On ne cesse de le dire: la promotion territoriale normande par le localisme départemental, ça ne marche pas très bien!
Pendant tout l'été, le conseil départemental de l'Orne a dépensé l'argent du contribuable normand pour financer une improbable compagne de presse incitant à venir refaire sa vie dans le plus secret et le plus rural des cinq départements normands.
On ne pourra qu'être d'accord avec l'objectif puisque le fondement de l'identité régionale normande est existentiel: c'est la Normandie qui fait le Normand et non l'inverse mais encore faudrait-il totalement l'assumer au lieu de tourner autour du pot à moins qu'il ne s'agisse que d'un trou... normand!
Une fois de plus, la promotion territoriale normande par le seul localisme départemental rate une partie de sa cible et quand une symbolique subliminale insuffisamment maîtrisée s'en mêle nous avons un nouvel enfer pavé de bonnes intentions:
Nouvelle preuve saisie au coeur de l'été dans les pages de l'hebdomadaire Marianne (n°1222 daté du 14 août 2020) avec cet article signé d'une certaine Julie De Los Rios que nos amis du cercle normand de l'opinion avait déjà épinglé (voir ici -même un billet précédent) puisque cette journaliste parisienne en vacances y affirme que notre pommeau de Normandie inventé à Pont-Audemer en 1948 n'est qu'une copie récente du pommeau de... Bretagne alors qu'il s'agit absolument de l'inverse!
Au-delà de cette nouvelle gifle de britanotropisme infligée à une Normandie méconnue et qui continue aussi de se méconnaître, nous publions ci-après, l'intégralité de cet article proposé par Marianne tant il est édifiant pour ce qui nous reste à faire en Normandie pour que nous soyons pleinement fiers et acteurs d'une région qui ne doit plus être agie depuis l'extérieur mais être active et former ainsi une communauté de destin accueillant toutes les bonnes volontés au sein d'un équipage normand...