A l'exception de la Caisse d'Epargne, les banquiers refusent l'unité normande...
A la grande et belle exception réussie d'une Caisse d'Epargne de Normandie (fusionnée depuis 2008 à l'instigation de Nicolas Plantrou, un vrai ami de la Normandie) ou de la Banque Publique d'Investissement, émanation de l'Etat, les banques opérant sur le territoire régional normand, refusent de jouer la carte de l'unité normande voire de l'évidence normande.
On invoque la nécessité de garder une certaine forme de proximité. On devrait aussi évoquer l'absence d'une place métropolitaine bancaire régionale suffisamment rayonnante pour s'imposer: ce rôle devrait être celui de Rouen.
Sans polémiquer davantage sur ce refus d'arrière garde de l'évidence normande par des banques opérant sur le territoire normand mais dont les donneurs d'ordres sont en région parisienne, on ne pourra que faire le lien avec la petite musique séquanienne anti-normande que nous dénonçons avec vigueur sur ce site:
(sic !!!! )
Il nous paraît symptômatique que la Normandie soit toujours dotée d'un Crédit Agricole de Normandie d'une part et d'un Crédit Agricole Normandie-Seine d'autre part. Comme on pourra remarquer combien la toute nouvelle région Normandie peut se montrer réactive via son Agence de Développement pour se substituer à des banquiers défaillants pour défendre les intérêts financiers des entreprises normandes.
Les banquiers n'ont pas bonne presse ces temps-ci ! Il faut admettre qu'ils cherchent vraiment les verges pour se faire battre !
Ce qui suit (rapporté par la feuille d'informations Normandie XXL) est assez consternant du point de vue de l'unité normande et de ses urgences:
http://www.normandiexxl.com/article.php?id=2076
En vue. Toutes les professions ont leur organisation patronale, pour les banques c’est la Fédération Bancaire Française (FBF) : « Le Comité de Haute Normandie a choisi ne pas fusionner avec celui de Basse Normandie car le métier de la banque se veut un travail de proximité » explique Xavier Amouret, Directeur Régional de la Société Générale. Le nouveau président a été élu pour 2 ans pour la FBF Haute Normandie, mais il explique que : « des réunions de coordination seront organisées entre les deux comités ».
Il succède à Philippe Viland, membre du directoire de la Caisse d’Epargne de Normandie qui a occupé ce poste pendant 3 ans. « Un certain équilibre s’établit entre les banques mutualistes et les banques privées qui alternent à la présidence » précise notre interlocuteur.
La vocation de ce Comité explique-t-il : « est d’abord d’informer le public sur notre métier » et d’évoquer la campagne récente à propos de la mobilité bancaire dans le cadre de la loi Macron. Le Comité a aussi une vocation de représentant auprès des pouvoirs publics et des élus, et participe à diverses commissions et structures de réflexion. Xavier Amouret reconnaît ainsi qu’il sera peut être amené à rencontrer le président de Région avec son homologue Jean- Michel Gergely, Directeur Général adjoint du Crédit Agricole de Normandie et Président du Comité des banques FBF de Basse-Normandie.
La FBF assure aussi une veille juridique, elle est représentée au Ceser, aux Chambres de commerce et d'industrie, aux Chambres de métiers et adhère au Medef.
Les différentes FBF sont regroupées au sein de la Fédération Nationale. Celle-ci est présente sur l'ensemble du territoire national au travers de 21 comités régionaux et 84 comités locaux ou départementaux qui rassemblent les entreprises bancaires d'une région ou d'un département. Ces comités représentent la profession bancaire auprès de différentes institutions régionales ou locales. Ils sont un lieu d'échange pour la profession et son porte-parole auprès de ses différents publics en régions.
Du côté de la BPI, on est capable de travailler à la bonne échelle, celle de l'évidence normande:
(Ouest France édition caennaise 22/03/17):