Hervé LE NORMAND... bien au-delà de 2021 !
Il y a du vent dans la voile en Normandie alors que les autres machins néo-régionaux demeurent encalminés dans les complexités inutiles créées par une réforme territoriale de fusion régionale qui ne pouvait fonctionner que pour la Normandie!
On en pensera ce que l'on veut ou ce que l'on peut mais le fait est, bel et bien, là:
L'évidence de l'unité normande fonctionne au-delà de toute espérance et celui qui est à la barre du navire est à ce point heureux d'être à la manoeuvre qu'il n'a pas envie de retourner au port de sitôt!
https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-herve-morin-candidat-deux-nouveaux-mandats-5361796
Premier président de la Normandie réunifiée, le centriste Hervé Morin est en première ligne pour défendre sa Région. Il est prêt à le faire pour toutes les régions. Et à rempiler en Normandie.
Son élection à la tête de la Région, en décembre 2015, a été comme une révélation : Hervé Morin ne cesse de répéter qu’il vit sa présidence avec passion. « La réunification a donné à la région la taille qu’il fallait, se plaît-il à dire. J’adore cette fonction. » Comprenez : « je l’aime-tant-que-je-suis-candidat-à-ma-succession ».
« C’est vrai, je n’ai pas l’intention de laisser les choses comme ça, dévoile l’ancien ministre. Les fruits sont longs à mûrir. Pour les récolter, il faut deux mandats. » Ces fruits, ce sont les futurs trains, bien sûr, mais aussi les retombées des politiques économiques et d’attractivité qu’il a boostées, les expérimentations en matière d’éducation ou de formation… « Il faut de la persévérance. C’est un truc de marathonien, ou au moins de coureur de demi-fond. » Les prochaines élections régionales auront lieu en 2021.
D’autres mandats sont à pourvoir avant. C’est le cas à la tête de l’association des Régions de France. Le successeur de Philippe Richert, démissionnaire, doit être élu dans les semaines qui viennent. Renaud Muselier (LR), président de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, est candidat. Hervé Morin l’est aussi. L’idée ne lui est pas venue en se rasant. « Le jour où Richert a démissionné, je bossais pour la Normandie, j’étais pas en train de me demander le lendemain si je serais président. »
D’autres y ont pensé pour lui. Il ne dira pas qui. Mais on peut supposer que Valérie Pécresse, la présidente de l’Ile-de-France, en fait partie. S’agissant d’une élection « de consensus », Hervé Morin a avancé sur un accord : un ticket avec Renaud Muselier qui, en cas de victoire, partage le mandat entre les deux hommes. Le Normand assurerait la présidence les deux premières années, avant de laisser la place au Provençal.
Voir aussi:
https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-la-feuille-de-route-d-herve-morin-pour-2018-5280173