EVREUX: Faut-il un parc d'attractions "VIKINGS"?
Enfin, promouvoir l'identité normande est une belle idée car c'est un humanisme, voire un existentialisme fait de lucidité et de sérieux. On ne saurait proposer n'importe quoi sous cette noble appelation qui oblige à la qualité et à l'authenticité.
Mercredi 29 juin, le conseil communautaire du Grand Évreux agglomération a acté le lancement d'une étude de faisabilité d'un parc de loisirs consacré à l'identité normande.
Mise à jour : 04/07/2016 à 18:45 par La Rédaction
Des élus de l'Eure envisagent d'ouvrir un parc de loisirs consacré aux Vikings (©Fotolia/Delphotostock)
L’Eure deviendra-t-elle la nouvelle destination favorite des amateurs de sensations fortes ? Mercredi 29 juin 2016, le conseil communautaire du Grand Évreux agglomération a voté, à la majorité, le lancement d’une étude de faisabilité d’un parc de loisirs consacré à l’identité normande. Si le projet se concrétise, le site s’étendrait sur 50 hectares, entre l’hôpital d’Évreux et la zone d’activité du lieu-dit La Roque. « Notre objectif est de lancer le parc avant fin 2020 », précise Rémi Priez, vice-président en charge du tourisme au Grand Évreux agglomération.
Le parc de loisirs sera consacré à la culture Viking et à la Normandie médiévale, une thématique « peu exploitée et qui suscite un fort engouement des consommateurs » :
Nous souhaitons un parc de loisirs vraiment lié à une entité régionale. Lorsqu’on dit Marineland, on visualise Antibes, Le Futuroscope c’est Poitiers. Le but de notre action est de mieux faire connaître notre territoire et de développer le tourisme et l’attractivité du territoire. Ce parc sera notre locomotive », détaille Rémi Priez à Normandie-Actu.
Situé à une heure de Paris, le parc de loisirs pourrait attirer près de 15 millions de personnes, issues principalement de Normandie et de la région parisienne. Selon les estimations, basées sur des études, « pour un 1 euro dépensé dans le parc, 1 euro est dépensé à l’extérieur, et un emploi créé à l’intérieur génère 2 à 3 emplois à l’extérieur. »
Notre position sur cette partie de la France est très forte. À l’Ouest de Paris, il n’y a pas de parc de cette nature. Nous faisons un pari. Pour toute l’échelle de la Normandie, ce peut-être un élément très important de valorisation, avec d’importantes retombées sociales et économiques. On va pouvoir capter le touriste et lui faire profiter d’autres atouts, comme la gastronomie ou le bien-être », poursuit Rémi Priez.
Les résultats complets de l’étude de faisabilité seront connus d’ici novembre 2016. Elle permettra d’étudier en profondeur les aspects techniques et financiers et d’évaluer les budgets des prestations.