pour ce futur territoire», assure-t-il, tout en «se réjouissant» - tout de même - de cette décision.

Statut de vice-capitale?

Évidemment, le choix du gouvernement d’accompagner son annonce d’une liste détaillée de la future implantation du siège régional de ses services (ARS, Rectorat, Drac, Dreal, Draaf...) a permis aux élus des villes « déclassées » d’accueillir la nouvelle la tête haute : «Je me réjouis que les orientations prises soient celles que je défends depuis des mois», se félicite d’ailleurs Joël Bruneau (Les Républicains), le maire de Caen. Idem à Besançon où le premier magistrat, Jean-Louis Fousseret (PS), assure «qu’il y a globalement un équilibre entre la Bourgogne [où se situe Dijon, le nouveau chef-lieu régional, NDLR] et la Franche-Comté». Pas de gagnant, pas de perdant donc...

Seul le député Alain Gest (Les Républicains), président de la métropole d’Amiens - non retenu au profit de Lille - s’est montré plus critique dans les colonnes de nos confrères du Courrier picard : «On est passé de la première à la deuxième division», commente celui qui est aussi l’adjoint de la maire d’Amiens, Brigitte Fouré. Il estime également que l’attractivité de la ville va baisser puisque «le pouvoir appelle le pouvoir [...] La logique qui semble être celle du gouvernement et des préfets préfigurateurs est une logique du chiffre, c’est-à-dire installer une capitale là où la population est la plus importante», un raisonnement qu’il trouve dépassé. Lui milite déjà pour créer un statut de «vice-capitale régionale» afin de «garantir l’équilibre des services publics sur le territoire».

À l’heure d’une plus grande simplification du mille-feuille territorial, pas sûr que cette proposition aille dans le sens de l’histoire.

Laurent Derouet

 

 


 

Commentaire de Florestan:

Rouen, l'antique métropole de la seconde lyonnaise n'a pas pu maintenir son statut de "seconde ville du royaume" et être un Lyon sur Seine au nord de la Loire. dès le XVIIIe siècle, en raison des guerres incessantes menées contre l'Angleterre sacrifiant la Normandie comme grande région maritime, la décadence de Rouen commence... En 1965, la division de l'espace normand décidée par la reconstruction d'Etat de l'Après Guerre et le projet d'étendre la région parisienne jusqu'à la mer, vieille idée de Napoléon reprise encore récemment par Grumbach en 2009 pour le Grand Paris devait faire disparaître définitivement Rouen de la carte des métropoles régionales.

Rouen revient donc de loin, de très loin...
Mais où doit-elle revenir?

En Normandie !
Et la Normandie c'est aussi Caen, Le Havre, Cherbourg, Dieppe, Alençon, Evreux, Lisieux, Vernon...
Penser un horizon normand depuis une cuvette séquanienne qui s'est trop longtemps endormie dans l'ombre parisienne: voilà le défi !

AU BOULOT ! Pour construire ensemble ce fédéralisme urbain normand que les "jacobins" de tout poil et toute confession ne comprendront décidemment jamais !

 

 


 

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Commentaires
D
Bjr,<br /> <br /> <br /> <br /> et pas de "torpeur estivale" quant aux prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 :<br /> <br /> <br /> <br /> cf. la Une du quotidien "La Croix" avec, pour la Normandie, deux propos des deux principaux candidats déclarés à la Présidence de la Nouvelle Normandie Unifiée,<br /> <br /> <br /> <br /> bien cdlt.
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