Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 673 700
Archives
15 juin 2020

Une journaliste du Figaro nous propose une belle escapade normande iodée mais qui s'envase dans le... Couesnon!

Ah les journalistes!

Pourtant, cette jolie invitation à la balade sur le magnifique littoral de la partie normande de la baie du Mont-Saint-Michel avait si bien démarré...

Mais nous sommes contraint de rappeler son dû à Madame Anne-Marie Cattelain-Le Dû et tout ce qu'elle aurait dû savoir, notamment sur cette fameuse frontière qui n'a pas fait le Mont normand (il n'a jamais eu besoin de cette frontière pour le devenir) et qui n'est pas sur le cours du Couesnon mais quelques kilomètres plus loin à l'Ouest, à Saint-Georges de Gréhaignes, au pied du massif de Saint-Brelade, sur l'autre rive de l'ancien marais et estuaire dudit Couesnon. Ajoutons, en outre, que cette "folie" géo-historique dure depuis quelques... 1800 années car la région Normandie est la lointaine héritière de la région administrative du bas-empire romain de la Seconde lyonnaise (IVe siècle après Jésus-Christ) qui sera, ensuite, le cadre de la province ecclésiastique de Rouen à laquelle le diocèse d'Avranches (et donc le Mont Saint-Michel) a toujours appartenu.

C'est donc l'une des plus anciennes frontières régionales de France.

On vous laisse partir en balade sur la côte normande de la Baie du Mont-Saint-Michel avec Madame Cattelain-Le Dû, "grand reporter au Figaro" mais elle sera accompagnée d'un bon... "fixeur", votre serviteur, en l'occurrence! (Nos interventions: en parenthèses et en gras).

https://www.lefigaro.fr/voyages/escapade-iodee-en-six-etapes-du-mont-saint-michel-a-granville-20200614

Escapade iodée en six étapes du Mont-Saint-Michel à Granville

De l'archange Saint Michel dominant le Mont à la Tourelle du Loup, balise du port de Granville, la côte normande vagabonde entre prés-salés, plages et herbages. Route buissonnière et guide pratique.

Publié il y a 16 heures, mis à jour il y a 13 heures

La Manche en voiture, à pied, à cheval ou à vélo

La Manche, département très authentique de Normandie, à l'abri des grandes migrations touristiques saisonnières, hormis le Mont-Saint-Michel, attire les marcheurs, les vélocipèdes comme les cavaliers. Une partie du GR223, sentier des douaniers, relie le Mont-Saint-Michel à Granville via Avranches, Genêt, Carolles, et vice-versa en trois jours.

Les petites routes départementales se prêtent-elles à la bicyclette et, en conciliant grève, sentier, chemin, le cheval peut trotter bon train. En voiture ou à moto, les départementales et les quatre voies récemment refaites, ménagent véhicules et passagers. Balade en six étapes.

Le Mont-Saint-Michel en privilégié

14b033dfabeba65a57e6e4a74befb210c9baa5a6749fa48fbf64e951a202a076

Le 11 mai, la limite des 100 km out… Seule idée en tête, relier le Mont-Saint-Michel, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, pour le retrouver tel que dans nos souvenirs d'enfance, sans touristes ou presque. Depuis trente ans, 3 millions et demi de visiteurs envahissent chaque année ses ruelles étroites et pavées où s'alignent les enseignes de souvenirs. Cette fois, jackpot : parkings et navette vides ! Les étrangers, asiatiques et Américains en tête, fanatiques des lieux, ne reviendront pas avant de nombreux mois. Un temps suspendu, un temps à part, une aubaine, pour grimper tranquillement jusqu'à l'abbaye construite (à partir du)  au Xe siècle par les Bénédictins et la visiter.

Aujourd'hui, une communauté religieuse de quatorze moniales et moines, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, y vit toujours et un prêtre assure les offices. Une petite heure, hors service religieux, permet de bien appréhender les lieux et leur histoire. En quittant ce joyau, emprunter les remparts qui dévoilent les toits en tuile de bois des maisons du XV au XVIIe siècles et l'infinité de la baie. Du côté du rocher de Tombelaine, les prés-salés régalent d'herbe gorgée d'eau de mer les moutons à tête noire.

De l'autre, le sable s'étend sans limite jusqu'à la Bretagne jalouse d'avoir perdu le Mont par caprice d'un fleuve côtier qui lors d'une de ses crues dessina un coude dans la baie. Le sort en fut jeté : « Le Couesnon en sa folie a mis le Mont en Normandie mais lorsqu'il reprendra raison, le Mont redeviendra breton ».

Quelle que soit l'heure, quel que soit le temps, qu'il pleuve, vente, que le soleil brille ou non, on suffoque d'émotion devant l'osmose sans faille entre l'édifice voulu par les hommes et la palette unique de bleus, de sables, semblable à une aquarelle. Et, quand, à marée haute, la mer accourt « à la vitesse d'un cheval au galop » encerclant le mont, on reste époustouflé par ce phénomène unique en Europe.

Le Couesnon en sa folie a mis le Mont en Normandie mais lorsqu'il reprendra raison, le Mont redeviendra breton… 

(ça c'est la journaliste du Figaro qui prend ses désirs pour des réalités...)

Le Mont, autrement...

(Normand! et c'est l'Etoile de Normandie qui le précise...)

044f3d2eb2676fb45ee9ef4d2853b90ef456a40896fda3b5054627e51a36b1ee

Îlot granitique d'une superficie de 3,8 hectares et d'une hauteur de 45 mètres, Tombelaine est situé au milieu de la baie du Mont-Saint-Michel. Anne-Marie Cattelain Le Dû

MARCHER JUSQU'À TOMBELAINE ET DANS LA BAIE
Tombelaine, îlot granitique à 3 km du Mont-Saint-Michel semble très accessible. Attention, les hauteurs des marées, leur vitesse, les sables mouvants surprennent chaque année des promeneurs. Mieux vaut partir accompagné d'un guide naturaliste qui connaît par cœur le terrain. Tombelaine est un sanctuaire, refuge d'oiseaux marins rares : tadorne de Belon, huîtrier-pie, héron gardes-bœufs. Les colvert, troglodyte, accenteur mouchet, linotte mélodieuse, etc., y nidifient. Le phoque veau-marin s'y prélasse. Deux guides naturalistes fiables et compétents proposent des itinéraires intéressants : Julien Avril (gambettes-enbaie.fr, 06 64 28 54 40) et Ludo (lestraverseesdeludo.com, 06 75 45 72 16).

Passer la nuit intra-muros à La Tête Noire, sur le rempart, la plus ancienne demeure du Mont datant du XIVe, classée monument historique. Vue sur la baie et sur le haut du village. 2 chambres, à partir de 200 €.
La Tête Noire Chambre d'hôte, Grande Rue, 50170 Le Mont-Saint-Michel. Tél. : 06 87 19 94 05.

Le voir plein pot de son lit : en réservant soit la Saint Michel, soit l'Ovale, deux des cinq chambres que compte le château de Chantore à Bacilly, dans la baie. Rare privilège que de s'éveiller dans un tel décor ! On peut même, sur réservation, dîner aux chandelles. Gîte isolé en plus des chambres, orangerie et parc ouverts à la visite, sur rendez-vous. À partir de 180 €.
Château de Chantore, 50530 Bacilly. Tél. : 06 74 30 66 64.

Aléas du Mont : aucun restaurant à recommander même la Mère Poulard devenue une usine. Ici on s'alimente, on ne savoure pas ! Viser les alentours, Genêts par exemple.

(Commentaire de Florestan: La grande reporteuse du Figaro a totalement raison! La Tour Eiffel du Moyen-âge n'est pas un haut-lieu EPIC... gastronomique! Il serait temps de chasser le crapaud du reliquaire mais aussi de la cuisine...)

Office de tourisme : ot-montsaintmichel.com. Tél. : 02 336 014 30.

Genêt, planté dans la Baie

863791ddd474d844d20f885bec1e4a51e7e2e138361bf8b280caa9eced75510a

Cette minuscule commune (450 habitants) en face du Mont, vit quasi en osmose avec lui. La plupart des randonnées dans la baie partent de ses grèves. Son Écomusée, dit de la Baie, s'inscrit naturellement en prolongement de la visite du Mont puisqu'il conte son histoire, son évolution, ses légendes, sa flore et sa faune.
Écomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel, Route du Grouin du Sud, 50300 Vains/ Saint-Léonard. Tél. : 02 33 89 06 06.

Dormir au calme, dans le bourg dans une des quatre chambres de l'ancien moulin à eau, restauré, labellisé Gîtes de France. Génial pour les randonneurs. À partir de 50 € avec petits-déjeuners.
Le Moulin, Mme Daniel, 50530 Genêts. Tél. : 02 33 70 83 78.

Deux tables sans chichis. Chez François près de la Mairie, spécial carnivores. Des plats maison, des grillades au feu de bois dans la cheminée, des desserts classiques, un service efficace et une salle sympa. À partir de 20 €. Tél. : 02 33 70 83 98.
La pause des Genêts, dans le village. Pour les amoureux des produits de la mer, mais aussi des ris de veau. Dans une vieille auberge, revisitée par ses propriétaires Laurent et Manu, avec jardin et terrasse chauffée. Un décor original, une cuisine parfaite, menu à partir de 22 €, carte env. 35 €. Tél. : 02 33 89 72 38.

Avranches, la « grande ville »

(... des Manuscrits médiévaux ! La grande reporteuse du Figaro est... pressée elle n'a pas vu la bibliothèque patrimoniale de l'hôtel de ville et encore moins le Scriptorial qui présentent le vrai trésor du Mont-Saint-Michel: un comble!)

9d0ec43b14636fc7ea89b550c8b8754c4570245a391a9a4926928048ab65b436

Avec ses 10.000 habitants, ses centres commerciaux, son agitation, elle joue les urbaines mais pas que. Perchée sur sa colline de granit, Avranches domine le Mont et sa baie. Sur la route des invasions anglaises, elle possède un joli patrimoine défensif : donjon, remparts, ancien évêché elle compte des églises remarquables.

La basilique Saint-Gervais, inscrite aux Monuments Historiques, datant du XVIIe siècle (c'est faux!) , rénovée à la va-vite au XIXe devrait retrouver, après ce lifting raté, son authenticité grâce à une restauration, commencée il y a 10 ans, freinée actuellement par le manque de fond.

Le Jardin des plantes
Très beau jardin botanique créé en 1800 par deux jardiniers, Jean Le Chevalier et René Le Berriays, qui plantèrent des centaines d'espèces dont les premiers rhododendrons importés de Java.

Place Carnot, 50300 Avranches. Tél. : 02 33 89 29 40.

Escale au vert

Le Jardin Secret, maison et table d'hôtes dans une très belle demeure du XIXe siècle au cœur d'un magnifique parc assure un sommeil réparateur. La décoration est un peu présente mais le calme, la sérénité, le chant des oiseaux et la vue mer, pour deux des cinq chambres, la gomme quasiment. On aime flâner au salon, dîner dans la jolie salle à manger, sur réservation auprès de Martine, la propriétaire. À partir de 70 € avec petit-déjeuner. 33 51 92 47
Jardin Secret, 42 route de Granville, 50300 Marcey-les-Grèves. Tél. : 02 33 51 92 47.

Une table locavore
Obione du chef Sébastien Godefroy privilégie les producteurs locaux, les produits bios, de saison avec légumes et fruits à profusion. Son menu de marché à 19 € est un bouquet de fraîcheur, et son menu Signature Obione en trois services, à 35 €, digne des grands. Un régal !
Restaurant Obione, 8 rue du Docteur-Gilbert, 50300 Avranches. Tél. : 02 33 58 01 66.

(On conseille le Quiz aux journalistes bretons de la rédaction du Figaro)

Carolles : si Manchotte !

(C'est aussi une ville d'artistes peintres qu'on ne connaît visiblement pas au Figaro: dans le paysage marin, il n'y a pas que l'école dite de Pont-Aven...)

Pur jus, pur Manche, ce gros bourg très vivant. Dans le haut, maisons traditionnelles et commerces se blottissent autour de l'église. Puis, en empruntant la côte bien pentue, les villas cossues du XIXe et début XXe siècle apparaissent en leur jardin. En bas, buttant à gauche sur les rochers, la plage s'étend à perte de vue jusqu'à Granville changeant de nom : Edenville, Jullouville-les-Pins, Kairon, Saint Pair sur mer. C'est le royaume des familles avec les clubs de plage, le va-et-vient des marées, la pêche à pied, les châteaux de sable, les gaufres et les guimauves. Mais Carolles, c'est encore la profonde vallée du Lude débouchant sur la mer, la Cabane Vauban, plantée sur la falaise, repère de contrebandiers, vigie pour surveiller la Manche jusqu'à Cancale, et la secrète Vallée des Peintres. Autant de randonnées possibles, de découvertes botanique et historique. Carolles c'est la France de toujours, un rien désuète, quasi immuable. carolles.fr.

Une vraie auberge, dans le sens premier du terme

Dans l'ancien presbytère, l'Auberge de Carolles, établissement classé trois étoiles, n'affiche aucune autre prétention que de choyer ses hôtes. Sept vastes chambres, à partir de 90 € au calme, très bien équipées ; un restaurant de 24 couverts autour d'une cheminée et une terrasse jardin de 24 couverts, charmante. Laurent Beltoise métisse les produits du pays et les épices venus d'ailleurs.
Auberge de Carolles, parvis Saint-Vigor, 50740 Carolles. Tél. : 02 33 69 16 05.

Granville, place forte, ville douce

(... Et qui ne fait pas son carnaval: trop populo pour Madame Figaro?)

5688d9d2f346090215415e654562bfaa2f5d657da62c85b339722af85b030cf0

Granville, en perdant sa caserne a gagné en légèreté (sic!) , en art de vivre, en animation joyeuse. La cité des Corsaires, des terre-neuvas, aussi prompts à pêcher la morue qu'à combattre les Anglais, au nom du roi, la ville de garnison où jusqu'en 1984 le premier régiment d'infanterie de marine occupa l'immense caserne fichée sur la Pointe du Roc, a baissé les armes. Aujourd'hui, Granville, au-delà de ses remparts, joue avec grâce la bourgeoise de charme, l'estivale un rien frivole à qui l'apprivoise. Pour l'acteur Jacques Gamblin, attaché à sa ville natale où ses parents tenaient la grande quincaillerie, c'est une évidence : « Le rythme de l'eau impose sa présence, sa force. Granville sélectionne ceux qui resteront un jour, une semaine ou un siècle. Balayée par le nordet, elle veille avec élégance à la survivance d'un art de vivre unique. » Qu'ajouter ? Rien !  (Et le Carnaval alors? Il est vrai que le Carnaval de Granville qui est un vrai carnaval, ne se fait pas pendant le pont de l'Ascension ni pendant la saison estivale...) Si ce n'est de parcourir la ville en partant du port avec, venant du Mont-Saint-Michel, la tourelle du Loup signalant aux marins les dangers rocheux. Bateaux de pêche, de moins en moins nombreux, yachts, navettes pour Chausey se partagent l'espace.

En longeant les quais, on grimpe vers la Pointe du Roc surmontée du sémaphore et du phare du Cap Lihou classé aux monuments historiques. Il éclaire et guide les navigateurs depuis plus de 200 ans. Le Roc, véritable vigie, dévoile tout à la fois la côte sablonneuse, douce, les longues plages jusqu'à Carolles et par temps clair, les îles Chausey, Cancale, les phares de Guernesey et Jersey. (corrigeons: seulement Jersey)  En bas de la falaise vertigineuse, côté Donville-les-bains, la tourelle de la Fourchie, affronte sans broncher les coups de boutoir des flots furibards. Le vent trousse sans vergogne la mer rude, violente, parsemée d'écueils. En contrebas, à l'aplomb du Casino, les jours de grandes marées, les adolescents déambulent sur la jetée du Plat Gousset au plus près de la rambarde. Ils guettent les grosses vagues, puis battent en retraite, avant qu'elles explosent en gerbes puissantes. Bien souvent, les rouleaux bavant d'écume les gagnent de vitesse, les douchent voire, s'ils sont en maillots de bain, les déculottent sans vergogne. Vaste rigolade, un rien risquée.

Granville griffé Dior

78db98bfc43e8e7ca211562432ad33d56bbc1d86e648cb5ea219ed1af68de308

C'est une maison rose accrochée à la colline, bordée par le chemin des Douaniers qui s'éboule hélas, empêchant d'accéder au lieu, côté mer. Une maison, fin XIXe, les Rhumbs, qui regarde le large et les fleurs du jardin. « La maison de mon enfance, j'en garde le souvenir le plus tendre et le plus émerveillé. Que dis-je ? Ma vie, mon style, doivent presque tout à sa situation et à son architecture », écrivait le couturier. La demeure est devenue le musée Christian Dior, entièrement dédié au créateur. Les expositions temporaires, toujours de grande qualité, montées en liaison étroite avec la maison de couture, témoignent de son talent, son inventivité, son esprit pionnier. Le jardin, avec sa roseraie, son salon de thé sous les pins projette le visiteur dans l'intimité de Monsieur Dior. Visite incontournable.


Musée Christian Dior, 1 rue d'Estouteville, Villa Les Rhumbs, 50400 Granville.

    • Le bien vivre des marchés
      Contrairement à beaucoup de villes moyennes, 13.000 habitants environ, Granville commerce, bouge, enchante. Ses jolies enseignes, notamment de bouche, s'alignent rue Saint-Sauveur et rue Lecampion. Ses trois marchés battent son plein. Celui du Cours Jonville, couvert, se prolonge à l'extérieur. Le samedi matin, les épicuriens s'y approvisionnent et s'y régalent de toutes les spécialités régionales et des productions locales. Le mardi, les adeptes du bio y trouvent leur bonheur. Le mercredi, place Saint-Nicolas, les victuailles tentent les chalands.

      À table !
      Les quais alignent, quasi à touche-touche, bars, crêperies, pizzas, resto divers et variés. Difficile de les tester un à un. Pour qui se contente de quelques huîtres et fruits de mer, sans cadre, le P'tit Mareyeur, poissonnerie sur le port, avec son bar à Huîtres, remplit le contrat, frais, décontracté. À titre d'exemple : 12 huîtres de Chausey n° 3, avec un verre de vin: 13 €. poissonnerie-auptitmareyeur.com

      Également sur le port, La Citadelle comble les amateurs de plats marins, classiques, cuisinés avec justesse et servis dans un décor d'une sobriété de bon aloi, non ennuyeuse. Quelques viandes cohabitent avec huîtres, homards, lottes etc. À partir de 32 €. restaurant-la-citadelle.fr

      L'heure de Morphée:
      C'est là que le bât blesse. Granville ne possède aucun hôtel de charme.

      À défaut, on réserve à l'Hôtel des Bains, 3 étoiles, un tantinet désuet mais bien situé sur la plage, à partir de 80 €, ou chez Marguerite et Madeleine, maison d'hôtes de trois chambres, perchée dans la vieille ville, à partir de 80 € pour deux avec le petit-déjeuner.
      Hôtel des Bains, 19 rue Clemenceau, 50400 Granville. Tél. : 02 33 50 17 31.
      Marguerite et Madeleine, 5 rue des Degrés, 50400 Granville. Tél. : 06 18 44 70 37.

      Office de tourisme, 2 rue Lecampion, 50400 Granville. Tél. : 02 33 91 30 03, tourisme-granville-terre-mer.com.


      Commentaire de Florestan:

      Sans surprise! C'est là la balade normande de déconfinement d'une Parisienne le temps d'un week avec les phares et les balises qui vont avec. Mais vous avez remarqué que certaines balises manquent à l'appel: la balade normande du Figaro frise le naufrage...

      Nous avons hésité d'abord à faire un billet sur l'Etoile de Normandie avec cette pauvre matière mais nous nous y sommes résolus car l'imaginaire que promène chez nous  Madame Cattelain-Le Dû nous rappelle surtout que nous avons encore de grands progrès à faire pour faire connaître les beautés de notre Normandie (le Mont Saint- Michel est Normand et les extraordinaires manuscrits de son ancienne abbaye sont à Avranches!) mais aussi pour relever le niveau de l'accueil proposé aux touristes dans l'hôtellerie et la restauration notamment au Mont-Saint-Michel mais aussi à Granville.

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Les chasses du barrage du Couesnon provoquent l'envasement de la "petite baie" du Mont-Saint-Michel...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/mont-saint-michel/la-petite-baie-du-mont-saint-michel-s-ensable-la-faute-au-barrage-6955696
Répondre
B
la belle endormie: Sur France 3, 16 destinations vues du ciel et racontées par 16 personnalités, alors que le confinement régnait encore sur la France. <br /> <br /> Les artistes qui racontent la région en sont en général soit originaires, soit résidants<br /> <br /> Sonia Rolland en Bourgogne, Thomas Dutronc en Corse, Line Renaud à Lille,<br /> <br /> Ariane Ascaride à Marseille, Jeanne Cherhal à Nantes, Cali à Perpignan, Alex Lutz à Strasbourg etc...<br /> <br /> Le Mont St Michel ? Laurent Voulzy !!! le parigo-breton...se fait normand pour l'occasion en espérant qu'il ne le mette pas en Bretagne notre mont... <br /> <br /> France 3 n'a peut être pas connaissance d'artistes normands...encore une brèche à colmater...<br /> <br /> Si vous voulez regarder moi j'ai pas la force : <br /> <br /> https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/voir-mont-saint-michel-confine-raconte-laurent-voulzy-secrets-belle-endormie-france-3-1842844.html
Répondre
B
rappelez moi l'origine du nom de famille "Le Dû" ? Scandinavie ? à moins que ce ne soit un nom d'origine slave... ah non finalement j'ai un début d'explication: papi était marin et est né à Plourivo... elle habite à l'Ile d'Yeu en Vendée, île qui, sur sa partie sauvage "rappelle les terres celtiques de Bretagne ou d’Irlande" (c'est écrit sur le site internet de l'Ile...)<br /> <br /> Une déformation en quelque sorte...
Répondre
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité