Philippe RICHERT, président de région sur la planète ZORG
Dimanche 15 mai 2016 sur France INTER à l'occasion d'une prestation poussive et lénifiante dans l'émission pourtant excellente de Stéphane Paoli (Agora), l'inénarrable Philippe RICHERT expliqua sans trembler combien il était difficile d'être président d'une région... qui n'existe pas et qu'il faut créer alors qu'au départ, personne n'en voulait mais qu'il faut néanmoins réaliser car il faut être républicain (sic!).
Nos amis Alsaciens apprécieront!
C'est écoeurant de voir poussé aussi loin le goût pervers d'asseoir absolument sa paire de fesses quelque part...
Voir ci-après la propagande pour son président Richert proposée par l'Association des Régions de France, une coquille vide dans laquelle le duc de Normandie Morin et le ministre président de Bretagne Le Drian n'ont daigné paraître: ils ont bien raison!
Philippe Richert était l’invité dimanche 15 mai 2016 de l’émission « Agora » sur France-Inter.
Aux côtés du réalisateur/photographe Raymond Depardon, et de Claudine Nougaret, productrice et ingénieure du son, le président de l’Association des Régions de France a développé sa vision de la réforme territoriale et de la proximité à l’heure des nouvelles Régions.
Philippe Richert a été également interrogé sur les sujets d’actualité, comme le projet de loi El Khomri, l’annulation du concert de Black M à Verdun, ou la réforme territoriale du gouvernement Valls.
.@PhilippeRichert On ne peut plus considérer les régions comme celles qui exécutent on est sur un changement réel avec @manuelvalls #Agora
— ARF (@Regionsdefrance)15 mai 2016
On a besoin de collectivités puissantes. La décentralisation permet de réformer @PhilippeRichert @franceinter
— ARF (@Regionsdefrance) 15 mai 2016
Raymond Depardon et Claudine Nougaret étaient invités pour leur documentaire « Les Habitants » sorti le 27 avril dans les salles et pour le livre du même nom paru aux éditions du Seuil.
Plus d’info : http://www.franceinter.fr/emission-agora-r
Commentaire de Florestan:
Si la région ne peut pas organiser son territoire et se contenter d'influencer, à la marge, cette organisation, alors quel aveu d'impuissance! On pourrait même dire quel intérêt de développer l'institution régionale si cette dernière n'a pas les moyens ou la volonté de déployer une "action régionale" (cf. la fin du sigle DATAR) sur un territoire maîtrisé, cohérent, évident, identifié et reconnu par tous?
Philippe Richert semble mélancolique... bien assis confortablement sur son fauteuil en attendant 2017 et, très certainement un nouveau chapitre de la réforme territoriale, il ne fait pas grand chose dans le Grand Est: trop compliqué!