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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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9 février 2017

Normanditude musicale: L'A84, l'AUTOROUTE BRETONNE de la SERVITUDE VOLONTAIRE BAS-NORMANDE

Sur le site de Normandie actu, on trouvera l'article suivant qui nous démontre que bien que la Normandie soit enfin réunifiée, tout reste à faire, à reconstruire en terme d'image, de reflet régional, de fierté et donc, d'identité positive pour nos concitoyens normands:

http://www.normandie-actu.fr/a84-soiree-musicale-fait-lien-entre-bretagne-normandie-portobello-caen_253734/comment-page-1/#comment-286058

A84. Une soirée musicale qui fait le lien entre la Bretagne et la Normandie, à Caen

Vendredi 10 février 2017, à Caen (Calvados), le Portobello accueille la soirée A84. Ce nouveau concept invite des musiciens de Bretagne à jouer en Normandie.

Mise à jour : 08/02/2017 à 10:55 par Mathieu Girard

Bretagne et Normandie, deux régions unies par la musique. Rendez-vous vendredi 10 février 2017, au Portobello, à Caen (Calvados), pour la soirée A84, avec notamment Manceau (photo du haut) et Colorado. (Photos : DR)

Bretagne et Normandie, deux régions unies par la musique... Rendez-vous vendredi 10 février 2017, au Portobello, à Caen (Calvados), pour une soirée 100% rennaise, avec notamment Manceau (photo du haut) et Colorado. (Photos : DR)

Vendredi 10 février 2017, le jeune producteur Arthur Allizard organise la soirée A84 au Portobello Rock Club, sur la presqu’île de Caen (Calvados). Ce nouveau concept a pour ambition de renforcer les liens entre les musiciens bretons et normands, en leur proposant de se produire dans la région de leurs voisins. Ce vendredi, c’est la Bretagne qui s’invite en Normandie, avec Manceau, Colorado, Timsters et Terre-Neuve. Présentation.

L’A84, l’autoroute gratuite qui facilite les échanges

Étrangement, les musiciens caennais se sont toujours plus tournés vers la Bretagne que la Haute-Normandie. Un phénomène qui s’explique par l’attractivité du terroir musical breton, qui séduit beaucoup les jeunes Normands, en grande partie grâce à l’aura des festivals mythiques que sont La Route du Rock de Saint-Malo et les Transmusicales de Rennes.

Et les Rouennais nous ont toujours un peu pris de haut, ajoute Arthur Allizard, sur le ton de la plaisanterie. Plus sérieusement, il y a toujours eu une petite rivalité entre la Basse et la Haute Normandie, même si Rouen et Le Havre s’ouvrent plus à Caen aujourd’hui, grâce au travail des salles de musiques actuelles, le 106 et le Tétris.

Mais pour ce dernier : « Il n’en reste pas moins que les membres de la scène caennaise ont beaucoup d’amis à Rennes. Les échanges se font plus facilement et depuis de nombreuses années. C’est aussi lié à l’autoroute A84, dont la gratuité est un plus non négligeable ! »

« A84 », c’est justement le nom qu’il a choisi pour son nouvel événement qui entend faire le lien entre les deux régions. « L’idée est d’organiser des soirées à Caen et à Rennes, voire à Dinard ou Saint-Malo. Cela pourrait également se concrétiser par un concert normando-breton à Paris. »

Plateau 100% rennais pour une « Ôde à la Bretagne »

Le jeune producteur, qui est aussi le batteur du groupe caennais, Gandi Lake, va éprouver sa belle idée le vendredi 10 février 2017, au Portobello, à Caen, avec une soirée baptisée « Ôde à la Bretagne ». Au programme : un plateau 100% rennais.

La tête d’affiche sera le groupe d’electro-pop, Manceau, qui vient tout juste de sortir son second album, I Wanna, produit par Alf Briat, une pointure de la scène pop parisienne. C’est une valeur sûre de l’indé française, qui a beaucoup de succès en Asie, notamment au Japon.

Pour le producteur, c’est une fierté : « Je les connais bien puisque j’ai signé pour eux un clip en trois volets, avec l’aide de Jonathan Perrut (qui avait produit le long métrage sur la jeunesse de Guillaume le Conquérant NDLR). Nous accueillerons aussi le duo Colorado, qu’on a pu voir aux Trans en décembre 2016. Leur premier EP a été produit par Timsters, le chanteur de… Manceau. Tout est lié ! »


 

Commentaires de Florestan:

La carpette bas-normande devant la porte de la Bretagne n'existera plus lorsque sera organisée une soirée de musiciens normands... à Rennes. Mais ce jour-là risque d'être aussi celui de la fin du Monde.

PROFONDE LASSITUDE pour cette soumission britannophile notamment à Caen: dans les années 1970, toute la jeunesse de l'Ouest voulait faire ses études et s'amuser à Caen. 40 ans plus tard, c'est l'inverse: 40 années de déclin en BN (biscuit nantais?) et de division normandes sont passées par là.

Pas étonnant enfin que Normandie actu, le faux nez sur Internet des Bretons de Ouest-France se fasse le relais diligent de ce genre d'infos.

On attend la contre offensive de Tendance Ouest!

Un mot sur la gratuité de l'A84:


La conception de cette autoroute date des années 1980 (route des estuaires) pour une réalisation qui s'est échelonnée dans toutes les années 1990 pour permettre l'intégration de la Basse-Normandie au "Grand Ouest" dans le prolongement du réseau routier breton gratuit offert par Pompidou au lobby du CELIB.
René Garrec, un breton président de la Basse Normandie de 1986 à 2004, a veillé sur le chantier de l'A84 notamment pour son financement dans le cadre de contrats de plan avec l'Etat peu favorables à la région (du genre 60% BN 40% Etat). Ce sont les fonds européens qui ont compensé pour éviter ainsi la mise en concession payante le tronçon bas-normand de l'A84 pour le grand plaisir d'un Garrec souhaitant faire de la Basse-Normandie une carpette bretonne jusqu'à ce qu'il se ravise, tardivement, au début des années 2000 alerté par son CESER qui a craint le déménagement de toute la matière grise caennaise à Rennes ou Nantes.

La réunification normande a pour objectif principal de sortir l'agglo de Caen de la concurrence frontale qu'elle subit avec Rennes (une ville universitaire qui a dépassé Caen) pour construire un réseau métropolitain normand complémentaire avec Le Havre et Rouen.

Ouest France a fait croire à ses lecteurs caennais que c'étaient les Rouennais les méchants alors que les Bretons de Rennes nous font les poches depuis près de 40 ans.

Les cocus Caennais qui cancanent vont-ils enfin se réveiller?

Car les dominants Bretons, ayant l'impression d'être dans leur bon droit, certains que leur domination est naturelle, évidente (la musique bretonne est forcément la meilleure du monde surtout dans ... l'Ouest), ne se remettant jamais en cause (puisqu'ils dominent) et jouissant du luxe de faire preuve de l'ouverture d'esprit et de tolérance que les dominés en colère ne peuvent s'autoriser, nous administrent régulièrement de belles leçons de morale pour fustiger notre sectarisme normand.

Aimé Césaire et sa négritude nous aide à ne pas tomber dans le piège de cette culpabilisation du dominé par le dominant et nous invite à emmerder certains Bretons qui se croient en terrain conquis à l'est du Couesnon. Mais il faut, je crois, être plus intempestif encore avec les Normous qui font encore carpette sous leurs pieds !

Et à la britannophilie dominante opposons notre NORMANDITUDE !

 

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Commentaires
C
Caen a une réelle scène de "musique dite actuelle" (je n'aime pas ce terme!) originale et enthousiaste à mettre en valeur et à croiser avec Rouen et Le Havre, mais aussi Cherbourg...etc. <br /> <br /> Quant à la scène d'expression régionale elle restera je crains, malheureusement, confidentielle par manque de soutien local, voire d'envie des musiciens eux mêmes trop déterminés à chercher ailleurs ce qu'ils pourraient trouver en eux ou sur le territoire!
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C
@ Viducasse<br /> <br /> Quel était le nom de votre groupe ?
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B
Malheureusement, on retrouve ce même comportement dans les régions qui bordent la bretagne (basse Ndie, Maine, Anjou, Vendée), ce que j'appelle "le croissant de la bretagne".<br /> <br /> Le pire c'est qu'ils ne comprennent pas qu'ils servent d'idiots utiles aux breton.
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U
L'article évoque tout de même une réciprocité, à savoir justement des concerts de groupes normands à Rennes. Je pourrai en savoir davantage par mon petit cousin... qui tient le Portobello !<br /> <br /> Pour ma part j'ai fait 350 concerts dans l'ouest entre 1990 et 1997 avec mon groupe de rock. A l'époque nous ne ressentions aucune difficulté liée au chauvinisme ni aucune sorte de dédain en tant que caennais. Cela ne posait pas problème pour trouver des concerts : nous avons parcouru toute la Bretagne. Il est aussi vrai que nous avons tourné sans problème en Haute Normandie y compris dans des rades improbables à St Valéry, Caudebec en Caux, Cormeilles, un peu partout. Il faut considérer que dans le milieu rock'n'roll tourner était une vraie façon de découvrir les voisins. Il faut considérer aussi que dans les milieux rock libertaires la question régionale, bien que présente, est transcendée. Il y avait notamment tout l'héritage de la période punk, où existait une vraie solidarité et un vrai réseau normand avec les villes très rock et à l'avant garde que constituaient Caen et Rouen avec des groupes comme Olivensteins, les Dogs, Bye Bye Turbin, sous le parrainage d'un Little Bob havrais bienveillant envers tout le monde. Pour le coup le côté hautain des rouennais que je déplore parfois, n'était pas vraiment perceptible, même si une rivalité pouvait de temps en temps se percevoir entre les pôles. S'il y a bien un milieu où l'exacerbation identitaire n'a pas prise c'est celui-là, les « musiques actuelles », tout en considérant que cette production artistique n'est pas l'amalgame culturel et lissé de je ne sais quel mondialisme désincarné, mais bien le fruit et l'arbre d'un terroir. L'immersion locale innerve le cœur des projets artistiques. L'extrême fécondité et la particularité de notre scène régionale, longtemps boudée, en sont la preuve. Inviter des bretons n'est à mon sens plus un signe de ralliement, je pense même que dans ce domaine la problématique ne se pose pas vraiment de cette façon.
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