Le scandale ferroviaire normand c'est aussi 99 PASSAGES à NIVEAU non protégés, donc... MORTELS!
La SNCF en Normandie, voilà une réalité qui devient cauchemardesque... On ne pourra que répondre par la colère à la tristesse de cette famille alsacienne en visite chez nous, désormais terriblement endeuillée en rappelant une brutalité aussi implacable que le choc qui a pulvérisé cette voiture contre un train au droit d'un passage à niveau (PN) en pleine cambrousse normande donc pas protégé:
Avec SIX MOIS du salaire indument versé par la SNCF à Madame Florence PARLY, actuelle ministre de la Défense (52569 euros par mois perçus jusqu'en juin 2017)...
La société nationale des chemins de fer français aurait pu financer l'installation d'un détecteur d'obstacle sur la voie ferrée, soit au moins 300 000 euros, dans le cadre d'une expérimentation déjà en cours notamment en Normandie: d'ailleurs, on s'interrogera de savoir si la ligne Lisieux Deauville-Cabourg était concernée par ce plan de sécurisation...
http://www.mobilicites.com/011-5495-Bilan-d-etape-du-plan-de-securisation-aux-passages-a-niveau.html
Bien évidemment, on ne saurait trouver un tel panneau lorsqu'une route croise une ligne SNCF grande vitesse sur laquelle roule un TGV pour la bonne et simple raison que les PN ont été supprimés: les routes ont été déviées ou passent en dessous ou en dessus de la LGV. Et cela coûte très cher d'effacer un PN: entre 3 et 13 millions d'euros! Quand aux lignes dites "classiques", les PN sont protégés avec des barrières, des signaux lumineux et sonores...
Ce tragique accident révèle le CYNISME des choix de la direction d'une SNCF accablée par une dette qui dépassera les 50 MILLIARDS en 2020: à l'instar des dernières heures de voyage du Titanic, on a fait le choix de se goberger à la passerelle ou dans les cabines des premières classes. La SNCF explose son budget de communication et d'influence notamment en organisant le pantouflage de certaines personnalités politiques (on pensera aussi à Alain Le Vern) tout en se concentrant sur l'activité qu'elle croit la plus rentable: vendre des places dans des TGV (quitte à surfacturer les billets à l'approche de Noël) à un public métropolitain disposant des revenus suffisants pour avoir le luxe d'hésiter entre un avion et un TGV.Ou encore: encombrer nos routes et polluer nos vallées alpines avec des flottes de camions plutôt que de faire rouler des trains de marchandises.
Le reste des usagers, sur les autres territoires plus éloignés des métropoles ou dans les banlieues les plus éloignées de la mégalopole parisienne, prennent plutôt leur voiture pour ne pas être pris pour des vaches à lait par la SNCF, soit en grimpant dans des bétaillères qui arrivent en retard ou qui tombent en panne, soit en les regardant passer. Et si par malheur ils s'approchent de trop près jusqu'à se trouver immobilisés sur les voies à l'occasion du franchissement d'un PN, c'est le dernier voyage assuré: un OUIGO définitif pour après la Toussaint!
Un grave accident s’est produit ce jeudi 2 novembre 2017 à hauteur de Bonneville-sur-Touques (Calvados), près de Deauville : une collision entre un train et une voiture a fait trois morts, dont un enfant d’une dizaine d’années. Ils occupaient la voiture. Il n’y a pas de blessés dans le train. Tous les trains de la gare de Deauville-Trouville ont été annulés.
La préfecture du Calvados a déclenché le plan Orsec-NoVI (pour Nombreuses Victimes) après une collision survenue peu avant 16 h, ce jeudi, sur la ligne Deauville-Pont-L’Evêque, près de Deauville entre un TER et une voiture, à hauteur d’un passage à niveau non-protégé. Le train a déraillé mais ne s’est pas renversé.
Les trois occupants de la voiture sont décédés. Il s’agit de deux adultes, un homme et une femme, âgés de 38 et 35 ans et leur fils de 11 ans, originaires du Bas-Rhin.
Le véhicule a été quasiment broyé dans le choc. La voiture serait arrivée par un chemin, qui croise la voie ferrée à un passage à niveau, chemin de la Libération. Celui-ci ne comporte aucune barrière mais un panneau d’avertissement.
95 passagers se trouvaient dans le train. Selon le préfet, il n’y a pas de personnes blessées. Deux personnes choquées, dont le conducteur du train, ont été prises en charge. Les passagers ont, en fin d’après-midi, été évacués par les pompiers pour être acheminés vers la gare de Deauville en bus. Tous les trains au départ de la gare SNCF de Deauville-Trouville sont annulés.
De nombreux moyens de secours ont été déployés pour faire face à cet accident : SAMU, ambulances de pompiers, postes médicaux avancés, hélicoptère… Ils sont peu à peu désengagés.
Une cellule de crise a été activée. Dix-sept centres de secours sont mobilisés. Un centre de gestion de crise provisoire a été installé à la clinique vétérinaire qui se trouve tout près des lieux de l’accident.
« Un centre de rassemblement des passagers a été mis en place au gymnase du collège André-Mauroy à Deauville pour y accueillir les personnes qui souhaiteraient une assistance. Des pompiers, des secouristes et des psychologues sont mobilisés pour répondre à une éventuelle demande. Un soutien psychologique pourra être apporté ultérieurement par le SAMU à tout passager qui en exprimerait le besoin », a indiqué la préfecture ce jeudi soir.
Le train se trouve toujours sur la voie et devrait être dégagé dans la soirée ou vendredi matin.
Commentaire de Florestan:
Faute de pouvoir ou de vouloir financer les travaux nécessaires à la parfaite sécurisation des PN, la SNCF compte sur notre vigilance qui ne lui coûte rien: