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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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2 décembre 2015

Hervé MORIN: LE DISCOURS DE ROUEN 30 novembre 2015

Le 30 novembre 2015, Hervé MORIN animait son grand meeting de campagne à la Halle aux toiles de Rouen en présence de Nicolas Sarkozy, ci-devant président de la République: ce dernier a fait un discours qui a retenu l'attention de la presse nationale. C'est la raison pour laquelle nous n'en parlerons pas ici. En revanche, il nous parait judicieux de citer ci-après en intégralité le discours normand d'Hervé MORIN car nous avons encore la naïveté de croire qu'il soit important de parler ici des premières élections régionales normandes de l'Histoire...

Chers amis,

Je suis très heureux d'être ici en Seine-Maritime à Rouen...

Je voudrais vous dire un secret puisque nous ne sommes pas très nombreux (sic), j’aime la Normandie. Si je suis devant vous, si je suis candidat à la Présidence de la Région, c'est parce que j'aime la Normandie et que je crois en son destin. 

J'aime la Normandie d'abord parce que j'y suis né, que j'y ai grandi, que ma famille comme mes aïeux, avant moi y ont grandi, s'y sont installés et s'y sont accomplis depuis des siècles – dans ce petit coin de terre entre Lieuvin et Pays d’Auge. C'est en Normandie que j'ai réalisé ma vocation, mes passions, mes rêves. C’est là où je me sens bien, où je me ressource. A toutes les étapes de ma vie et de mon parcours politique, jusqu’aux plus hautes fonctions de l'Etat, la Normandie et mon petit village d’Epaignes ont constitué mon repère, mon phare à moi. Ils ont forgé ma culture, mon caractère et ma détermination, mon goût de l’authenticité, ma façon un peu brute de décoffrage de dire les choses.

J'ai un attachement viscéral à la Normandie tout simplement parce que je lui dois tout, et qu'en toute circonstance elle se rappelle à moi et je veux le dire ici à Rouen, à deux pas du Parlement de Normandie où je propose que nous tenions notre première réunion régionale.

Comme disait Verlaine, «chaque alouette qui va et vient m’est connue ».

C'est parce que j'aime la Normandie, notre Normandie, que je sais qu'elle mérite mieux qu'une gestion sans ambition, sans vision, sans avenir, qui est celle des socialistes aujourd'hui. Ils nous disaient en Haute-Normandie on est de bons gestionnaires : des dépenses de masse salariale les plus élevées des régions françaises et un sous-investissement chronique : témoignage de leur absence de vision. Et de l’autre, un département de Seine-Maritime dont la gestion a été tellement calamiteuse qu’elle relèverait du tribunal de commerce si c’était une entreprise.

C'est parce que j'aime la Normandie que je suis atterré de voir qu'à Rouen, l'héritage exceptionnel de Jean Lecanuet continue d'être dilapidé par des socialistes sans idées qui n'ont pas pris la mesure du trésor formidable qu'est la ville aux cent clochers, ses quartiers historiques, la Seine et toutes ses potentialités.

C'est parce que j'aime la Normandie que je ne supporte plus de la voir en queue de peloton des classements stratégiques, avec un service ferroviaire indigne, une couverture médicale désastreuse, des chiffres du chômage au-dessus de la moyenne nationale.

C'est parce que j'aime la Normandie qu'à la petite gestion administrative sans souffle que nous offre la Gauche je veux porter avec vous et l'ensemble des candidats de la Normandie conquérante un grand projet fédérateur.

Ce projet, c'est d'abord celui du réveil, de la renaissance de l'identité normande. Car avant d'être une administration, la Normandie c'est une histoire, un territoire et une identité. Une histoire millénaire, des paysages grandioses, un patrimoine naturel, historique, sans nul autre pareil. Depuis, la Normandie évoque la liberté dans le monde entier. De Pierre Corneille à Claude Monet de Maupassant à Jean Marais, de Tocqueville à Braque, la Normandie a prouvé à travers les siècles qu'elle savait faire éclore les plus fines plumes, les plus beaux artistes, les plus grandes inspirations. Cette identité culturelle et historique soyons-en fiers : nous réapproprier notre histoire, notre culture non par nostalgie mais pour construire une marque normande comme les Bretons ont su si bien le faire en s’appuyant sur notre formidable imaginaire. Que les conchyliculteurs puissent vendre leurs huîtres avec la marque Normandie et non pas se faire piller la valeur ajoutée par les Marennes d’Oléron. Que notre agro-alimentaire, notre industrie, notre tourisme puissent s’appuyer sur la Normandie.

Il nous faut être désormais ambitieux : vous voyez, pour prendre un exemple, l’Opéra de Rouen, ce ne doit pas être seulement un grand Opéra, il doit devenir un très grand Opéra français capable non seulement de créer, de diffuser sur la Région mais aussi capable grâce à des représentations dans la France entière ou en Europe, de faire savoir que la Normandie est de retour. Aller vers l’excellence, le meilleur. Etre fier d’être normand car nous rayonnons. Voilà ma volonté.

Un potentiel de communication et de marketing phénoménal ! Qu'en a-t-on fait ? Rien. Etiquetons Normandie, labellisons Normandie, affichons Normandie, que les deux léopards se voient partout sur les étalages, partout en France et dans le monde, et soient gages de qualité pour le consommateur.

Pour la Gauche, l'identité est un gros mot. Pour nous, elle est une force.

Pour la Gauche, parler d'identité c'est faire le jeu de l'extrême-droite. Pour nous, ne pas en parler, ne pas avoir de discours sur le sujet, c'est laisser la voie libre à tous les populismes.

Savoir d'où on vient pour décider où on va. Ne pas renier notre identité.

Cela est valable pour la Normandie, c'est aussi valable pour la France. Et permettez-moi de faire un aparté sur ce sujet : quand je lis que l'Association des Maires de France préconise d'interdire aux maires d'installer des crèches de Noël dans leurs mairies, j'affirme que c'est un contre-sens et une grave erreur.

« Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière » disait Audiard. Là c’est sûr eux ils ne vont pas en manquer de lumière.

Défendre la laïcité, ce n'est pas renier les racines chrétiennes de la France. Défendre la laïcité, ce n'est pas s'agenouiller face à la bien-pensance qui voudrait effacer toute trace de notre Histoire passée. Défendre la laïcité, ce n'est pas renier la France et son identité. Les racines chrétiennes de la France sont un fait culturel et historique incontestable. Nier ce fait, c'est le début d'une capitulation culturelle que nous ne pouvons pas tolérer.

Et pardon de le dire, défendre les valeurs que recèlent la laïcité, c’est dire que l’Islam de France doit se construire sur deux idées simples : des formations d’imams en France et un agrément des imams pour nous éviter l’imam de Brest dont il a fallu le 13 novembre pour enfin s’occuper de lui. Non la laïcité ce n’est pas renoncer par lâcheté à ce que nos valeurs soient respectées. L’interdiction des crèches, c’était la grande trouvaille de la semaine dernière.

La bonne initiative en revanche c’était celle du Président de la République qui a demandé aux Français de sortir le drapeau bleu blanc rouge le jour des obsèques nationales des victimes des attentats. Quinze jours avant les attentats environ, j’avais donné une interview au Figaro, et justement je regrettais que nous ne sachions pas comme le font les Américains mettre un drapeau tricolore au-dessus de notre porte d’entrée. Vous vous promenez dans n’importe quelle ville américaine, dans n’importe quelle banlieue et vous voyez des dizaines de drapeaux sur les panneaux de basket comme à l’entrée des maisons. Et que le propriétaire soit blanc, noir ou jaune, qu’il vote démocrate ou républicain, cela ne change rien, il met son drapeau. On est américain, on est fier de l’être et on le montre aux autres.

Est-ce que ça en fait une moins bonne démocratie ? Est-ce que ça en fait un pays de fachos ? Est-ce que ça en fait un pays moins innovant ? Est-ce que ça en fait un pays moins accueillant ? Bien sûr que non, c’est même l’inverse et vous le savez bien.

Alors je vous le demande, qu’est-ce qui nous a pris à nous Français d’abandonner, sans nous en rendre compte, toutes nos traditions et symboles républicains au point que les mots utilisés dans tous les discours sur le vivre ensemble et les valeurs de République sont devenues des discours vides de sens.

Qu’est ce qui nous a pris de ranger au fond de nos greniers les drapeaux de nos grands-pères ? Les drapeaux mais aussi tous les mots qui vont avec : la nation, l’ordre républicain, le respect, la responsabilité. Qu’est-ce qui nous a pris d’abandonner ce récit national dans lequel les hommes et les femmes de la France s’étaient inscrits depuis des générations ?

Il y a des raisons à ce reniement et on les connaît : Vichy, l’Indochine, la guerre d’Algérie, mais du coup, on a cru devoir se repentir de tout, on a cru devoir endosser quasiment tous les péchés de l’occident, on a même voulu changer les paroles de la Marseillaise ; une candidate à la présidentielle voulait même supprimer le défilé du 14 juillet, on a dénationalisé les manuels d’histoire de nos enfants.

C’était une grave erreur car il ne peut y avoir d’intégration réussie sans une identité nationale forte. Nous avons fait l’inverse de ce qu’il fallait faire : plus nous avons accueilli d’immigrés et moins nous avons hissé le drapeau tricolore, plus nous avons ouvert les bras à d’autres cultures et moins nous avons cultivé la nôtre.

Et d’ailleurs nous avons commis la même erreur à l’arrivée de la mondialisation économique car l’ouverture au monde c’est aussi la promotion du Made in France.

Le résultat c’est la catastrophe d’aujourd’hui. Car quand avez crise d’identité nationale + crise économique + impuissance de l’Etat, il ne manque plus qu’une étincelle comme Daesh pour que tout soit remis en cause.

Quand j’ai vu comme vous les portraits de ces jeunes Français fanatisés capables des pires atrocités au nom de l’Islam je n’ai pu m’empêcher de me dire : qu’est-ce que nous n’avons pas vu ? Qu’est-ce que nous avons raté pour que des enfants, nés dans nos hôpitaux, ayant été dans nos écoles deviennent de tels monstres ?

Vendredi lors de la cérémonie d’hommage à tous ces jeunes, victimes innocentes et désarmées, j’ai vu comme vous les regards éperdus de leurs parents. Leur infinie douleur était aussi la nôtre. Dans cette cour des Invalides qui résonnait de l’hommage de la France, comme le Panthéon le fut à Jean Moulin, je n’ai pu m’empêcher de me revoir dans ce même lieu avec toi Nicolas face aux cercueils de nos soldats tombés en Afghanistan sous les armes des mêmes barbares. Et je n’ai pu m’empêcher de penser à toutes ces troupes que j’ai passées trop souvent en revue dans les régiments lors des cérémonie d’honneur pour leurs camarades morts pour la France : oui, fiers de porter le drapeau français sur leur épaule gauche, d’arborer leurs décorations et de revenir dans leur cité avec l’uniforme.

J’ai pensé à eux vendredi également et je me suis dit qu’ils étaient eux aussi le visage de la France, de notre France de toujours et que c’était pour eux aussi que nous devions continuer à faire de la politique et servir comme élus notre pays.

Un mot sur le Président de la République, si vous le permettez, et je vais vous le dire comme je le pense. Depuis ce sinistre vendredi 13 novembre il a dit les mots que nous aurions dits, il a eu les regards que nous aurions eus, il a pris les décisions que nous aurions prises. Mais le problème c’est que depuis le 12 mai 2012 il avait eu tout faux.

Tout faux en politique étrangère en croyant sortir la Russie du jeu d’échec planétaire qui est devant nous. Tout faux en matière de sécurité aussi, par manque d’anticipation des menaces c’est évident car le 7 janvier annonçait déjà le 13 novembre mais surtout par un laxisme coupable en matière de politique pénale. Quand vous pensez qu’un djihadiste sur deux revenus en France après un passage dans les zones de crise, ne fait l’objet d’aucune procédure, pas même d’une seule convocation dans le bureau d’un magistrat !

Tout faux en politique étrangère, tout faux en politique de sécurité et bien sûr tout faux en matière de politique économique. Oui François Hollande vous resterez dans l’histoire comme le président du chômage. Oui François Hollande vous resterez dans l’histoire comme le président des impôts. Oui François Hollande vous resterez dans l’histoire comme le président de la débâcle économique.

Le traitement exclusivement social du chômage comme la Gauche le propose, c'est terminé ! On ne relance pas l'économie avec des emplois jeunes ou en distribuant des chèques pour acheter la paix sociale. Mes chers amis, vous le savez, je veux faire de la Normandie la terre de l’entreprise car la meilleure des politiques sociales c’est celle qui favorise l’emploi et l’emploi passe par l’entreprise, toutes les entreprises : la PME, la TPE, le commerçant, l’artisan, l’ETI, la Start-Up, le secteur traditionnel, tous doivent faire l’objet de la même attention pour favoriser le redressement et le réveil économique de la Normandie.

Une partie de la reconquête de la France passe par les régions et malheureusement pour nous, la Normandie cumule tous les mauvais indicateurs : taux de chômage des jeunes de 20% supérieur à la moyenne nationale, réduction de l’emploi industriel deux fois plus vite qu’en France, apprentissage moins15% depuis 2012, dans les profondeurs du classement sinon à la dernière place pour la création d’entreprises et l’innovation : c’est ça le bilan des socialistes. 17 ans en Haute-Normandie. 12 ans en Basse-Normandie. Ca n’est plus supportable plus longtemps.

Voilà pourquoi nous allons mettre en place une seule agence dotée de 100 millions d’euros regroupant les dizaines de structures existantes capable d’être fonds d’investissement, fonds d’amorçage, fonds de retournement, rentrant en fonds propres ou quasi fonds propres dans les entreprises les soutenant à l’exportation.

Ce que je veux c’est muscler les entreprises normandes pour qu’elles puissent se développer aussi rapidement que le marché le permet.

Ce que je veux c’est que les entreprises normandes puissent aussi aller chercher leur chiffre d’affaires dans une Europe et dans un monde eux en croissance pour créer de l’emploi. Ce que je veux c’est que lors de la transmission des entreprises le centre des décisions reste en Normandie et que nous puissions stabiliser le capital pour nous éviter la Chapelle Darblay ou les Bottes Le Chameau.

Ce que je veux ce sont des mécanismes simples, réactifs, souples en un mot pragmatiques. Pas des systèmes conditionnés comme c’est le cas aujourd’hui tellement compliqués qu’il faut 15 mois pour avoir une réponse.

Bref, je veux qu’au bout des 6 ans de mandat, qu’on puisse se dire qu’il y a une terre où on peut créer ou développer sa boîte plus facilement qu’ailleurs et cette terre c’est la Normandie.

Ce que je veux aussi c’est que la commande publique puisse consolider l’économie normande. Ce sont des critères dans la construction des appels d’offres qui seront obligatoires pour toutes les communes, les collectivités financées par la Région : clauses environnementales, clauses sociales avec l’apprentissage, contrôle de la sous-traitance, bref tout moyen légalement possible pour favoriser l’économie de notre région.

Dans la même idée, les lycées de Normandie s’appuieront sur les filières courtes pour consommer les produits issus de notre culture et de notre industrie agro-alimentaire. Les jeunes normands mangeront normand.

Nous avons bien d’autres ambitions comme celle de la rénovation thermique de tous les lycées de Normandie pour soutenir un secteur du bâtiment dont la politique ahurissante de François Hollande et de Madame Duflot l’a conduit à une situation absolument désastreuse.

Comme dirait Jacques Attali dans un édito : « la Normandie est bénie des Dieux, il lui faut des dirigeants qui portent cette ambition ».

La seule politique sociale qui vaille c'est la politique de l'emploi, et donc une formation professionnelle mieux adaptée et un soutien appuyé à nos entrepreneurs. Et la relance de l’apprentissage : plus de 50% en 6 ans, voilà notre ambition.

L’agriculture fait partie intégrante du patrimoine normand.

Il faut mettre fin à la politique du "tout bio" menée par la gauche sous la pression d'élus écologistes dogmatiques et complètement déconnectés des réalités. Le bio a toute sa place dans la politique agricole régionale, mais l'agriculture normande doit être soutenue dans toute sa diversité : modernisation, compétitivité des exploitations, innovation dans les nouveaux secteurs, filières courtes, la Normandie deviendra le grenier et le garde-manger de la France.

Les Normands ne réclament pas l'impossible, seulement un peu de respect et de considération. La dette de la SNCF envers la Normandie n'a toujours pas été réglée, nous devons réclamer et récupérer notre dû.

Pour accomplir ce projet ambitieux nous devrons avoir une gestion exemplaire. La Gauche pense que la fusion de la Normandie c'est l'addition de deux administrations. Je suis en complet désaccord avec cette vision. La fusion doit permettre d'effectuer des économies substantielles sur le budget de la collectivité. Je m'engage à réaliser 50 millions d'euros d'économies sur le fonctionnement de la Région sur la durée du mandat. Le nombre de fonctionnaires régionaux doit baisser pour investir davantage sans augmenter les impôts. On ne remplacera pas les départs à la retraite et en même temps on mettra fin à cette situation incroyable en Haute-Normandie où les socialistes sont tellement socialistes qu’ils ont usé et abusé des statuts précaires : plus de 500 en Haute-Normandie. Un scandale !

C'est un impératif absolu. La Gauche, qui traite les fonctionnaires comme une clientèle, défend le statu quo. Moi je ne m'adresse pas à des clientèles mais au peuple normand dans son ensemble, qui attend une gestion exemplaire et une dépense efficace. Avec nous, chaque euro dépensé sera un euro utile. Et aucune formation politique, aucun syndicat, ne nous fera dévier de cet objectif. Notre engagement est ferme et non négociable.

Une gestion exemplaire, c'est aussi notre engagement à travers la signature de notre charte éthique et mon engagement à me consacrer à temps plein à la Région si je suis élu

Ce projet sera porté par une équipe à l'image de la Normandie. Elle est représentative de toute la diversité socioprofessionnelle de notre région : des agriculteurs, des chefs d'entreprises, des artisans-commerçants, des salariés, des enseignants, des médecins, des professions libérales. Le renouveau politique que nos concitoyens attendent, c'est aussi celui-là. 

Tous ces visages qui m'accompagnent dans cette aventure représentent la Normandie qui avance, qui réussit, qui innove. Je suis très fier qu'ils aient accepté de me rejoindre dans cette ambition de reconquête. Demain, avec eux, nous réveillerons la Normandie avec tout l'enthousiasme et la détermination que nous mettons dans cette campagne. 

Chers amis il nous reste 5 jours,

5 jours pour mobiliser tous ceux qui comme nous aiment la Normandie et veulent lui donner l'ambition qu'elle mérite ;

5 jours pour mettre fin à la morosité que les socialistes ont laissé s'installer dans notre Région à force de ne rien investir et de ne rien imaginer ;

5 jours pour que la famille de la droite et du centre, après avoir réussi à reconquérir les 5 départements normands, poursuive sur sa lancée et se donne les moyens, en formant ce fameux G6 normand avec Philippe Bas, Alain Lambert, Jean-Léonce Dupont, Sébastien Lecornu et Pascal Martin, de réussir la réunification dans tous les domaines ;

Il nous reste 5 jours pour montrer qu'entre l'impasse de l'extrême-droite et l'absence de vision de la Gauche, il existe une voie, notre voie, qui défend une identité positive et un projet crédible pour faire de notre région un modèle de réussite.

Mes amis, comme moi vous portez la Normandie au cœur. Je compte sur vous. J'ai besoin de vous, de votre énergie, de votre enthousiasme, pour que les 6 et 13 décembre la Normandie écrive une nouvelle page de son histoire. Cette page je veux l'écrire avec vous et pour vous. Soyons fiers d'être Normands, soyons fiers d'être Français, vive la République, vive la France, et vive la Normandie !"

 

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Commentaires
F
Parce qu'il n'a rien fait pour la Normandie lorsqu'il était ministre de la défense . Parce qu'il n'a pas pris la balle au bond lorsque Sarkozy a tendu une perché : "on aime la Normandie, mais fait il qu'il en ai deux ? A mes yeux tout come Harold, Hervé Morin est un félon .
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J
Bonjour.<br /> <br /> Encore un monsieur qui ne prône que pour sa seule personne, rien de plus.<br /> <br /> Je suis surpris, pour ne pas dire..déçu..qu'a-t'il fait en tant que ministre de la Défense..rien. Il est (pour moi, et sans me tromper..), dans la même lignée que tous les autres depuis Mr. François Mitterrand, rien de plus..sorry !<br /> <br /> Bonne journée, après ces attentas crapuleux et horribles, ce n'est pas la..COP 21 qui va changer grand chose, ni sur Terre, dans le domaine de la corruption..dont..politique.
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