SOUS-MARINS NUCLEAIRES: Les Bretons sont nos Chinois... Nouvelle illustration, dans un domaine plutôt sensible!
Puisqu'il s'agit de la chaîne industrielle permettant la construction de sous-marins nucléaires au Pakistan à partir du savoir-faire normand de l'Arsenal de Cherbourg...
Sauf qu'un détour non prévu sinon malhonnête par la Bretagne a mis en alerte les autorités judiciaires du parquet de Rennes.
Alors juste une question:
Qu'en pense le cerveau qui fut abrité par une triple casquette inamovible ou presque de ministre de la Défense, ministre des Affaires étrangères et surtout... ministre de la Bretagne?
Lire ci-après:
Huit personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire suite à des fuites d'informations chez Naval Group (Cherbourg) commises entre 2012 et 2016.
« Une instruction est en cours, nous ne ferons donc aucun commentaire. » La direction de Naval Group (Cherbourg) n’en a pas dit plus hier après la révélation, par Ouest-France, de fuites dont le groupe a été victime, dans le cadre de la fourniture de pièces détachées pour les sous-marins vendus à la marine pakistanaise.
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De source proche du dossier, on rappelle que Naval Group a adopté les plus hauts standards pour la protection ses données. Le groupe a donc pris l’initiative de déposer plainte contre X dès qu’il a eu connaissance d’agissements délictuels susceptibles de lui porter préjudice.
De la documentation technique aurait ainsi été vendue par un ancien salarié de Naval Group, qui a été en poste au Pakistan, à une société d’import-export basée dans le Finistère.
Ces informations auraient permis à cette société de faire fabriquer des pièces de rechange pour les deux Agosta 70 et les trois Agosta 90-B et de les vendre à la marine pakistanaise. Le préjudice se chiffrerait en plusieurs dizaines de millions d’euros.
Selon nos confrères, une perquisition dans les bureaux de cette société au printemps aurait permis de découvrir cette documentation.
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Huit personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire à la suite de fuites d’informations chez Naval Group commises entre 2012 et 2016, a annoncé hier soir le procureur de Rennes Philippe Astruc. Le magistrat précise :
Une information a été ouverte par le parquet de Rennes auprès d’un juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée le 19 juin 2018, s’agissant de faits de corruption, abus de confiance, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs, pour des faits commis entre 2012 et 2016.
Selon nos confrères de Ouest-France, ces informations ont été revendues par un ancien salarié de Naval Group à Tripartite, une petite société finistérienne d’import-export de pièces détachées et d’équipement pour les armées employant une quinzaine de personnes, qui l’a finalement embauché.
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Commentaire de Florestan:
On espère que la nomination d'un nouveau directeur à l'EPR de Flamanville qui fut un ancien directeur ailleurs n'est pas une illustration morvandiaute ou normande du "principe de Peters"...