FUSION des Cours d'appel normandes: les CLOCHEMERLEUX CAENNAIS repartent à la bataille! "Ah! les CONS! s'ils savaient..."
"Ah! Les CONS! s'ils savaient..."
C'est l'exclamation qu'aurait eu le président du conseil Daladier à sa descente d'avion au Bourget après avoir négocié les très honteux accords de Munich en 1938 en étant accueilli par une foule en délire qui croyait que le risque de la guerre mondiale nous avait été ainsi définitivement épargné...
Rien ne nous sera épargné dans ce MINABLE CLOCHEMERLE entre Caen et Rouen...
La lecture du texte de la pétition suivante est assez consternante car il n'y a pas plus ressemblant à un clochermerleux caennais qu'un clochemerleux rouennais: les miroirs réfléchissent beaucoup mais devient-on plus intelligent après s'être admiré, plus beau, plus joli que l'autre, dans la glace?
Le texte à lire ci-dessous est d'autant plus AFFLIGEANT que nous avons ici rapporté le REFUS du barreau de Rouen qui défend la cour d'appel de Rouen logée dans les prestigieux locaux de l'ancien parlement de Normandie, de TOUTE FUSION entre les cours d'appel normandes en refusant, justement, de faire valoir l'argument de la légitimité historique et patrimoniale de la métropole rouennaise eu égard au grand héritage juridique normand.
Nous nous souvenons que les avocats de Rouen en appelaient même à augmenter les coopérations judiciaires avec la cour d'appel de Caen et à une solidarité normande pour refuser, ensemble, la fusion des cours d'appel normandes qui déstabilise le projet normand, en refusant de relancer la stupide "guerre des capitales" entre Caen et Rouen qui fait les choux gras d'une presse quotidienne régionale peu inspirée...
Pour mémoire, la position du barreau de la cour d'appel de Rouen:
http://normandie.canalblog.com/archives/2018/02/16/36147161.html
Les clochemerleux Caennais et Rouennais sont de parfaits IDIOTS UTILES pour tous ceux qui veulent instrumentaliser politiquement la question normande pour mettre en difficulté la personnalité politique qui l'incarne: un certain Hervé Morin. Il n'est pas anodin que ce coup bas vienne du gouvernement Macron-Philippe (Ces deux-là veulent se faire Morin qui s'oppose à la progression des Marcheurs vers le Centre) car ils aimeraient bien faire une pierre deux coups:
1) Emmerder Morin le Normand chez lui en Normandie
2) Faire de la Normandie, le laboratoire de la restructuration régionale idéale que l'on pourrait exporter ensuite ailleurs...
S'il y a des armées de crétins qui veulent contribuer à cette déconfiture normande qu'ils ne souhaitent d'ailleurs pas (dans la pétition à lire ci-dessous, on nous ressort l'argument d'une métropole normande équilibrée en réseau Caen-Rouen-Le Havre) notre devoir est ici d'en appeler à la retenue, à la concorde mutuelle et à l'intelligence collective pour ne pas entretenir un clochemerle dévastateur d'abord touillé par des professionnels d'eux-mêmes en mal de notoriété sur la scène politique locale ou régionale.
Avant de balancer cette pétition aussi inutile que vaine, pourquoi le barreau caennais n'a-t-il pas pris contact avec le barreau rouennais pour coordonner ENSEMBLE la seule position normande qui vaille? Celle de refuser toute fusion des cours d'appel! Celle de refuser un énième coup de rabot de ces Messieurs de Bercy!
Le barreau de Rouen REFUSE la fusion des cours d'appel normandes. Pourquoi le barreau de Caen ne partage-t-il pas la même position?
Pourquoi ne pas collaborer pour recréer en Normandie une école d'avocats bi-site (à Caen et à Rouen) puisque l'école d'avocats de Caen est partie à Rennes et celle de Rouen à Douai?
Est-ce si compliqué pour des clochemerleux Caennais d'aller à Rouen pour y rencontrer des... clochemerleux Rouen et VICE VERSA?
Puisque vient de se créer "AMOUR NORMAND" un site normand de rencontres amoureuses, lancé lors de la dernière Saint Valentin...
MARIONS LES!
ORGANISONS UN JUMELAGE DES CLOCHEMERLEUX: ils finiraient par s'aimer entre eux à force de se fréquenter puisqu'il n'y a pas plus ressemblant à un clochermerleux rouennais qu'un clochemerleux caennais!
Lire le texte de la pétition suivante, qu'on ne vous invite pas à signer!
EN GRAS, nous avons souligné les arguments typiquement "clochermerleux": il suffit de remplacer "Caen" par "Rouen", "Ouest" par "Est" pour écrire le même texte du point de vue du camp d'en face!
EN ITALIQUE, nous avons souligné le seul véritable argument qui peut être défendu pour refuser, justement, la fusion des cours d'appel normandes.
http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=CACAEN14
Pour:M. Edouard Philippe, Premier Ministre et de Madame Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux
Le 6 octobre dernier, le Gouvernement a lancé une vaste concertation sur 5 chantiers de la justice qui visent principalement à simplifier les procédures, à procéder à la transformation numérique de l’institution tout en garantissant une bonne organisation territoriale de la justice.
Caen, fédérant les territoires de l’Ouest Normand, entend accompagner cette ambition en vous proposant d’accueillir l’éminente institution judiciaire que constituera la future Cour d’Appel Régionale de Normandie.
- Caen, capitale judiciaire, dispose de bâtiments récents, fonctionnels et adaptés pour les magistrats, avocats et les citoyens : la Cour d’appel, située en plein cœur de ville, a été construite en 1997 et le Tribunal de Grande Instance a été inauguré il y a deux ans. Ces bâtiments ne nécessitent donc aucun investissement ou remise à niveau coûteuse susceptible de grever le budget de la justice.
- En complément de cette offre pertinente préexistante sur le territoire, la ville de Caen s’engage à mettre à disposition gracieusement les locaux de l’ancien tribunal d’instance situés place de la République pour accueillir les fonctions support de la nouvelle organisation de la justice que vous appelez de vos vœux.
- La Cour d’Appel de Caen accueille un pôle performant de gestion de la dépense (CHORUS) susceptible de remplir demain davantage de missions dans le cadre de la réforme engagée par le Gouvernement.
- Elle est également adossée à l’Université de Caen et à sa faculté de Droit depuis de nombreuses années.
- L’agglomération caennaise accueillera, à Ifs, une nouvelle Maison d’arrêt dans les cinq prochaines années. Un outil complémentaire et indispensable qui confirme le rôle de capitale « judiciaire» de Caen et plus largement de l’ouest de la Normandie.
Pour toutes ces raisons, et sous l’angle de la rationalité administrative, Caen nous semble devoir être désignée comme le siège de la future Cour d’Appel régionale de Normandie. Nous sommes collectivement convaincus que, particulièrement attentif à l’efficience des décisions publiques et au bon usage du budget de l’État, vous partagerez cette analyse.
De plus, le territoire caennais offre l’opportunité d’un écosystème d’entreprises, d’unités de recherches et d’enseignement, de compétences administratives, susceptible de nourrir l’ambition visant à faire de la Cour d’Appel régionale un pilote et un modèle en matière de digitalisation de la justice.
Au-delà, forte de sa situation géographique, qui en fait le point d’équilibre au cœur de la Normandie, Caen permet à tous les justiciables comme aux professionnels du Droit de pouvoir accéder à la Cour d’appel dans des délais et conditions raisonnables. Les considérations d’aménagement équilibré, équitable et durable du territoire doivent nourrir un tel arbitrage.
Cet équilibre et la cohérence du territoire normand sont les conditions sine qua non pour voir émerger un pôle métropolitain Caen-Rouen-Le Havre, seul capable d’irriguer l’ensemble du territoire régional et de peser à l’échelle nationale et européenne. De ce point de vue, les décisions récentes et répétées d’implantation de services administratifs sur l’agglomération rouennaise fragilisent la cohésion régionale et une vision partagée de l’avenir. Les décisions à venir ne peuvent aggraver ce déséquilibre.
Alors que la concertation que vous avez engagée approche de son terme et avant qu’une décision ne soit rendue, il est de notre devoir de porter à votre connaissance la cohérence et la force de ces éléments, ainsi que l’extrême mobilisation des acteurs de tout l’Ouest Normand.
Fondant notre point de vue sur des considérations d’optimisation de la dépense publique (des locaux récents et adaptés), de cohérence de l’action judiciaire (Chorus est géré à Caen) et de pertinence en matière d’aménagement économique, social et public du territoire (centralité de Caen au sein de la Normandie), nous sommes convaincus que vous partagerez l’analyse objective (ndlr: prière de ne pas rire!) de la pertinence de l’implantation à Caen de la Cour d’Appel de Normandie.
Avec nos respectueuses salutations,
Les premiers signataires :
Pr Khaled MEFLAH
Directeur Général
CENTRE FRANÇOIS BACLESSE
Pierre DENISE
Président
UNIVERSITE DE CAEN NORMANDIE
Jean-Christophe PAGNUCCO
Doyen de la Faculté de Droit
UNIVERSITE DE CAEN NORMANDIE
Daniel EPRON
Président
CREDIT AGRICOLE NORMANDIE
Philippe NANTERMOZ
Directeur Général
LEGALLAIS
Catherine DUQUESNE
Présidente
SAS LA NORMANDISE
Daniel DUFEU
Président
CCI OUEST NORMANDIE
Michel COLLIN
Président
CCI CAEN NORMANDIE
Président du Collectif « Pour une Cour d’Appel à Caen »
Sylvie MORIN MOUCHENOTTE
Bâtonnier
DE L’ORDRE DES AVOCATS DE CAEN
André FESTOU
Président
CPME CALVADOS
Olivier ROBERT
Président
MEDEF CALVADOS
Marc ROLLET
Président
FEDERATION DU BTP CALVADOS
Paul CHANDELIER
Président
CALVADOS ATTRACTIVITE
Stéphane GRIMALDI
Directeur Général
MEMORIAL DE CAEN
Serge LANGEOIS
Directeur Général
ZENITH DE CAEN
Eric BORNEY
Président Délégation Orne
CCI OUEST NORMANDIE
Pierre HELBERT
Président CLUB CCI TERRITOIRE BOCAGE VIROIS
(club d’entreprises)
Jean-Luc ANDRE
Président CLUB CCI TERRITOIRE FALAISE
(club d’entreprises)
François BUSNEL
Président
CLUB CCI TERRITOIRE CAEN NORD
(club d’entreprises)
Damien LEMOIGNE
Président CLUB CCI TERRITOIRE CAEN SUD
(club d’entreprises)
Jérôme DELILLE
Président
CLUB CCI BAYEUX BESSIN
(club d’entreprises)
COLLECTIF « NOUS SOMMES GUILLAUME »