On est d'accord avec Jean-Louis LOUVEL: PARIS-NORMANDIE ne doit pas mourir... et l'unité normande avec!
... Car PARIS-NORMANDIE doit rester NORMAND! C'est nous qui ajoutons!
La liquidation judiciaire de Paris-Normandie et sa reprise est, en effet, l'occasion historique de procéder enfin dans le domaine essentiel et stratégique du réflet médiatique régional à la réunification de la Normandie avec la construction d'un groupe de presse multi-médias 100% indépenant, 100% normand et couvrant 100% le territoire normand.
La seule option qui pourrait le permettre, nous l'avons déjà dit ici, serait le rachat de Paris-Normandie par le groupe Leclerc qui gère déjà les hebdos La Manche Libre, le Courrier Cauchois et le réseau multimédias Tendance Ouest: face au quasi monopole des Bretons du groupe Ouest-France-Publihebdos-radio Cristal ou celui qui rode à nos portes orientales, le groupe belge Rossel, c'est la seule alternative normande qui existe et qui est, à n'en pas douter dans tous les cerveaux qui comptent dans l'avenir du destin de Paris-Normandie, à savoir le propriétaire actuel Jean-Louis Louvel, le directeur général de la publication Valéry Jimonet et, bien entendu, Hervé Morin, le président de la région...
Archive de l'Etoile de Normandie:
http://normandie.canalblog.com/archives/2020/05/06/38266288.html
Enfin, si l'on souhaite, enfin, que Rouen et son agglomération se développe et soit enfin considérée comme une authentique métropole régionale qui compte pour faire exister la Normandie dans l'angle Nord-Ouest de la France, il faut lui conserver les outils nécessaires: au moment où l'on parle de plus en plus de souveraineté territoriale à diverses échelles, le maintien d'un grand quotidien d'informations locales et régionales à Rouen est un outil de souveraineté territorial nécessaire à la métropole de Rouen et au-delà à toute la Normandie.
Lire ci-après:
Commentaire de Florestan:
Pierre-René WOLF, le re-fondateur du quotidien rouennais après la Seconde guerre mondiale doit se retourner dans sa tombe lui qui avait fait progresser son titre de presse normand de façon conquérante en remontant la Seine vers l'amont...
Pour se replonger dans l'histoire mouvementée du Journal de Rouen fondé en 1762 et refondé sous le titre de "Paris-Normandie" après la Libération, on lira le passionnant article de Cécile-Anne SIBOUT parue en 2012 dans la revue "Histoire, économie et société":
https://www.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2012-4-page-91.htm
En effet, il y a un autre danger qui menace la possibilité de créer un ESPACE MEDIATIQUE NORMANDE AUTONOME qui souligne, en gras, le PASSIF de la division normande et la faiblesse métropolitaine de notre région...
Nous avons évoqué la menace bretonne avec le groupe Ouest-France et la menace nordiste et belge avec le groupe Rossel. Mais le plus grave serait que les Macronistes de la Vallée de la Seine ne s'en mêlent, qu'ils poissonnent plus en amont à Paris au gouvernement ou plus en aval en Normandie:
Le risque serait que le nom du dernier quotidien indépendant normand ne soit pris au pied de la lettre: l'extrait de l'article cité en référence ci-dessous évoque ce qui pourrait être la solution la plus cauchemardesque pour tous ceux qui se sont mobilisés depuis des années pour la renaissance de la Normandie, à savoir, le rachat de Paris-Normandie par le groupe qui édite Le Parisien-Aujourd'hui en France. Ce groupe c'est LVMH qui appartient à l'homme le plus riche de France, un certain Bernard Arnault et dont le secrétaire général n'est autre que Marc-Antoine Jamet, le maire socialiste du Val-de-Reuil...
Une fois encore, certaines autorités parisiennes voudraient penser l'avenir de la Normandie à la place des Normands, à l'instar de Jean-Marie Charon ce sociologue des médias à ce point parisien qu'il ne semble pas encore averti du fait que la Normandie est réunifiée depuis quatre ans: le conseil régional de Normandie présidé par Hervé Morin mène une vigoureuse politique d'action régionale normande dans le but de reconstruire un espace vécu normand commun.
L'option du rachat de Paris-Normandie par le groupe éditant Le Parisien dans l'option d'assujétir définitivement une demi-Normandie utile à la région parisienne sur l'axe Paris- Le Havre (la vieille lune de Napoléon 1er et de Paul Delouvrier poursuivie depuis par Antoine Rufenacht et Antoine Grumbach, Sarkozy, Attali, Orsenna, le géographe Jacques Levy et alii...) pourrait s'apparenter à une authentique opération de...
SABOTAGE ou de TORPILLAGE de la Normandie en cours de réunification!
http://titanne.free.fr/elg-wyoming-convoi-6.php
Une surprise venue de Paris ?
Jean-Marie Charon le sociologue des médias, dans un entretien aux salariés de Paris-Normandie publié dans une page spéciale le 4 mai, ne voyait pas les candidats bretons et normands parmi les repreneurs : "Je crois moins à un intérêt d’un quotidien de l’ouest"
"J'ai plutôt le sentiment que la région a plus de relations avec le nord de la France qu’avec la Basse-Normandie. Je verrais donc bien la cohérence qu’un groupe, dont le navire amiral est dans le nord de la France"
Jean-Marie Charon donne donc le groupe Rossel favori, mais n'exclut pas un candidat surprise, venu du sud, de l'amont de la Seine, de Paris :
"On peut aussi imaginer qu’un quotidien à la fois local et national se pose la question, je pense au Parisien. Car il y a toujours aussi dans l’air l’idée d’un Grand Paris, de Paris au Havre. L’État – qui va bien devoir lui aussi se pencher sur le dossier – peut aussi se dire que cela a un sens."
"Le Parisien – Aujourd'hui en France" est un quotidien détenu via le groupe Les Echos, par le groupe LVMH.
LVMH, dont le secrétaire général est Marc-Antoine Jamet, maire, entre Paris et Rouen, de la commune de Val de Reuil (Eure).