Franchissement ferroviaire de l'estuaire : une conférence au fil de l'eau... 2ème partie
Par cinq courriers successifs adressés au Président du Port Autonome du Havre du 17 août 1997 au 26 janvier 1998, le conférencier a tenté d'attirer l'attention sur l'utilité de réaliser un franchissement ferroviaire de l'estuaire de la Seine au moyen d'un tunnel composé de caissons immergés, modeste imitation de ce qui était en cours de réalisation entre le Danemark et la Suède :
Concomitamment, le conférencier a entrepris d'informer de sa démarche divers interlocuteurs publics (Régions, Départements, communes, etc...) et privés (Industriels, fédérations professionnelles des travaux publics, etc...).
Les infrastructures qu'il proposait se composaient d'un raccordement entre le réseau ferré desservant la zone industriallo-portuaire du Havre et celui desservant Honfleur par Pont-Audemer - raccordement principal - et d'un raccordement secondaire, destiné à renforcer l'intérêt du principal, entre le réseau ferré desservant la zone industriallo-portuaire du Havre et la zone industrielle de Port-Jérôme ainsi que Bréauté, sur la voie ferrée Le Havre-Paris
Constatant l'emprise de l'infrastructure proposée sur les domaines portuaires du Havre, au nord de la Seine, et de Rouen, au sud, il préconisait même la création d'un complexe portuaire de la basse Seine ; Haropa, groupement d'intérêt économique regroupant les ports de l'axe Seine, Le Havre, Rouen et Paris, ne sera créé... qu'en 2012 !
Quelques mois après le début de sa démarche, il a décidé de s'impliquer dans le débat public pour l'implantation de Port 2000 en proposant une localisation sur la rive gauche de la Seine, rendant selon lui indispensable un franchissement ferroviaire :
Comme cette hypothèse prenait à contre-pied les avant-projets, et qu'elle n'aurait pas impliqué que le port du Havre, on ne s'étonnera pas qu'elle n'ait pas été retenue...
A suivre...