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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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11 septembre 2016

COUP de COEUR ETOILE de NORMANDIE. Charlène LAVIEILLE, une vraie normande... Viking!

L'Etoile de Normandie a repéré sur le site Normandie actu l'article suivant:

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Charlène LAVIEILLE une jeune et charmante normande pleine de talent et surtout pleine d'une curiosité intellectuelle rare de nos jours pour la civilisation de nos ancêtres scandinaves.

Le COUP de COEUR de l'Etoile de Normandie est totalement justifié notamment par l'exceptionnelle capacité de cette jeune normande à restituer avec une certaine rigueur scientifique les objets et les savoir-faire de la civilisation matérielle viking qui était d'un grand degré de raffinement (notamment dans la conception et la forge des objets en métal: l'esprit du design scandinave ne date donc pas d'IKEA!)

Ce nouvel exemple démontre que l'exceptionnelle densité et qualité du patrimoine historique normand pourrait faire de la Normandie, LA région française de l'Histoire avec la mise en oeuvre des techniques de l'histoire publique qui vont de l'archéologie médiévale expérimentale (ce que propose ici Charlène Lavieille pour les Vikings) à la conception de jeux vidéo ou de muséographies adaptées au jeune public ou aux compagnies de reconstitution historique, de l'époque viking ou ducale médiévale à la Seconde guerre mondiale. Ce concept "d'histoire publique" encore peu connu en France qui a été présenté lors d'un colloque international au Mucem de Marseille en octobre 2015 est largement pratiqué dans les pays anglo-saxons, scandinaves et en Amérique du Nord: il s'agit de proposer des présentations du patrimoine historique vérifiées par la communauté scientifique historique universitaire à destination du grand public pour éviter deux écueils:

1) Une disneylandisation ludique généralisée en carton pâte ou totalement virtualisée, où le patrimoine historique n'est qu'un prétexte ou qu'un décor.

2) La déconnexion des jeunes générations de toute culture générale historique et patrimoniale qui pourrait leur permettre de leur donner quelques points de repère sous prétexte que les jeunes sont dans un présent éternel et que l'Histoire n'intéresse que les morts ou les vieux qui s'apprêtent à mourir.


http://www.normandie-actu.fr/des-bijoux-d-inspiration-viking-fabriques-en-normandie_226204/

Caen Ces bijoux d'inspiration viking made in Normandie

Charlène Lavieille est artisan perlière d'art et elle est aussi (et surtout) passionnée par la civilisation viking. La jeune Normande confectionne ses propres bijoux. Portrait.

Mise à jour : 09/09/2016 à 15:58 par Laura Bayoumy

Sous une tente en toile de lin local, Charlène Lavieille expose bijoux, bonnets en laine et métier à tisser… La jeune femme de 24 ans est une jeune femme comme les autres. À ceci près qu’elle est passionnée par la civilisation viking. Elle a lancé son activité en juin 2016 à Caen (Calvados) et y vend ses productions… vikings. Portrait.

> Lire aussi : Après 10 mois d’étude. De l’ADN de Viking dans les veines d’habitants de Normandie

Une poule racée viking

Sur la réserve de prime abord, ses yeux pétillent, quand, dans un flot continu elle narre les rites et coutumes de ceux qui la fascinent depuis l’enfance. Intarissable, elle parvient à transmettre sa passion. Talentueuse, elle réalise tout elle-même : manteau, robe, tablier et accessoires. Son bonnet ? C’est elle aussi, qui l’a tricoté ! Tout est fait main. Mais surtout tout est viking. Y compris l’une de ses poules !

Syra, au plumage brun, fait partie de ces rares poules racées vikings.  Elle a été importée, comme les moutons et les chevaux, il y a environ 6 000 ans de l’actuel Danemark, Suède, Norvège, lorsque les Vikings ont colonisé le reste de l’Europe, explique Charlène à Normandie-actu.
Découvrir les techniques vikings

Passionnée depuis toute petite par cette ancienne civilisation, Charlène a un déclic en 2011, lorsqu’elle rejoint l’association Garewal, dont les membres reconstituent des scènes de vie viking. Le but ? « Promouvoir le riche passé historique et culturel de la Normandie à l’époque des Vikings. » L’association est notamment sollicitée pour des documentaires ou des films. La jeune Normande a concrétisé sa passion par le biais de l’artisanat. « J’ai commencé l’artisanat il y a cinq ans, puis les bijoux, il y a deux ans », indique la jeune femme. Autodidacte, elle ne cesse d’apprendre, tant les techniques sont nombreuses. Cela la conduit même sur les traces de l’Égypte ancienne. Car les recherches archéologiques, qu’elle suit assidûment, ne cessent de révéler leurs secrets…

Des perles vikings ont même été retrouvées à Bali et les premières traces de naalbinding, le point de tricot viking, ont été découvertes dans une grotte en Israël, il y a plus de 6 000 ans », souligne Charlène.
Des bijoux uniques

Malgré leur image de barbares, Charlène s’attache à démontrer, par le biais de l’artisanat, combien les Vikings étaient raffinés. Les vêtements, ornés de bijoux – de galons, pour les plus riches d’entre eux – les techniques telles que le naalbinding, ou la fabrication de perles en verre en attestent. Elle fait tout à la main, et ne se fournit qu’en matière première. Le lin, dont elle se sert pour les vêtements, Charlène l’achète aux producteurs normands. Ses chaussures de cuir viennent de la Manche. « Avec l’association Garewal, nous essayons de faire travailler les locaux », assure-t-elle.

> Lire sur Normandie-actu : La Normandie, championne du monde de la production de lin

Chaque bijou est unique car j’utilise des perles de verre. La confection prend environ 30 minutes. Mais ensuite, afin de la rendre incassable, elle cuit dans un four spécialisé, monte à 520°, toute une nuit. Il y a plus de 1 000 ans, ils savaient déjà comment cuire les perles, à quelle température et combien de temps, pour les rendre solides. Preuve en est, quelques-unes ont été retrouvées, intactes, » souligne la jeune femme. Voyageuse, elle s’inspire de ce qu’elle a vu en Scandinavie, en Suède, au Danemark, ou encore de perles issues de vestiges de fouilles archéologiques.
Un métier à tisser viking

Le métier à tisser, fabriqué par son père, a été reproduit à partir de photos. « J’ai tenté d’imaginer le système qui existait à l’époque. Disons que je suis un bon bricoleur à la retraite », sourit son père, ancien conducteur de bus.

Les Vikings avaient de nombreux accessoires. Ils étaient soignés et attentifs à leur hygiène. «Les femmes portaient sur elles leur nécessaire de toilette, cure-ongles, pince à épiler et cure-oreilles. Ils prenaient un bain tous les samedis. Les cheveux sales étaient mal vus à l’époque. Ils étaient coupés, les barbes, taillées », explique la jeune passionnée.

Des voyages en Scandinavie

Ses connaissances, elle les a aussi acquises au gré de ses voyages en Suède ou en Pologne, en 2015, un pays où, « le patrimoine viking est mis en avant. » Lors de l’un des célèbres festivals célébrant la culture viking, à Wolin, et auquel elle a assisté, environ 2 000 passionnés ont reconstitué un village ancestral. « Dans le port, les drakkars étaient alignés dans l’eau », se souvient Charlène.

Le saviez-vous ?
L’origine norvégienne de Rollon lui a valu le surnom de Normand, de « north man », signifiant en anglais, « homme du Nord ». Devenu duc du pays, il gouverna la Normandie. Il reste peu d’éléments du passage des Vikings dans la région tant les conquérants se sont mélangés avec les populations locales. En revanche, nombreux sont les noms de villes à consonance norroise, la langue parlée par les Vikings et dont l’islandais est proche. « 80% des noms de villes normandes sont d’origine scandinave », souligne Charlène. Ainsi, bec, du vieux norrois « bekkr » signifie ruisseau. Parmi les villes héritières, l’on retrouve : Caudebec-lès-Elbeuf. La terminaison « beuf » provient du vieux danois both et signifie cabane, résidence, village. Honfleur, Barfleur, sont autant d’héritages…

Stages et initiations

En juin 2016, Charlène Lavieille a décidé de de se lancer comme auto-entrepreneure et de vendre ses confections. Les bijoux vikings sont à la mode. « Les gens ne savent pas qu’ils portent des bijoux vikings », s’amuse Charlène. Et rien n’est laissé au hasard. Le comptoir de Novgorod, nom de son entreprise, est emprunté au « plus gros comptoir, éponyme, de commerce en Russie, à l’époque médiévale ». Pourquoi en Russie ? « Parce que les les Russes ne savaient pas se gouverner, alors ils ont fait appel à des dirigeants norvégiens ». Charlène Lavieille anime des stages pour apprendre à fabriquer des bijoux et des galons à l’aide de sa machine à tisser. Elle projette également de lancer quelques initiations, en septembre : technique de perles, naalbinding.

Infos pratiques :
Vous pouvez retrouver Charlène sur les marchés du Bessin
Renseignements sur son site, ici

Un peu d’histoire…
Oui, c’est vrai, les Vikings sont venus en Normandie ! Rollon était norvégien. Banni de son pays à l’âge de 16 ans pour avoir étranglé son frère et tenté de prendre le pouvoir de son village, il se réfugie en Angleterre, où il veut fonder une nouvelle ville. Mais en raison de ses liens avec des pirates, son entreprise échoue et il est banni d’Angleterre. Il a alors connaissance de la création d’un siège à côté de Paris… En Normandie. Avec ses mercenaires, il envahit les côtes normandes, massacre, pille et rase les villages. Comme à Saint-Lô (Manche).
« Ouvrez-nous les portes, vous aurez la vie sauve ! » promettent les assaillants aux Saint-Lois, qui épuisés, éreintés, après un mois de lutte, les ouvrent. Mais les Vikings ne laisseront aucun survivant. Paris est encerclé. Agacé par ces agissements et pour mettre un terme au carnage, Charles Le Simple, roi de l’époque, cède une partie de la Normandie, à condition que les hommes de Rollon se convertissent et protègent de l’invasion des autres Vikings. Rollon est païen, mais il accepte. C’est ainsi qu’est née la Normandie…

 

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O
En 911, le traité de St. Clair-sur-Epte, entérine l’occupation du Neuwstrich (Neustrie saxonne) par les Vikings, acte officiel de création de la Normandie orientale, entre Rollon et Charles le Simple (roi usurpateur, qui soulignons le, gérait provisoirement cette partie de la Neustrie saxonne échut en gage depuis 15 ans, par Guillem de Gellone au Comté de Paris, géré temporairement de 830 à 845 et annexé illégalement par tour de passe-passe historico politique, ce qui moralement ne lui donnait pas le droit d’en disposer).<br /> <br /> Le titre de duc, comme le nom de duché, ne s’imposant vraiment qu’à partir du XIème siècle, Rollon, Jarl des Normands, porte alors le titre de prince ou de comte, selon les us de l’époque ; un titre qui lui confère la plupart des attributs dévolus à la puissance royale, y compris le contrôle de l’Église. De la même façon, le roi Charles III le Simple (emprisonné en 922 pour avoir "cédé" la Normandie Orientale), dans un diplôme (acte) daté de 918, reconnaissant explicitement avoir donné une « terre aux Normands de la Seine, c’est à dire à Rollon et à ses compagnons », exclut, de fait, tout lien vassalique et rend caduque la thèse d’un prétendu hommage rendu par Rollon à Saint-Clair-Sur-Epte (et d’une prétendue « commise » de la Normandie par Philippe Auguste en 1204). C’est en 940 que Guillaume Longue-Epée, second duc de Normandie, prêtera « hommage en marche » (c.-à-d. seulement pour ce qui concerne les terres frontalières) au roi de France Louis IV d’Outremer. Le même Louis IV en 945, et les Grands du royaume, qui reconnaîtront l’indépendance totale du duc et du duché de Normandie.<br /> <br /> <br /> <br /> La Normandie de Rollon dût être plus grande que l'histoire officielle truquée par les capétiens et jacobins nous le racontent; car en 912, Rollon donne d’importantes dépendances du Cotentin, de Saint Sauveur le Vicomte à Bricquebec, à AſlĒkr: "Asleikr/Anslech" (Viking secrétaire de Hrolfr), premier Seigneur du Cotentin, fondateur de la famille seigneuriale de Bricquebec (un de ses Jarls, selon l’historien Charles de Gerville). O-H de W.
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