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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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7 novembre 2019

VISION SEINE 2040: exercice de prospective des agences d'urbanisme

Faute d'action et de monnaie sonnante et trébuchante pour agir, nous sommes, à nouveau, invités à un exercice de prospective...

Pour nous c'est évident, la vision saine à l'horizon 2040 c'est une Basse Seine ou un Axe Seine totalement devenus la "vallée de la Seine normande" avec un territoire régionale ayant retrouvé la pleine maîtrise de sa gouvernance et de son développement pour mettre en oeuvre un intérêt national, celui d'être la porte d'entrée maritime et logistique de la France.

En 2040, si le changement climatique nous en laisse le temps, le pouvoir parisien aura enfin, peut-être compris qu'il est plus efficace de laisser la région piloter et développer l'intérêt national qui se trouve sur son territoire et qui en constitue même la raison d'être.

En 2040, Rouen est devenue enfin ce qui lui avait été destiné sans lendemain au début des années 1960: être pleinement la métropole régionale d'équilibre du Nord-Ouest, adossée à une région rayonnante au niveau national et international: la Normandie.

En 2040, le Grand port maritime de la Seine normande est piloté depuis Le Havre redevenu une place importante du commerce maritime et international en Europe, à la tête d'un vaste hinterland intégré et équipé des dernières innovations logistiques. Le Canal Seine Nord ayant pris du retard, l'attractivité de la Seine normande branchée directement sur le tout nouveau Grand Paris n'a jamais été aussi grande. Pour la première fois de son histoire, le port du Havre dépassait le cap des dix millions de conteneurs débarqués, transportés et traités dans les vastes entrepôts de la Seine normande. Le trafic fluvial sur la Seine a triplé et près de 25% des conteneurs voyagent, désormais, par les voies ferrées qui connectent la Seine normande à l'Europe centrale et à l'Espagne.

Une métropole régionale normande associant la métropole de Rouen aux communautés urbaines de Caen et du Havre existe maintenant depuis dix ans: grâce à la réalisation de l'un des plus vieux serpents de mer normand, à savoir, une liaison ferroviaire sous-fluvial pour franchir l'estuaire de la Seine, un RER ferroviaire normand circule de façon cadencée tous les jours aux heures de pointe entre les trois grandes villes normandes. Des liaisons maritimes passagers et fret ont été rétablies entre Le Havre, Honfleur, Trouville et Ouistreham: pendant l'été de nombreux touristes les utilisent.

Le plan régional normand hydrogène mis en oeuvre depuis dix ans donne pleinement ses effets: l'ensemble des transports publics utilisent désormais cette énergie utilisée aussi pour la navigation fluviale sur la Seine.

La pétrochimie s'est reconvertie dans la chimie verte, l'économie circulaire s'est considérablement développée. Rouen est aussi devenue l'une des capitales mondiales de la recherche et de l'innovation sur les motorisations. Caen est devenue enfin une grande technopole universitaire qui accueille outre son université séculaire des dizaines d'écoles supérieures hautement spécialisées, notamment dans le génie numérique.

La Normandie attire depuis quelques années de nouveaux habitants et de nombreux jeunes qui apprécient de pouvoir conjuguer études et cadre de vie agréable avec un coût de la vie qui est resté raisonnable, contrairement à ce qui, hélas, est constaté dans la région parisienne.

Grâce à une politique régionale aussi inédite qu'innovante, la menace d'une fusion de la Normandie avec le Grand Paris a finalement été écartée: la Normandie ayant choisi la carte de l'expérimentation régionale et territoriale dans le cadre d'un nouveau progrès de la décentralisation est devenue la région qui réussit son avenir... près d'un siècle après avoir failli disparaître à l'occasion de sa Libération, l'été 1944.

On peut toujours rêver!


 https://www.vdseine.fr/etudes-rencontres/seine-visions-2040.html

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Apportez votre vision de la Vallée de la Seine !

Les Agences d’urbanisme de la Vallée de la Seine, en partenariat avec l’État et les Régions Île-de-France et Normandie, vous invitent à participer à une réflexion prospective sur la Vallée de la Seine.

 
Quatre ateliers et une restitution finale en 2020.

Les Agences d’urbanisme de la Vallée de la Seine, en partenariat avec l’État et les Régions Île-de-France et Normandie, vous invitent à participer à une réflexion prospective sur la Vallée de la Seine.

Dans ce cadre-là, un cycle de quatre ateliers thématiques vous est proposé afin de construire des "visions" de la Vallée de la Seine à l’horizon 2040.

1 #MOBILITES : pratiques économes et intermodalités

29 novembre 2019 - Pavillon de l'Arsenal - Paris

Le thème des mobilités en Vallée de la Seine s’inscrit dans le contexte de la mise en place d’une économie décarbonée et de l’optimisation des usages des infrastructures, nécessitant de penser autrement les déplacements de personnes et de marchandises, d’optimiser les flux et les interconnexions, tout en préservant la fiabilité et la résilience des réseaux. L’atelier propose d’aborder le sujet au travers du développement de pratiques économes et de l’intermodalité en lien avec les trois grands axes de mobilité de la Vallée de la Seine, le fleuve, la route et le rail.

Le développement des pratiques économes invitera à explorer comment accroître les mobilités douces, accompagner de nouvelles pratiques, alternatives à l’autosolisme, mais aussi le développement de nouveaux rythmes de travail ou de déplacement. Il s’agira également de questionner les initiatives prises ou à prendre pour faciliter la multi mobilité et le report modal vers les transports collectifs pour les trajets longs et pendulaires, prendre en compte les différentes problématiques de déplacements selon les territoires (urbain dense, périurbain, rural), accompagner la transition énergétique des véhicules roulants et flottants (avec la fin de l’usage des carburants fossiles) et des infrastructures (corridor autoroutier électrique, etc.).  
 
L’intermodalité apparaît comme un élément stratégique pour penser la mobilité des personnes et des marchandises de manière prospective. Les travaux des Agences d’urbanisme ont montré l’intérêt d’une réflexion sur le système et les interactions entre les trois réseaux existants, le fluvial, le routier et le ferroviaire. Dans la Vallée de la Seine, la modernisation du réseau ferroviaire par la Ligne Nouvelle Paris Normandie, la libération de sillons ferroviaires qu’elle permettra en faveur du fret et des transports périurbains, le développement du trafic fluvial dans un contexte de fusion des ports de la Seine et les réflexions en cours sur la mutation du réseau routier magistral vers un système intégré de hubs et de réseaux de transports collectifs posent la question de l’articulation des réseaux dans des hubs d’interconnexion. Comment dès lors imaginer les gares, ports, parkings et échangeurs routiers et leurs mutations comme hubs de mobilités durables ?
 
L’atelier donnera la parole aux professionnels de ces secteurs et ceux en charge de leur planification, ainsi qu’à des porteurs de projets innovants pour permettre de faire émerger collectivement les enjeux et perspectives de développement d’une mobilité durable à toutes les échelles de la vallée de la Seine.
 
Mots-clés :  mobilités, réseaux, hubs, intermodalité, report modal, infrastructures, transition énergétique.

2 #FONCIER : la fin de l’artificialisation ?

13 janvier 2020 - Caen (Abbaye-aux-Dames - Conseil régional)

L’objectif « zéro artificialisation nette » fixé par l’État va avoir un fort impact sur la manière d’aménager et de développer les territoires. La volonté de préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers va favoriser la densité urbaine et freiner les projets en extension urbaine, et devrait conduire à une renaturation d’espaces du fait des compensations environnementales. Elle doit également amener à repenser le développement urbain et l’organisation des espaces à vocation économique
Dans ce contexte de réduction de la consommation d’espace, comment aménagera-t-on la Vallée de la Seine à l’horizon 2040 ?
Sur la base d’une définition commune de ce qu’est l’artificialisation, l’atelier abordera plusieurs questions :

  • Quelles seront les conséquences du « zéro artificialisation nette » sur l’étalement urbain et les équilibres territoriaux, notamment entre les villes, les espaces périurbains et les campagnes ?
  • Comment aménager l’espace en conciliant densification, accroissement de la place de la nature en ville, mixité fonctionnelle et acceptabilité par tous les habitants ?
  • Les Métropoles seront-elles toujours accessibles en termes de prix du foncier et de l’immobilier ?
  • Comment favoriser la prise en compte des enjeux environnementaux à l’amont des projets d’aménagement et un déroulement optimisé de la séquence « éviter-réduire-compenser » ?
  • Comment gérera-t-on les compensations environnementales ?
  • Comment redéfinir les besoins et la demande de foncier économique au regard de l’objectif « zéro artificialisation nette » ?
  • Quel sera l'impact sur les stratégies publiques de maîtrise du foncier ?

Mots-clés :  artificialisation, consommation d’espace, évitement, densification, périurbain, réduction, nature en ville, foncier économique, compensations, renaturation.

3 #ENERGIE et adaptation aux crises climatiques

23 janvier 2020 - Paris (lieu à venir)

L’atelier sera consacré à une double problématique, essentielle pour une prospective dans la Vallée de la Seine : production et consommation d’énergie, atténuation, adaptation et résilience face aux crises climatiques, sujets qui fonctionnent de manière systémique. Si, pour des raisons pratiques, ces deux champs seront scindés en deux demi-journées, les convergences et interactions seront au cœur des échanges.
Les questions énergétiques : il s’agira d’explorer les conditions de la transition énergétique en cours au vu des relations d’interdépendance des Régions Île-de-France et Normandie.

  • Comment les échanges énergétiques interrégionaux vont-ils se recomposer ?
  • Comment articuler dans le temps ces deux stratégies, sans mettre en péril les économies franciliennes et normandes, ni perpétuer les nuisances liées à l’approvisionnement énergétique francilien par la Normandie (risques nucléaires, pollutions environnementales…) ?
  • Comment garantir la robustesse du système électrique dans un contexte où les événements climatiques extrêmes seront plus fréquents et intenses ?
  • Atténuation, adaptation et résilience face aux crises climatiques

Les questions relatives à une stratégie interrégionale d’adaptation : déjà esquissé en partie par l’Agence de l’Eau, l’atelier permettra d’approfondir les conditions d’une planification écologique  traitant les évolutions climatiques extrêmes à venir : inondations par débordement et sécheresses et étiages plus sévères, en particulier élévation du niveau de la mer. La multiplicité des acteurs à mobiliser et à articuler pour anticiper un certain nombre de phénomènes extrêmes et déstabilisants pour la Vallée de la Seine sera au cœur de la réflexion, ainsi que la multiplicité des impacts pour les activités économiques, agricoles, les populations, l’immobilier, etc.
 
Mots clés :  transition énergétique, résilience, adaptation, crises climatiques, réseaux, inondations, sécheresses.

4 #MUTATION des activités économiques : du macro au local, de nouveaux facteurs de compétitivité en Vallée de la Seine

28 janvier 2020 - Le Havre (lieu à venir)

Cet atelier propose de s’attacher à quelques facteurs territoriaux déterminants susceptibles d’influencer le maintien, le développement ou l’adaptation d’un tissu économique caractérisé par l’empreinte de l’industrie, des activités maritimes et logistiques, et la prégnance d’une agriculture exportatrice. Plusieurs entrées sont proposées pour évoquer tour à tour le renouveau des systèmes économiques, la gestion des risques, l’appréhension des besoins et de la parole des acteurs dans l’action publique/le rôle des collectivités au service des entreprises.

  • Réfléchir aux évolutions/transformations des activités économiques (industries, logistique, agricoles…) au regard de l’attractivité économique, des attentes des habitants (circuits courts, prévention des risques…) et des impératifs de la transition énergétique et climatique.
  • Accrocher des initiatives locales à des processus globaux (faire cohabiter circuits courts & circuits longs) : comment les ressources présentes à l’échelle de la Vallée de la Seine peuvent trouver des recompositions locales génératrices de nouvelles formes d’économie ? (mise en relation des systèmes agricoles des territoires de l’axe Seine avec des projets alimentaires de proximité/économie sociale et solidaire/déploiement de l’écologie industrielle et de l’économie circulaire/optimisation de chaînes logistiques et des savoir-faire industriels pour proposer un espace productif ouest européen performant et à l’empreinte carbone faible…)
  • Anticiper, adapter pour s’implanter et construire face aux risques technologiques : l’appareil productif de la vallée de Seine et ses principales villes ont connu et connaîtront des accidents technologiques. Comment mettre en place les conditions de résiliences des activités économiques ?


Mots-clés :  développement économique, industrie, agriculture, compétitivité, économie circulaire, formation, résilience

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Commentaires
V
Transport ferroviaire et fluvial : SNCF Réseau et VNF s’allient pour amplifier le report modal<br /> <br /> Actu-Transport-Logistique.fr | Ferroviaire | publié le : 28.01.2021 | Dernière Mise à jour : 28.01.2021<br /> <br /> Auteur Olivier Constant<br /> <br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/ferroviaire/transport-ferroviaire-et-fluvial-sncf-reseau-et-vnf-sallient-pour-amplifier-le-report-modal-631994.php<br /> <br /> <br /> <br /> SNCF Réseau et Voies navigables de France viennent de concrétiser leur engagement en faveur de la transition énergétique. La convention signée permettra en effet aux deux partenaires de mettre en place des actions coordonnées pour favoriser une croissance commune de leurs trafics.<br /> <br /> .../...
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K
On tient là un exemple de désinformation et de blanchiment du comportement rouennais vis-à-vis du tunnel sous l'estuaire. J'espère que le contributeur sur ce sujet sur le site le verra, c'est prodigieux !<br /> <br /> <br /> <br /> https://actu.fr/normandie/havre_76351/entre-caen-havre-pourquoi-trajet-train-dure-pres-trois-heures_29376486.html<br /> <br /> <br /> <br /> 1/ On ne mentionne que la possibilité d'un forage extrêmement couteux au lieu de la technique des caissons immergés, chose que les services de l'État comme par hasard refusent de chiffrer...<br /> <br /> 2/ Selon l'article, Caen aurait tout fait pour concurrencer le port du Havre. Que dire d'autre à par que cette affirmation est ridicule. Si Caen a un port important, il ne peut clairement pas rivaliser avec celui du Havre, et les hinterlands ne correspondent pas, Caen n'est pas sur la Seine ! La concurrence, on le sait très bien, est avec le port de Rouen qui n'a jamais accepté de voir Le Havre se développer. Ce sont les Rouennais qui ont tout fait pour isoler le Havre, notamment en la coupant de l'ouest. Caen a bien davantage été en concurrence avec Cherbourg, et avait même vivement intérêt à capter une partie des marchandises présentes au Havre (et vice-versa) ! On cherche à faire passer les Caennais pour les méchants de l'histoire et les Rouennais pour des innocents. Grotesque !
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  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
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