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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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20 septembre 2017

Face à la ruine de la SNCF, devant l'abîme du Grand Paris ou contre la gloutonnerie de la SAPN, les solutions sont normandes

La région Normandie applique à la question vitale d'améliorer sérieusement la mobilité régionale dans une Normandie à peine réunifiée et qui doit se remettre de plus de 40 années de déclin, le vieil adage qui suit:

"On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même !"

Face au mépris des grandes féodalités administratives de l'Etat (par exemple la SNCF), face à la rapacité des nouveaux Fermiers Généraux (ceux de la SAPN, par exemple), face au désengagement financier de l'Etat central parisien qui prétend encore nous donner des ordres, la région Normandie devient, peu à peu, l'ultime recours: c'est aussi et surtout parce que la région Normandie, si l'on devait la comparer à l'Etat central, est en parfait état de marche, en action sur le terrain et met en oeuvre les politiques publiques innovantes et pragmatiques dont les Normands ont besoin. Au moment ou le Ministère de la Parole du gouvernement nous propose une nouvelle séquence officielle de blablabla (sur les mobilités) pour mieux nous enfumer afin de faire en "loussdé" quelques arbitrages douloureux (personne n'est dupe de la méthode),

la Normandie doit s'affirmer politiquement comme le laboratoire régionale des ... solutions.

Lire, par exemple, cette brève proposée par Normandie XXL:

http://www.normandiexxl.com/article.php?id=2462

Commission permanente de la Région : 7,7 millions d’euros pour la mobilité en Normandie

Dernière mise à jour 19/09/2017 Le véhicule autonome pour Rouen

Collectivités. La dernière Commission permanente de la Région s’est réunie lundi 18 septembre, parmi les nombreuses interventions nous notons son implication dans la mobilité qui est le sujet du jour par excellence mais les autres secteurs n’ont pas été oubliés.

900.0000 euros pour le « Véhicule autonome de Rouen » une première européenne

C’est un projet à 10 millions d’euros monté dans un partenariat public-privé réunissant la Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, l’Etat, le groupe Caisse des Dépôts et sa filiale Transdev.

Ce service expérimental de mobilité à la demande avec des véhicules sur la base de Renault ZOE électriques autonomes proposera un transport partagé assurant la liaison du dernier kilomètre.

Rouen a déjà expérimenté le véhicule autonome depuis 2016 avec la navette Astucio qui circule sur les quais.

Le premier service de transport à la demande opéré par véhicules électriques autonomes se déploiera à partir du terminus Technopôle du Madrillet de la ligne de tramway. Alors que le technopôle accueille sur 35 hectares quelque 5 000 étudiants et 2 500 emplois, le service desservira des entreprises, des centres de recherche, un campus étudiant et, à terme, un quartier d’habitation. Différents trajets seront proposés, avec une première boucle de 1,5 km avec 3 véhicules Renault ZOE.

2017 : mise en circulation des véhicules autonomes et validation des tests techniques

2018 : ouverture au public du service de transport à la demande partagé

2019 : extension des zones desservies

La Région soutient les acteurs de ce projet à parts égales, par une subvention de 900.000 euros, dont 360 000 euros de fonds FEDER.

1,2 million pour la rénovation de la ligne de fret Pont de l’Arche - Etrepagny

Les lignes de fret, dont celle reliant Pont de l’Arche à Etrepagny dans l’Eure, représentent un véritable enjeu de développement économique et d’aménagement du territoire.

La Région, aux côtés de l’Etat, de SNCF Réseau, du Grand Port Maritime de Rouen et du Grand Port Maritime du Havre, a décidé de s’engager à hauteur de 1, 2 million d’euros dans le financement de la rénovation de la ligne. La participation régionale, soit 50 % du montant des travaux, va permettre de pérenniser les trafics pour dix ans.

5 millions d’euros pour la modernisation de la section Argentan-Flers sur l’axe Paris-Granville

Les « misères » de cette ligne sont souvent subies par usagers de l’Orne qui n’en peuvent mais. Les travaux de modernisation sur la section Argentan-Flers de l’axe Paris-Granville, consistent à remplacer des traverses en bois par des traverses en béton et au relevage de la voie (ajout de ballast).

Les travaux vont se dérouler en 2 phases :

- du 1er janvier au 31 mai 2018,

- du 1er août au 31 décembre 2019.

Estimée à 10 694 754 euros, l’étude sera financée par la Région Normandie pour 5 millions d’euros, l’Etat pour 4,75 millions d’euros, et SNCF Réseau pour 944 754 euros.

Etude sur la mobilité routière autour de Gournay et Ferrières en Bray

La Région Normandie finance à hauteur de 20 000 euros l’étude menée par le CEREMA (Centre d’Etudes et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) sur la mobilité routière autour de Gournay et Ferrieres en Bray.

Modes de déplacement alternatifs

La Région encourage les modes de déplacement alternatifs à la voiture sur le territoire normand.

À ce titre, la Région Normandie soutient la Communauté de l’Agglomération Havraise (CODAH), la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (CASE) et la ville du Havre, à hauteur de 644 560 euros pour la réalisation de pistes cyclables, stationnement de vélos…

Du lycée au cheval, de la pêche à la paix

A la mobilité s’ajoutent d’innombrables secteurs :

  • aide aux lycées, aux établissements privés pour la formation agricole, à la garantie sociale pour les apprentis.

La Région continue à soutenir la filière du cheval Les élus régionaux ont décidé d’attribuer au Syndicat Mixte du Pôle Hippique de Saint Lô : 450 000 euros pour le rachat du Haras et 30 000 euros pour la réalisation d’investissements prévus au titre de l’année 2017

Soutien aux professionnels de la mer va vers l’association Normandie Fraicheur Mer (NFM) qui regroupe plus de 400 professionnels de la mer : pêcheurs, organismes gestionnaires des criées, mareyeurs, ils bénéficieront d’une subvention de 390 000 euros.

 6 projets labellisés « Normandie pour la Paix » qui couvrent des actions en Afrique, à Madagascar, des actions de formation ou de vigilance de la mémoire, un budget global de 180.500 euros dont près de la moitié va à l’association de portage salarial Trans-Mad’ Développement pour de le transfert des rémunérations des salariés et stagiaires en place à Tamatave (Madagascar).

Les entreprises ne sont pas oubliées avec la continuation du dispositif ARME et l’aide aux entreprises innovantes et notamment près de 4 millions d’euros pour le projet NEPFLAX permettra de conserver et de développer le savoir-faire technologique et scientifique du lin technique dans la Région Normandie et il contribuera au renforcement et à la dynamisation de la filière lin dans la Région.


 Confirmation de l'effondrement du fret à la SNCF...

Nouvelle analyse sans concession proposée par Marc Fressoz à lire sur le site Mobilités. On aime bien Marc Fressoz lorsqu'il nous explique pourquoi le modèle du tout TGV est un échec. Mais dans cette article faire des cheminots les principaux responsables du fiasco actuel de SNCF Fret relève d'une certaine paresse intellectuelle !

http://www.mobilicites.com/011-6431-Fret-toutes-ces-reformes-pour-rien-regrette-la-Cour-des-comptes.html

Fret : la Cour des comptes regrette toutes ces réformes pour rien

La Cour des comptes s’invite aux assises de la mobilité qui s'ouvriront le 19 septembre 2017. Elle tire la sonnette d'alarme en publiant la mise en garde qu'elle a adressée au gouvernement au début de l'été au sujet de Fret SNCF et du secteur du transport ferré de marchandise. Elle juge sans effet la réforme sociale de 2016.

Fret SNCF n’est pas prêt d’être sauvé. Et ce n’est pas la grande réforme du cadre social ferroviaire de 2016, très coûteuse en jours de grèves, mais peu payante en termes d’évolutions, qui changera quelque chose à l’avenir du fret ferroviaire dans son ensemble.

Tel est en substance, l’avis de la Cour des comptes et de son premier président Didier Migaud qui tire la sonnette d'alarme auprès des ministres Nicolas Hulot et Elisabeth Borne. Dans un référé sur
"la situation du transport de marchandises par le groupe SNCF", adressé en juillet et rendu public le 14 septembre 2017, le magistrat parle là "d'occasion manquée d’améliorer la compétitivité de l’entreprise". Fret SNCF, grince la Cour, est toujours en pertes chronique et traîne une dette de 4 milliards d'euros en 2015 qui deviendront 5,1 milliards en 2020 compte tenu des investissements à faire.

Le référé égrène quelques chiffres pénibles : le surcoût lié à l’organisation du temps de travail pour Fret SNCF par rapport à un opérateur ferroviaire privé est d’environ "20%, voire 30%", pointe la Cour. La part des charges de personnel dans le chiffre d’affaires "de 1,25 à 1,55 fois plus élevée pour Fret SNCF", tandis que "le chiffre d’affaires par agent entre 1,10 et 1,35 fois plus faible que celui des autres opérateurs".

Un régime de travail amélioré
 
Pourquoi la situation ne va-t-elle pas dans le bon sens ? La rue Cambon a décortiqué le nouveau cadre social. Le décret-socle du 8 juin 2016 a certes allégé, pour Fret SNCF, un certain nombre de dispositions du régime de travail, mais ces allégements ont été effacés par l’accord de branche, puis par l’accord d’entreprise SNCF. Ce dernier "maintient, voire améliore, pour les salariés de Fret SNCF, leur régime de travail", juge Didier Migaud.

Par exemple, "la durée annuelle de travail est inchangée dans l’accord d’entreprise à 1568 heures pour les personnels roulants, contre 1607 heures dans le décret-socle et 1600 heures dans l’accord de branche", poursuit celui qui était voici quelques années député PS. Le nombre de périodes de repos annuels de 24 heures est également inchangé, à 126 périodes dont 52 doubles, contre 115 et 30 doubles dans le décret  et 117 dont 39 doubles jours dans l’accord de branche.

La convention collective de branche, signée en juin 2016, tout comme l’accord d’entreprise applicable au sein de SNCF Mobilités,  ne se traduisent donc par aucune économie pour l’entreprise.

Et concernant, les concurrents, ce n'est pas mieux. On le savait déjà, mais la Cour le répète, la réforme Hollande menée notamment sous la houlette de la DGITM de François Poupard et du cabinet de l'ex-ministre Vidalies sous le gouvernement Valls "a en fait alourdi l’organisation du travail pour les opérateurs ferroviaires privés".

Ces dispositions risquent donc d’aggraver encore les difficultés de tous les opérateurs de fret ferroviaire, en particulier par rapport à la concurrence routière. Et ce en contradiction avec les objectifs affichés.

Seule note d'espoir, le référé oppose le mauvais élève, Fret SNCF, service de l’EPIC, au bon élève, VFLI, filiale de droit privé de l’EPIC SNCF, et Akiem qui font des bénéfices. La preuve que la SNCF peut se transformer et être capable de mettre des organisations viables dans le transport de marchandise. Cependant, VFLI reste une filiale de transport combiné placée sur une niche et qui n'a pas vocation – pour l'instant ? – à se substituer à Fret SNCF. Par ailleurs, le nouveau cadre social rajoute du plomb à ses semelles par rapport au transport routier.

Mauvais fil conducteur

En fait, la lecture du référé de la Cour est assez désespérante, car celle-ci rappelle, dans un court historique, que toutes les mobilisations, plans d'action publics, ont malheureusement abouti à des fiascos.

Le contribuable n'est pas vraiment payé en retour de ses efforts. En 2005, l'État a, en effet, recapitalisé Fret SNCF de 1,4 milliard d'euros. L'entreprise, qui avait acheté énormément de locomotives à Alstom sous le gouvernement Jospin pour atteindre les objectifs du plan Gayssot (doubler le trafic de la SNCF en passant à 100 milliards de tonnes-km), a ensuite passé son temps à réduire la voilure. Les effectifs ont fondu de 15.000 agents en 2008 à 7.420 en 2015. Son parc est tombé à une centaine de machines contre 262 auparavant. Malgré les réels efforts des équipes de direction de la SNCF, la rentabilité n'est pas encore là et le déclin pas enrayé.

Comme l'ambiance en interne est forcément morose, le moral des troupes s'en ressent. La Cour des comptes note que le nombre moyen de jours d’absence par agent et par an chez Fret SNCF est "très sensiblement supérieur à celui observé chez VFLI et que cet écart s’est même accru au cours de la période examinée : en 2014, 12,8 à Fret SNCF et 6,6 à VFLI contre respectivement 10,5 et 6,9 en 2009".

Pourtant, la rémunération brute moyenne par agent a augmenté au sein de Fret SNCF de 2,8 % par an entre 2008 et 2014 contre 1,66 % pour le secteur transport et entreposage.

Mais dans le fret ferroviaire, l'argent ne fait pas le bonheur.

Marc Fressoz

Commentaire de Florestan:

Dire que SNCF Fret  n'est pas assez compétitive à cause de cheminots qui coûteraient trop cher (c'est le prix à payer pour assurer la sécurité ferroviaire) voilà un argument qui invite au déraillement! Le vrai responsable c'est le désengagement financier de l'Etat d'un service public ! Il faut, parfois, rappeler certaines évidences...


Le député communiste et normand Jean-Paul Lecoq se méfie des autoroutiers: il a bien raison !

Lire l'article suivant proposé par la feuille d'information Normandie XXL dont nous ne pouvons pas, cependant, partager le jugement: nous soutenons sans réserve ici l'action du député Lecoq qui défend l'intérêt national donc normand !

http://www.normandiexxl.com/article.php?id=2463

Plan secret Etat / concessionnaires d’autoroutes ? Jean-Paul Lecoq veut tout savoir et le dit au ministre des Transports

Dernière mise à jour 19/09/2017

En vue. Jean-Paul Lecoq (PC) Député de Seine-Maritime reprend un serpent de mer déjà sorti en 2015 dans le Canard Enchaîné après la signature le 9 avril 2015, entre Emmanuel Macron alors ministre de l’Economie, Ségolène Royal ministre de l’Environnement et les sociétés concessionnaires des autoroutes. Un accord qualifié de "gagnant gagnant" par le gouvernement. Sauf que le refus de Bercy refuse de publier le "protocole transactionnel", signifie selon l'hebdomadaire satirique, qu'il est en fait intégralement à l'avantage des Vinci, Eiffage ou Sanef  .

Manifestement France 2 a ressorti le dossier et c’est sur cette source que s’appuie Jean-Paul Lecoq.

Il pense que l’Etat se serait engagé à maintenir une stabilité fiscale au profit des sociétés concessionnaires, à leur consentir un allongement de la durée des concessions et à compenser le blocage des tarifs qu’il leur avait imposé en 2015 par une autorisation de procéder à de larges augmentations annuelles des péages jusqu’en 2023. Tout cela en échange de 3,2 milliards d’euros de travaux sur dix ans financés par ces concessionnaires.

Face à cette opacité, Jean-Paul Lecoq estime que "seule la transparence permettra à chaque citoyen, contribuable comme usager, de déterminer si ses impôts comme ses péages sont utilisés à bon escient."

Aussi écrit-il à Elisabeth Borne : « il suffit de constater les bénéfices importants et constants qu’ils (les concessionnaires) tirent de cette exploitation pour se demander si l’usager à travers ses péages, les collectivités à travers les investissements qu’elles financent (notamment lors de la création des nouvelles autoroutes ou des barreaux de raccordement) ou l’Etat qui a décidé de se passer des recettes d’exploitation du réseau, ne se trouvent pas spoliés par ces grands groupes dont la vitalité remarquable tranche singulièrement avec les difficultés économiques subies par un grand nombre d’entreprises nationales en cette période de crise profonde. »

« Or voici une branche d’activité économique qui se porte à merveille d’année en année et pour toutes les entreprises qui la composent. Troublant. »

S’il est logique en démocratie que les termes d’un accord soient connus dans la mesure où les citoyens sont mis à contribution. Mais ne retrouve-ton pas dans la démarche de Jean-Paul Lecoq l’éternelle suspicion du PC face à l’entreprise qui, si elle se porte à merveille, devient suspecte. Comme si un secteur en bonne santé ne jouait pas le rôle d’entraîneur.

Attendons donc de connaître le contenu du contrat dit secret.

Jean-Paul Lecoq


 

CONFIRMATION INQUIETANTE...

Le Grand Paris sera le principal gouffre financier français au XXIème siècle. On parle de 35 MILLIARDS! Voire davantage... Il est à craindre que ce vampire colossal risque de sucer toutes les lignes de crédit disponibles.

Il est donc probable que le financement des grandes infrastructures ou des grands projets attractifs de notre temps dont le reste du pays a aussi besoin devra être totalement assuré par les collectivités territoriales concernées, à commencer par les Régions: il n'y a pas d'autres solutions.

Dès lors il faudra établir un nouveau contrat social républicain entre l'Etat central et les collectivités territoriales françaises car l'Etat central jacobin n'aura plus les moyens concrets de son jacobinisme: les Régions vont mettre la main au portefeuille. En contrepartie, elles vont exiger ce pouvoir que l'Etat jacobin leur refuse encore.

C'est l'option girondine et la Normandie en devient le fer de lance...

Vous avez aimé le tonneau sans fond d'un EPR de Flamanville à plus de 11 MILLIARDS? Vous allez adorer l'abîme financier du GRAND PARIS...

20-09-2017 10;52;51

20-09-2017 10;55;17

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  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
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