LUBRIZOL: Comme MACRON s'en fout, il faut renforcer l'alliance entre la région Normandie et la métropole de Rouen
Ne nous faisons aucune illusion: Emmanuel Macron ne viendra pas à Rouen. Il s'en fout! Ou plutôt, il n'a pas envie d'aller se prendre une mandale dans la goule dans les rues de ce qui est perçu, à l'Elysée, comme étant la capitale de la province des Gilets Jaunes.
En revanche, voici une réalité qu'il faudrait faire connaître davantage aux Rouennais:
Le pouvoir parisien, en amont, se contrefiche ce que peut advenir en aval et cela fait des siècles que ce mépris plus ou moins visible et assumé existe.
Il y a une question rouennaise: celle d'un territoire dominé, d'une ville qui subit.
Cette question rouennaise est celle d'une métropole qui n'existe pas assez pour avoir été mise volontairement sous le boisseau par le pouvoir de l'Etat central parisien il y a près de 60 ans, sous prétexte de reconstruire et de moderniser une ville et son port ravagés par la Seconde guerre mondiale, avec la complicité d'une partie des élites politiques et économiques rouennaises qui ont abdiqué en croyant qu'il était plus pratique et utile de décider pour Rouen... depuis Paris.
La seule solution à cette question rouennaise réside dans une alliance ferme et forte de finance et de projets entre la métropole de Rouen ET la région Normandie, devenue, de fait, le premier partenaire financier institutionnel public de la ville et métropole de Rouen.
La triste occasion de la catastrophe Lubrizol doit être mise à profit pour affirmer et confirmer ce lien entre la Normandie et Rouen: les Rouennais doivent en prendre conscience et du côté de la région Normandie, Hervé Morin semble avoir compris tout l'enjeu. La question n'est pas celle d'un bureau ou d'une boîte aux lettres du président de la Normandie situés à Caen.
La question est de travailler tous ensemble à ce que la Normandie se dote enfin d'une vraie métropole régionale à Rouen.
La région Normandie va aider les commerçants et les artisans rouennais en difficulté:
Le 17 Octobre 2019
Cette co-garantie Région-SIAGI sur les crédits sollicités par les artisans et commerçants auprès des banques pourra être actionnée sur les deux volets suivants :
- Le réaménagement de dossiers existants déjà garantis avec un report ou le gel d’échéances (6 mois maximum) dans le cas d’une baisse avérée de chiffre d’affaires.
- La mise en place de nouveaux crédits de trésorerie pour les sociétés. Les crédits inférieurs à 150 000 euros pourront être couverts avec une quotité de risque comprise entre 30 % et 70 % avec l’abondement de la Région.
Les artisans et commerçants ont trois mois à compter du 17 octobre pour déposer leur dossier auprès de la SIAGI.
En complément, les artisans et commerçants pourront solliciter les différents dispositifs d’aide de la Région tels que :
- Le dispositif Croissance TPE Normandie qui permet aux TPE de plus de 3 ans et comptant au minimum trois salariés d’obtenir de BPI un prêt de 10 000 euros à 50 000 euros, de manière rapide et souple.
- Le dispositif ARME (Anticipation, Redressement et Mutations Economiques) qui s’adresse à toutes les entreprises normandes, quels que soient leur taille, secteur d’activité́ et forme juridique, qui rencontrent des difficultés structurelles ou conjoncturelles.
Dans le dernier numéro disponible de la Chronique de Normandie (n°599, 21 octobre 2019), Bertrand Tierce nous propose l'analyse suivante.
Il a entièrement raison: