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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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18 juillet 2019

JUIN 2019 en Normandie: la revue de presse proposée par le Mouvement Normand

Comme chaque mois, la rédaction de l'Etoile de Normandie reçoit l'envoi de la revue de presse mensuelle normande proposée par l'office de documentation et d'information du Mouvement Normand...

Voici donc la livraison de juin 2019, un mois durant lequel la Normandie avec le 75ème anniversaire du débarquement mais aussi avec l'Armada de Rouen a été au coeur de l'actualité nationale et internationale...

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LES ACTUALITES NORMANDES DU MOIS DE JUIN 2019


Les faits marquants de ce mois de juin en Normandie sont sans conteste les commémorations du 75eanniversaire du Débarquement de 1944 et de la Bataille de Normandie, l’Armada de Rouen et les débuts du Mondial féminin de football : la presse a largement relaté ces trois événements. Nous ne nous appesantirons point : le bilan est très largement positif en termes de fréquentation, d’afflux touristique, notamment dans l’hôtellerie et la restauration, de notoriété aussi. La Normandie a fait la une dans la presse hexagonale et étrangère.


On retiendra pour les commémorations l’aspect mondial de la présence de chefs d’État, du « Davos de la Paix » (nous y reviendrons) ; pour l’Armada, un succès qui ne se dément pas : c’est la plus grosse manifestation de ce genre dans le monde ; et pour le Mondial du foot féminin, la chaleur de l’accueil havrais et le grand intérêt que l’on a pu constater d’avoir des installations sportives de qualité. Le Stade Océane a pratiquement fait le plein de supporters tant français qu’étrangers et les équipements sportifs qui, dans la région de Deauville / Trouville, ont reçu pour leurs entraînements certaines délégations étrangères. Tout cela a été apprécié et place ainsi la Normandie parmi les régions les mieux équipées et, surtout, les plus recherchées par les équipes étrangères. Cela peut contribuer à faire de la Normandie la base avancée des athlètes des Jeux Olympiques de 2024… pourvu que le choix des fédérations sportives étrangères se porte sur notre Région. En tout cas, tout cela peut inciter les Collectivités locales à réaliser de nouveaux équipements sportifs qui, d’ailleurs, profiteront aussi à nos joueurs et athlètes.


 

BOUCHÉES DOUBLES POUR LE CONSEIL RÉGIONAL


 

Le palmarès (c’en est un) des interventions du Conseil régional est impressionnant en ce mois de juin. Les projets se concrétisent et se comptabilisent en ce milieu d’année. La Normandie semble s’être réveillée et l’Exécutif régional multiplie et amplifie les actions entreprises depuis le début du mandat.


Qu’on en juge :


  • Accord entre la Région et l’Agence Nationale de la Recherche, qui permettra à cette dernière de mieux orienter les 22 millions d’euros alloués par la collectivité régionale vers des programmes de recherche mieux ciblés. On sait que la Normandie doit rattraper un certain retard dans le domaine de la recherche, les deux demi-régions normandes d’avant 2016 ayant été les parentes pauvres dans la distribution des subsides ministériels en la matière.
  • Succès du « Davos de la Paix » que la Région a organisé à l’occasion du 75eanniversaire des événements de 1944, dont il restera un texte solennel, le « Manifeste Normandie pour la Paix ». « Allons-nous mettre fin à la race humaine dans le monde ou l’humanité renoncera-t-elle à la guerre ? ».
  • Cette seconde édition du Forum Mondial Normandie pour la Paix ancre la Région comme un lieu incontournable de la diplomatie morale dans le monde.
  • La Région prend, ainsi que le permet la Loi, l’orientation comme nouvelle compétence. En créant l’Agence régionale de l’Orientation, dont le siège sera à Rouen dans l’Atrium (ex-Cité des Métiers), l’Exécutif régional entend unifier, « en co-construction avec le Rectorat », l’information, l’orientation et la formation. Bien entendu, il n’y a que les féodalités syndicales ringardes pour vouloir faire échec à ce salutaire toilettage de ce secteur si fondamental pour l’avenir de la jeunesse normande.
  • La Région s’engage en faveur du cinéma et de l’audiovisuel en Normandie. L’annonce en a été faite par le Président Morin lors du 71eCongrès de la Chambre syndicale des cinémas en Normandie. Cela signifie une participation annuelle de 5,4 millions d’euros en faveur de cette industrie culturelle. « La Région entend faire de la Normandie un territoire attractif et rayonnant à l’international, en permettant au plus grand nombre de Normands d’accéder à des programmes de qualité, de toute nature, dans toutes les salles de cinéma du territoire », a déclaré Hervé Morin.
  • Une convention pour la promotion du Parler normand et sa sauvegarde a été signée entre la Région et la Fédération des Associations pour la Langue normande (F.A.L.E.). C’est l’aboutissement d’un processus qui s’est engagé depuis 2016 entre l’Exécutif régional et les défenseurs de la Langue normande. Le but, c’est de faire reconnaître l’intérêt de la défense d’une langue d’oïl qui a particulièrement contribué à l’élaboration de la langue française.
  • La Région Normandie crée un fonds ancré pour la promotion du littoral et l’économie de 640 km de côtes. Ce fonds, intitulé Normandie Littoral, entend proposer un outil performant pour aider les acteurs de la mer (50 000 emplois maritimes, 16 % des emplois de ce type au plan national). On part d’un constat, « Les opportunités naturelles sont insuffisamment exploitées sur nos côtes ». On doit faire beaucoup mieux. La Région s’associe pour ce faire avec des opérateurs privés (Crédit maritime, Caisse d’épargne, Groupama, Banque populaire, etc.) et, ainsi, mobiliser 5 millions d’euros dès cette année en prenant des participations dans des entreprises innovantes ou en création. Cela s’ajoute aux 10 millions d’euros (dont 5 provenant de Fonds européens) que la Région consacre particulièrement à la pêche, la modernisation des ports et l’aquaculture. D’ores et déjà, on note la mise en service de nouveaux chalutiers.
  • En coopération avec la C.C.I. de Rouen, la Région a participé au Salon In Normandy. Quatre start-up normandes ont été retenues dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Innovons ! » lancé par la Région normande. Cela signifie que la Région finance quatre expérimentations à hauteur de 15 000 euros par projet.
  • La Région s’est engagée dans un partenariat avec le Groupe Carrefour pour que les produits normands aient une visibilité accrue dans les magasins du groupe et la Normandie est « la star de l’été » sur le boulevard Haussmann dans le cadre d’une manifestation de prestige intitulée « Normandie chérie », organisée par les Galeries Lafayette avec la participation de la Région et de l’Agence Normandie Attractivité.
  • Enfin, et ce n’est pas le moindre, la Région a développé son Plan Transport 2020, qui implique des changements positifs pour les trains et les cars. Par exemple 35 allers et retours sur Paris-Rouen quotidiennement (au lieu de 27 actuellement). Progrès aussi sur les autres lignes avec de nouvelles rames (Omnéo), etc.

La Région, d’autre part, entend poursuivre sa prospection économique à l’étranger : en septembre prochain, une délégation se rendra à Bakou, en Azerbaïdjan… Enfin, la Normandie, au Haras du Pin, accueillera le concours complet des championnats d’Europe d’équitation en 2021.


À l’invitation d’Hervé Morin, quatre ministres, dont le Premier d’entre eux, sont venus à Rouen pour lancer un dispositif national d’accompagnement des P.M.E. à l’export. Le choix de la Normandie pour relancer les exportations confirme bien le rôle essentiel de la région normande dans les échanges internationaux de la France.


Notons encore le Sommet Agri-Innovation 2019, qui vient de se tenir à Lisieux dans un partenariat Ministère de l’Agriculture / Région normande. Comme le dit Clotilde Étudier, vice-présidente en charge de l’agriculture à la Région : « Le choix de la Normandie pour cette manifestation européenne organisée par la Commission européenne est énorme pour la Normandie ! C’est la reconnaissance d’une région agricole et rurale, symbolisée par la vache normande ».


Hervé Morin a, d’autre part, exprimé le vœu que la Normandie devienne la première région de France en termes de production de spiruline, cette petite algue utilisée comme complément alimentaire. Dans le même temps, la Région va doper les protéines végétales en définissant un plan de soutien pour la production de la féverole (la Normandie est déjà la première région en ce domaine), de l’avoine (Normandie, 2e), les pois, le colza, le blé (Normandie, 5e).


La Région amplifie son partenariat avec la filière des B.T.P., prend des initiatives pour remplacer le glyphosate et, dans un tout autre domaine, contribue à une collaboration accrue entre Rouen et Caen en matière musicale.


 Ce vaste panorama de l’action régionale en ce mois de juin est tout à fait considérable : des synergies nouvelles sont apparues depuis la réunification et un état d’esprit entreprenant se fait jour en Normandie.


Nous ne nous en plaindrons pas.


 

LE DYNAMISME DE L’ÉCONOMIE NORMANDE


 Il s’est exprimé pendant l’Armada durant laquelle nombre d’entreprises ont saisi l’occasion de ce grand rassemblement pour se faire connaître, mais c’est aussi au Salon du Bourget que la filière Normandie AeroEspace (N.A.E.) a montré sa force et sa cohésion.


Des entreprises croient en l’avenir : Aspen (pharmacie) s’agrandit à Notre-Dame de Bondeville, Acome (électronique) investit à Mortain, Chéreau, expert en carrosserie frigorifique, à Avranches, reçoit le Prix Green Truck Solutions pour son projet Road. Il s’agit d’une première mondiale : une remorque frigorifique à l’hydrogène.

Ceisa Packaging renforce ses capacités de production à Bernay, la fonderie des frères Biville s’agrandit à Périers et s’exporte… aux États-Unis (ce n’est pas un mince exploit au moment du blocus de l’acier décrété par Trump !). Electropoli, spécialiste du traitement de surface des métaux, installé à Isigny-le-Buat, part à la conquête des marchés chinois et des pays de l’Est.


On pourrait multiplier de tels exemples qui montrent que ce ne sont pas forcément les grands groupes qui montrent leur dynamisme. Et puis, il y a des entreprises anciennes qui expriment, elles, leur vitalité : le groupe des Coop de Normandie-Picardie aborde allègrement son centenaire.


Autre aspect du dynamisme économique normand : le tourisme. L’année 2018 a été un record avec une progression de 4,5 % (le tourisme en France : + 2,2%). Depuis 1983, la Tapisserie de Bayeux a enregistré 15 millions de visiteurs. La retombée des grandes manifestations de juin vont amplifier ce succès cette année : la Normandie sera une nouvelle fois la première région française en termes de progression touristique.


Anecdotique : Dieppe a failli devenir le marché préféré des Français. La ville de Jean Ango a obtenu la seconde place dans le concours organisé par TF1. D’autre part, Saint-Vaast-la Hougue a décroché le titre de village préféré des Français.


 

L’ÉCONOMIE MARITIME EN PLEINE ÉVOLUTION


 La fusion des ports de la Seine est actée. Cela s’appellera-t-il toujours HaRoPa ? On n’en sait pas plus sur le siège de la nouvelle entité intégrée : ce serait un comble si c’était à Paris. On n’a pas constaté une évolution radicale dans la gouvernance des ports. Ce sont toujours des hauts fonctionnaires qui ont la main : sont-ils les plus compétents en matière commerciale ? On reste loin de la gestion souple et adaptée des ports de la Rangée Nord…


Ports de Normandie (entente sous l’égide de la Région des ports de Dieppe, Caen-Ouistreham et Cherbourg) affirme que la perspective du Brexit est profitable aux ports normands. Acceptons-en l’augure, mais ne dissimulons pas notre inquiétude. D’autant que pour le secteur pêche les menaces sont loin d’être conjurées…


Feu vert pour l’éolien en mer : Le Havre est maintenant certain de voir la réalisation d’unités de production d’éoliennes sur les terre-pleins du quai Johannes Couvert. Positif aussi : HaRoPa a reçu le trophée Best Seaport in Europa, qui est un signe d’excellence.


Si Cherbourg est l’endroit où sont construits les sous-marins (le lancement du sous-marin Barracuda Suffren aura lieu dans quelques jours), il est aussi le lieu de déconstruction des sous-marins nucléaires. C’est une spécialité pleine d’avenir et, bien entendu, des millions d’heures de travail.


Au plan fluvial, on tergiverse (ou on met trop de temps à réaliser) pour moderniser la Seine, ses écluses qui se révèlent insuffisantes, celles de l’Oise inférieure aussi. On attend la « chatière » du Havre ou plutôt son financement qui ne semble pas bouclé… Les Normands seraient avisés de lire assidûment Le Courrier Picard : dans son numéro du 26 juin, un titre qui en dit long : « Transports : c’est déjà l’heure du Canal Seine-Nord-Europe ». L’article qui fait suite est tout aussi explicite : « Le premier coup de pelle n’est pas donné, mais à Montmacq la population vit déjà à l’heure du canal, entre ventes de terrain et perspectives d’un chantier hors norme ». À bon entendeur salut ! Y a-t-il une mobilisation aussi intense pour la modernisation des ouvrages en Seine ? Une Seine qui, d’autre part, n’échappe pas aux pollutions parisiennes : l’usine de traitement des eaux d’Achères a dysfonctionné : des tonnes de poissons sont morts asphyxiés. No comment !


 

DES POLLUTIONS ... ET AUTRES DÉSAGRÉMENTS ENVIRONNEMENTAUX


 De récents orages ont entraîné de nombreux dégâts, notamment dans la ville de Lisieux. Au-delà de l’intempérie, il faut mettre en cause l’urbanisation non contrôlée qui, en artificialisant les sols, provoque ravinements et coulées de boues. On peut incriminer aussi la destruction des haies et le comblement des mares. Puisqu’on le sait, pourquoi n’y a-t-il pas une mobilisation concertée et systématique pour corriger ces erreurs du passé ?


Il est vrai qu’on n’en prend pas le chemin : la destruction des barrages du Sud – Manche sur la Sélune va entraîner, c’est trop prévisible, des inondations à Ducey et Brécey et des pollutions dans la Baie du Mont – Saint – Michel. On ne pourra pas arguer de l’ignorance des conséquences, ni de l’alibi de la catastrophe naturelle. Nous avons toujours déploré cette politique de destructions des barrages et nous prenons date : lors de l’inévitable et catastrophique inondation qui surviendra, il faudra traduire devant les tribunaux les responsables de cette politique de gribouille.


Parmi les calamités environnementales, outre l’invasion du frelon asiatique, il faut noter la très dangereuse expansion des méfaits de la pyrale du buis qui est en train de dévaster complètement cet arbre si typique de nos contrées. D’autres populations d’arbres sont menacées par des insectes, des champignons, des chenilles, etc. Il nous semble que ces phénomènes s’amplifient ces dernières décennies. Pourquoi ? Y a-t-il des remèdes ?


 

PERSPECTIVES CONTRASTÉES DANS LE SECTEUR AGRICOLE


 « Le miel a le bourdon », titre un de nos hebdos, faisant allusion notamment à la progression de l’invasion du frelon asiatique. Toutes les régions de France, et la Normandie n’échappe pas à la règle, voient s’effondrer la production de miel (sauf la Bretagne, allez savoir pourquoi !). Mais on observe que l’agriculture bio profite aux abeilles. Un agriculteur – apiculteur de la plaine de Caen, M. Soenen, vient d’en faire la preuve. L’exemple doit être médité. Cela étant, on observe une progression de l’agriculture bio en Normandie et le bio connaît un développement considérable auprès des consommateurs dans le monde entier. On estime à 100 milliards d’euros le marché mondial du bio. Concrètement, la décision de la Région et des autres collectivités locales d’imposer au moins 30 % de produits bio dans les cantines de Normandie est une réponse adéquate à l’évolution du système de production en agriculture vers le bio.


Il y a 31 066 exploitations agricoles en Normandie : combien d’entre elles se convertissent au bio ?


Évidemment cette évolution vers le bio pour déterminante qu’elle soit à terme est éclipsée par les inquiétudes des betteraviers désorientés par la fermeture de la sucrerie de Cagny, qui risque rapidement de provoquer une désorganisation des assolements dans les exploitations de grande culture. Ne serait-ce pas le moment de relancer d’autres cultures, notamment fourragères qui, en limitant le recours au maïs, reconstitueraient les sols ?


Nous observons avec plaisir le réveil des producteurs de cidres et poirés, qui se font tailler des croupières par les brasseurs artisanaux de bière. Le récent concours des cidres de Normandie a été un succès. Cette compétition entre la bière et le cidre, finalement, nous réjouit : l’excellence normande peut y trouver son compte.


 

EN VRAC


 L’État ferme de nombreuses trésoreries : le déménagement du territoire continue. Au nom d’une efficacité très contestable. À titre d’exemple, tous les maires de Caux – Vallée de Seine – Agglo viennent, toutes tendances confondues, de protester. Chacune des communes de ce secteur doit se rattacher à une trésorerie évidemment plus lointaine.

  • La Cour des Comptes a mis en évidence la maîtrise de plus en plus confirmée des budgets des collectivités locales. L’État, grand donneur de leçons, ferait bien de s’en inspirer.
  • Selon Marc Lefèvre, président du Conseil départemental de la Manche, l’échelon local est le meilleur. Une tribune libre dans le Figaro (26 juin) exprime parfaitement l’avis de cet élu, dans le cadre des Conversations Tocqueville.
  • La réunification de la Normandie est un modèle envié : les départements du Haut et du Bas Rhin fusionnent et reconstituent l’Alsace qui devient une Collectivité européenne. La notion de cohérence l’emporte sur les grands « machins technocratiques », tels que Grand Est ou Nouvelle Aquitaine, démesurés et disparates.
  • Les fusions de communes ne sont pas toutes évidentes : Troarn et Sannerville divorcent ; Rives-en-Seine (Caudebec-en-Caux, Villequier, Saint-Wandrille) vient d’être retoquée par le tribunal administratif. Se pose aussi le problème des noms des nouvelles communes.
  • Les infirmiers normands sont les moins bien payés en France : on se demande pourquoi.
  • La féodalité de la Poste ne semble pas troublée par les trop fréquentes défaillances de cet E.P.I.C. où le client n’est plus Roi. La Normandie n’échappe pas à ce désagrément de ce qui fut jadis un « Service public » respecté. C’est d’autant plus rageant que certains jours on est émerveillé par la rapidité de l’acheminement du courrier. Ce manque de régularité traduit certainement une gouvernance erratique et un mépris de l’usager.
  • Nos villes améliorent leurs mobilités respectives. Caen va inaugurer son nouveau tramway et, à Rouen, la ligne T4, depuis longtemps attendue, fonctionne depuis l’Armada (qui a « boosté » les innombrables travaux de voiries d’une ville qui frôlait la thrombose).
  • Le sénateur de l’Eure, Hervé Maurey, est l’un des co-auteurs du rapport alarmant sur l’état des 22 000 ponts en France. Il semble que la Normandie soit moins touchée que d’autres régions, mais la vigilance s’impose.
  • L’École de Management de Normandie se distingue : elle vient d’obtenir le renouvellement de l’accréditation AACSB (Association to Advance Collegeate Schools of Business), label américain qui récompense les écoles de commerce pour la qualité de leurs formations en management.
  •  L’E.M. Normandie , d’autre part, vient de signer un accord de coopération avec Dubaï, mais ne néglige pas pour autant l’échelon régional : elle vient de s’engager dans une convention avec Caux – Vallée de Seine Agglo afin de développer des actions en faveur de l’attractivité de ce territoire. Cette convention a pour objectif de rapprocher le monde de l’entreprise de l’enseignement et la formation dans le cadre de ce territoire.

     Il n’est pas étonnant que l’E.M. Nomandie gagne des places dans le classement des Grandes Écoles en France.
  • L’île anglo-normande de Guernesey veut se rattacher au Cotentin pour se fournir en électricité. Un projet de câble sous-marin entre Flamanville et cette Ile normande de la Manche est actuellement en discussion.

Nous en terminerons là nos actualités normandes de juin, étant conscients que nous n’avons pas été exhaustifs : la Normandie se réveille et cela suscite les initiatives.


Nous donnons rendez-vous aux lecteurs de ce Courrier mensuel au 5 septembre où nous traiterons les actualités normandes de juillet et d’août.


Bonnes vacances à tous !


 

La Mailleraye-sur-Seine, le 5 juillet 2019
 

Note de la rédaction :


Nous allons élargir la liste de nos correspondants qui nous aident à collecter tous les articles de presse parus dans les quotidiens et hebdos normands (et quelquefois nationaux). En effet, le réseau des correspondants du Cercle Normand de l’Opinion qui alimente les fréquentes « Répliques Normandes » va coopérer avec notre équipe.

Guillaume LENOIR avec l’aide de Geneviève FLAMENT, Thierry LANGLOIS, Edwige LE FORESTIER et Emma DAVESNE

OFFICE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION DE NORMANDIE

87, rue de la République

76940 La Mailleraye sur Seine

Commune nouvelle d’Arelaune en Seine

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