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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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1 juillet 2019

La très mal nommée mission parlementaire "impact Gilets Jaunes" (sic!) de passage à ROUEN

Billet de Florestan:

La mission parlementaire des députés de la République en Marche est de passage à Rouen ce lundi 1er juillet 2019 pour évaluer les conséquences négatives sur le commerce du centre ville de Rouen des manifestations des Gilets Jaunes pendant l'hiver et le printemps dernier.

Il faut toujours déplorer et condamner fermement la violence d'où qu'elle vienne surtout lorsqu'il s'agit de garantir à tous le droit constitutionnel fondamental de manifester librement son opposition politique pendant un mandat politique en cours d'exécution car limiter les libertés démocratiques aux seuls dimanches d'élection c'est déjà changer la nature du régime démocratique pour aller vers un régime politique déjà plus autoritaire ("démocrature" ou "dictadouce" si l'on va d'une démocratie vers une dictature ou si l'on va d'une dictature vers une démocratie...).

Cependant, il faut avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre que l'actuel gouvernement n'a cessé de jeter de l'huile sur le feu des mois durant pour mieux apparaître à l'occasion d'un vote forcément utile comme le nouveau parti de l'Ordre dans le but d'achever le démantèlement électoral et politique des partis de la droite et du centre quitte à utiliser les armées d'idiots utiles des black blocks ces fils et filles à Papa versés dans un gauchisme révolutionnaire urbain et récréatif tandis que les Gilets Jaunes montés à Paris de leurs provinces se sont fait gazer et éborgner...

Le "grand débat" et les résultats des élections européennes ont confirmé que le cynisme émollient était une technique de gouvernement qui n'est efficace qu'un temps. Le temps de nourrir le ressentiment qui explosera encore plus fort lors de la prochaine crise.

A ce rythme d'essoreuse, le corps électoral français va finir par se présenter totalement lessivé aux prochaines élections présidentielles de 2022: si le match retour de 2017 espéré de façon totalement irresponsable par le pompier pyromane actuellement en poste à l'Elysée, devait avoir lieu, il est à craindre que l'incendiaire Le Pen ne mette le feu à la brousse infinie de la lassitude civique...

A moins qu'un homme providentiel ne se lève d'ici là: on pensera, par exemple, à un ancien député-maire de Cherbourg...

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/les-elephants-socialistes-reunis-au-senat-objectif-2020_3493127.html


Lire, ci-après, cet article de Paris-Normandie:

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/gilets-jaunes--une-mission-parlementaire-en-visite-a-rouen-pour-donner-la-parole-a-ceux-qui-ont-souffert-DB15270146?utm_source=newsletter_mediego&mediego_euid=7b65029da2&mediego_ruuid=eecfafce-06f8-4d8b-b34c-bcf44df1b8d9_0&mediego_campaign=20190701_news_actu&utm_content=20190701&utm_campaign=newsactu&utm_medium=email

Gilets jaunes : une mission parlementaire en visite à Rouen pour « donner la parole à ceux qui ont souffert »

Créée le 9 mai, la mission parlementaire destinée à évaluer l’impact socio-économique du mouvement des Gilets jaunes se rend lundi 1er juillet 2019 dans le centre-ville de Rouen, dont le tissu commercial est considéré comme l’un des plus pénalisés, en France, par les manifestations et dégradations.

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Déambulation dans le centre-ville, déjeuner de travail puis table ronde en présence d’élus, de représentants du monde économique local et des services de l’État... La ville de Rouen accueille aujourd’hui les députés de la mission parlementaire « Impact Gilets jaunes » lancée le 9 mai dernier pour évaluer précisément le coût économique et social des dégradations survenues en marge du mouvement.

Cette mission est née à l’initiative de son actuel co-rapporteur Roland Lescure, député LREM des Françaises et Français d’Amérique du Nord et président de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale. « Il ne s’agit pas de faire du « Gilets jaunes bashing »», assure ce dernier à Paris-Normandie, mais de « donner la parole à ceux qui ont souffert » des samedis successifs de manifestations ayant plus ou moins entravé l’activité des centres-ville. Les commerçants et artisans en premier lieu, mais aussi les collectivités locales chargées de réparer les dégradations de voirie. Des « victimes » dont la voix ne s’est pas suffisamment fait entendre, estime Roland Lescure, alors que « les images de casseurs et de violences défilaient sur les chaînes d’info en continu ».

Rouen fait partie à cet égard des villes « les plus emblématiques » ciblées par la mission parlementaire. Outre la cité normande, cette dernière n’en visitera que deux autres : Bordeaux et Toulouse. Un premier rapport est prévu dès la mi-juillet.

Recueillir les témoignages au plus près du terrain

Comme le souligne le Rouennais François Boulo, l’emblématique figure des Gilets jaunes (lire encadré ci-dessous), l’Insee s’est déjà chargé, en mars dernier, d’évaluer les conséquences économiques du mouvement né sur les ronds-points. L’institut national de la statistique avait alors conclu à un « impact modéré », de l’ordre d’« environ 0,1 point de moins au PIB sur le quatrième trimestre 2018 ».

« Cela signifie quand même plusieurs milliards d’euros », souligne Roland Lescure. Surtout, regrette-t-il, ces statistiques et moyennes nationales dissimulent trop souvent des réalités humaines et cas particuliers qu’il est nécessaire d’accompagner, et donc de chiffrer le plus précisément possible. En recueillant pour cela les témoignages au plus près du terrain, d’où cette déambulation programmée ce matin auprès des commerçants du centre-ville rouennais... Même si la réalité du terrain commande en général d’éviter le lundi matin pour bénéficier d’un maximum d’enseignes ouvertes (lire par ailleurs).

Pour ce qui est des statistiques purement locales, les seules communiquées publiquement jusqu’à présent émanent de la Métropole Rouen Normandie et de son président Frédéric Sanchez. « Les coûts sont estimés autour de 2 M€, entre les dégradations et les indemnisations d’entreprises auxquelles on a demandé de ranger les chantiers le vendredi et de les déballer de nouveau le lundi », déclarait ce dernier dans nos colonnes début juin.

« Nous ne venons pas relancer le débat avec les Gilets jaunes »

Le co-rapporteur de la mission parlementaire « Impact Gilets jaunes » prévient toutefois : il ne vient pas signer des chèques au cas par cas. L’objectif des députés est d’évaluer l’ampleur des dégâts occasionnés, puis d’identifier « des pistes de solutions complémentaires pour accompagner les acteurs les plus touchés ».

La solution semble davantage se trouver dans les mécanismes d’accompagnement tels que celui dont la ville de Rouen vient de profiter : à savoir une aide de l’État de 300 000 € destinée à favoriser la revitalisation et l’animation des commerces.

Élus et représentants économiques se retrouveront autour de la table pour en discuter cet après-midi. Aucun représentant local des Gilets jaunes n’y a été convié. « Ce n’est pas le sujet, assume Roland Lescure. Nous ne venons pas relancer le débat sur les revendications des Gilets jaunes. Ce débat a eu lieu et il me semble qu’ils ont été entendus. »

« les conclusions, on les connaît déjà ! »
« Pipé dès le départ. » L’avocat François Boulo, emblématique porte-parole des Gilets jaunes sur la région rouennaise, ne se fait guère d’illusions sur les conclusions de cette mission parlementaire, attendues pour mi-juillet. « On les connaît déjà : les Gilets jaunes ont fait du mal aux petits commerçants », ironise-t-il, pariant sur des témoignages uniquement à charge des professionnels auditionnés ce lundi.
« Je pense que les parlementaires ont d’autres choses à faire », poursuit l’avocat. « L’Insee a déjà fait ce travail d’évaluation et a démontré que le mouvement n’avait pas impacté tant que cela l’économie française », souligne-t-il. S’il s’avère difficile, néanmoins, de nier l’impact du mouvement sur l’attractivité du centre-ville rouennais, ainsi que les nombreuses dégradations qui y ont été commises, « beaucoup de Gilets jaunes consommaient aussi à cette occasion : j’ai l’impression que les débits de boissons et nourriture en ont aussi profité », tente le porte-parole. Autre argument plaidé par l’avocat rouennais : « Si les manifestations se sont déplacées vers les centres-ville, c’est bien parce que l’exécutif a fait évacuer les ronds-points ». François Boulo n’en démord pas : pour lui, c’est avant tout à Emmanuel Macron et son gouvernement qu’incombe la responsabilité de ces 4,5 milliards d’euros de perte de croissance aujourd’hui invoquée (lire ci-contre). « Et s’ils veulent vraiment des milliards, nous savons où leur en trouver, sans problème ! », lâche la figure régionale des Gilets jaunes, qui promet une reprise du mouvement après l’été, « peut-être sous d’autres formes ». « Je ne peux pas croire que la vie va reprendre son cours comme avant, assure-t-il. Des dizaines de milliers de gens ont relevé la tête ! Il y aura d’autres occasions – notamment la réforme des retraites – de provoquer leur indignation. »
Une perte de 4,5 milliards ?
En attendant de chiffrer précisément le montant des dégâts, la mission parlementaire se réfère particulièrement aux données du ministère de l’Économie et des Finances, selon lequel « près de 75 000 personnes, issues de 5 100 entreprises, sont touchées par le chômage partiel » en raison du mouvement des Gilets jaunes.
Par ailleurs, « la croissance de l’économie française pour 2018-2019 aurait perdu entre 0,1 % et 0,2 %, soit 4,5 milliards d’euros », selon le ministère.
« 400 commerces en grande difficulté »
« Évidemment, c’est une bonne chose que cette mission parlementaire ait lieu », acquiesce Vincent Laudat, président de la CCI (chambre de commerce et d’industrie) Rouen Métropole.
Ce dernier évoque « un tissu commercial lourdement touché » par le mouvement des Gilets jaunes, qui s’est ajouté à l’important et contraignant programme de travaux « Cœur de Métropole » dans le centre-ville de Rouen.
Sur les 2 700 commerces que compte le territoire de la CCI, « 1 500 ont été directement impactés » par la vingtaine de samedis consécutifs de manifestations (du simple jour de fermeture jusqu’aux licenciements), dont « 400 sont aujourd’hui en grande difficulté, assure Vincent Laudat. Rouen demeure l’une des villes les plus pénalisées par le mouvement, plusieurs artères stratégiques ont été touchées. »
Le bémol du lundi matin
Et pendant que « les achats se sont déplacés sur les zones périphériques », remarque le président de la CCI Rouen Métropole, « la TVA, elle n’a pas diminué ». Par ailleurs, « les aides de l’État ont été assez faibles », regrette Vincent Laudat.
Heureusement, explique ce dernier, les arrêtés d’interdiction de manifester pris par la préfecture, puis la « période heureuse » de l’Armada ont permis de redonner aux couleurs au commerce du centre-ville rouennais. Il s’agit désormais de « recréer des habitudes » en multipliant notamment les opérations de séduction du public : un chantier auquel se sont attelés les commerçants et la municipalité, aidés en cela récemment par l’enveloppe de 300 000 € versée par l’État.
Si Vincent Laudat ne s’attend pas à des promesses d’argent supplémentaire, ce dernier salue à nouveau l’initiative des parlementaires présents à aujourd’hui à Rouen dans le cadre de la mission « Impact Gilets jaunes ». « Il y a une véritable souffrance chez les commerçants, et c’est bien qu’elle soit entendue. » Dommage, glisse néanmoins le patron de la CCI Rouen Métropole, que les agendas se soient curieusement calés sur le lundi matin, moment de la semaine où beaucoup de rideaux restent traditionnellement fermés. « Nous avons dû nous organiser pour que certains viennent ouvrir », précise Vincent Laudat, pointant non sans malice les probables réminiscences d’un certain « tropisme parisien ».
Commentaire de Florestan:
De cet impact là il ne sera évidemment pas question...

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Commentaires
M
La responsabilité incombe aux manifestants, aux organisateurs et aux récupérateurs qui ont soufflé sur les braises, LFI, LR, le PCF et le PS se sont d'ailleurs bien brûlés le nez, un retour de flamme.
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