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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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14 octobre 2020

ROUEN LA DOUBLE PEINE: un an après les fumées de Lubrizol 2019, voici venir le couvre-feu 2020...

Pauvre ville de Rouen!

Capture d’écran du 2020-10-14 23-46-15

Un an, tout juste, après la catastrophe industrielle de Lubrizol qui avait assombri le ciel de Rouen d'un épais panache noir de fumées toxiques et qui avait terni quelque peu l'image et la réputation de notre métropole normande, voici que va s'abattre une nouvelle catastrophe sur la capitale historique de notre Normandie:

Après les fumées de Lubrizol, le couvre-feu du Covid!

https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-couvre-feu-dans-la-metropole-de-rouen-de-21h-a-6h-a-compter-de-samedi-1602699256

Un couvre-feu dans la métropole de Rouen de 21h à 6h à compter de samedi

Rouen fait partie des neuf métropoles concernées par le couvre-feu annoncé ce mercredi par Emmanuel Macron. Il s'appliquera de 21h à 6h du matin. Une mesure pour lutter contre la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus.

Le couvre-feu annoncé par Emmanuel Macron ce mercredi s'appliquera à partir de vendredi minuit (samedi 00h00) à la métropole de Rouen. Il s'appliquera pendant au moins quatre semaines. La métropole normande n'est pourtant pas encore placée en zone d'alerte maximale, contrairement aux autres métropoles concernées par la mesure (Paris, Lille, Lyon...).

Tous les bars, restaurants, cinémas, théâtres... devront donc fermer leurs portes à 21h. Les déplacements entre 21h et 6h du matin devront être limités au strict nécessaire. Une attestation sera nécessaire en cas de déplacement. Une dérogation sera mise en place pour les personnes qui travaillent tard, de nuit, qui ont une urgence médicale... Ceux qui n'auront pas d'autorisation s'exposeront à une amende de 135 euros.

Limiter les contacts sociaux

L'objectif de ce couvre-feu selon le président de la République, c'est de limiter les contacts sociaux : "Ce qu'on veut surtout attraper à travers cette mesure, c'est tout ce qui a fait progresser le virus dans ces régions, c’est-à-dire les rendez-vous 'privés', les party, les anniversaires, les moments de convivialité où on se retrouve à 50 et 60, des soirées festives. Malheureusement, parce que ce sont des vecteurs d'accélération de ce virus."


 Commentaire de Florestan:

Pour Rouen, l'une des conséquences les plus immédiates, sera l'annulation de la foire de la Saint-Romain qui avait déjà l'objet d'âpres discussions entre les forains et la préfecture pour l'établissement d'une jauge minimale et d'un protocole sanitaire stricte pour obtenir le droit d'ouvrir le 23 octobre prochain.

Comme le couvre-feu est instauré à Rouen et dans sa métropole à partir du 17 octobre 2020 de 21h00 à 6h00 du matin pour au moins quatre semaines, la foire de la Saint-Romain est, de fait, annulée!

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/covid-19-couvre-feu-a-rouen-vers-une-annulation-de-la-foire-saint-romain-MA17351049?utm_source=newsletter_mediego&mediego_euid=7b65029da2&utm_campaign=newsactu&utm_medium=email&mediego_ruuid=319d95b7-5277-4773-a9d2-01cc4fcc0ba6_0&mediego_campaign=20201015_news_actu&utm_content=20201015

Double peine donc pour Rouen et les Rouennais: après Lubrizol, le Covid!

Voire triple peine!

Car n'était-ce pas un certain Emmanuel Macron qui avait promis d'organiser à Rouen un événement international pour redorer le blason d'une ville enfumée par une catastrophe industrielle?

L'enfumage en provenance de l'Elysée n'est pas loin d'être autant catastrophique pour la métropole de la Normandie...


 Triple peine en effet... Voire quadruple peine pour les Rouennais!

Le Nouveau Maître de Rouen est contraint de s'en prendre au maître qu'il courtisait naguère...

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/couvre-feu-a-rouen-une-catastrophe-et-un-desastre-selon-le-maire-nicolas-mayer-rossignol_36800622.html

Couvre-feu à Rouen :
« Une catastrophe » et « un désastre »,
selon le maire Nicolas Mayer-Rossignol

Le maire et président de la Métropole Nicolas Mayer-Rossignol, s'est exprimé jeudi 15 octobre 2020, après l'annonce de la mise en place d'un couvre-feu à Rouen.

Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, s’est exprimé sur les réseaux sociaux après l’annonce par Emmanuel Macron de la mise en place d’un couvre-feu dès samedi 17 octobre 2020, à minuit à Rouen.

S’il se garde de juger la gestion de crise de l’Etat, il prend acte de cette décision qu’il a qualifié de « désastre pour le territoire » chez nos confrères de France Bleu, et de « catastrophique » sur BFM TV.

À lire aussi:

Une « task force » économique

Le maire de Rouen en a appelé « à la responsabilité et au sens civique de chacun » pour faire respecter cette nouvelle mesure. Il a également demandé à l’Etat de l’aide et du soutien pour les services publics dans les territoires les plus touchés, notamment pour les écoles, mais aussi le CHU de Rouen et le CH du Rouvray. « Les projets absurdes de réduction de moyens, comme en ce moment-même au Centre Hospitalier du Rouvray, doivent être abandonnés, souligne-t-il. Nous avons besoin de plus de lits. »

Ce soutien devrait selon lui également aller « vers les secteurs économiques les plus touchés ». Au même titre qu’il a eu une pensée pour les victimes de la Covid et pour les  soignants, il a évoqué le coup « plus que rude » pour les « cafés, bars, restaurants, commerces de proximité », ainsi que « celles et ceux qui travaillent dans le monde de l’événementiel, du tourisme, de la culture, du sport… » 

Il a annoncé la création au niveau local d’un conseil de défense économique, sorte de « task force » réunissant les représentants des acteurs économiques, ceux de tous les groupes politiques métropolitains, ainsi que ceux des collectivités locales, les parlementaires et l’État.

Enfin, parmi les acteurs impactés, se trouvent  les forains de la foire Saint-Romain, dont la tenue est plus que jamais compromise, voire même « inenvisageable » avec ces nouvelles restrictions, selon les mots de l’édile.


 

CONSEIL URGENT à

MONSIEUR MAYER-ROSSIGNOL:

Vous avez le droit sinon le devoir

de demander aussi l'aide

de la région Normandie!

 

La métropole de Rouen crée un conseil de défense économique local: on espère que l'évidence d'une solidarité normande sera mise en oeuvre!

https://www.metropole-rouen-normandie.fr/actualite/2020/covid-19-creation-dun-conseil-de-defense-economique-local-9928

La Métropole Rouen Normandie crée dès le 15 octobre 2020 un Conseil de défense économique local pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie liée au Covid-19.

A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. Alors que le Président de la République annonce que  la métropole de Rouen fait partie des 8 territoires où un couvre-feu (21h -6h), Nicolas Mayer-Rossignol crée dès le 15 octobre 2020 un Conseil de défense économique local : une ‘task force’ réunissant les représentants des acteurs économiques (industrie, commerce, artisanat, tourisme, hôtellerie, événementiel, culture, sport, agriculture...), les représentants de tous les groupes politiques métropolitains sans exclusive, ainsi que les représentants des collectivités locales (Région, Département), les parlementaires et l’Etat.

Ce Conseil de défense économique se réunira en visioconférence dès vendredi et de façon hebdomadaire, pour :

  • faire le point sur la situation sanitaire, économique et sociale
  • partager et co-construire, de façon agile et pragmatique, les mesures les plus utiles à notre activité économique locale et à nos emplois.

La première réunion du Conseil de défense économique local a lieu vendredi 16 octobre.

D’ores et déjà la Métropole Rouen Normandie travaille à des mesures d’urgence en direction des entreprises et des associations les plus gravement touchées, ainsi que pour faciliter le télétravail dans nos PME.

thumbnail


Commentaire de Florestan:

Hervé Morin et le préfet Durand avaient prévu de présenter ensemble, ce vendredi 16 octobre à l'hôtel de préfecture de région de Rouen, le plan de relance pour l'économie normande.

Capture

 

La crise du Covid met cruellement en lumière la responsabilité des uns et des autres: entre ceux qui travaillent sans a priori ni arrières pensées pour l'intérêt général normand et ceux qui, sans vergogne, poursuivent d'autres buts.

Sur l'Etoile de Normandie, nous veillerons tout particulièrement à suivre et à vérifier qui fait quoi pour la Normandie et les Normands en cette nouvelle période de difficultés historiques...

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Commentaires
G
l'hydroxychloroquine, au mieux inefficace contre le COVID<br /> <br /> Fin de partie pour la chloroquine<br /> <br /> Par Julien Hernandez le 09/08/2020<br /> <br /> <br /> <br /> Plusieurs études publiées ces dernières semaines viennent sonner la fin de partie concernant l'utilité de l'hydroxychloroquine dans le cadre de l'infection au SARS-CoV-2 : ça ne marche pas. Avec ou sans antibiotique. Qu'importe le moment où la thérapie est donnée. Fin de partie.<br /> <br /> <br /> <br /> Il suffisait d'être patient. Il ne fallait pas crier « Fin de partie » le 25 février 2020 comme le Professeur Raoult, mais bien laisser un peu de temps à la science. Nous pouvons le dire à présent : c'est la fin de partie. Malheureusement, pas pour la Covid-19. Même si nous avons plus d'informations sur comment traiter au mieux un patient (corticothérapie, décubitus ventral), nous sommes loin de disposer d'un remède spectaculaire.<br /> <br /> <br /> <br /> La fin de partie, c'est celle de la bi-thérapie devenue célèbre à cause de la propagande de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection de La Timone, à Marseille. Plusieurs études viennent d'être publiées dans la littérature scientifique. Elles sont unanimes : ça ne marche pas. <br /> <br /> <br /> <br /> L'hydroxychloroquine contre la Covid-19 : ça ne marche pas. © HalfPoint, Adobe Stock<br /> <br /> L'hydroxychloroquine contre la Covid-19 : ça ne marche pas. © HalfPoint, Adobe Stock <br /> <br /> <br /> <br /> Un faisceau de preuves robuste<br /> <br /> Des essais randomisés, nous en voulions, nous sommes servis. L'étude britannique d'envergure Recovery a été pré-publiée, suivie par des essais clinique conduits par des équipes américaines et brésiliennes, et de nouveaux essais in vitro et chez l'animal par des équipes françaises.<br /> <br /> <br /> <br /> L'étude Recovery<br /> <br /> Recovery a étudié l'efficacité de l'HCQ sur deux critères bien spécifiques. Ce sont ceux qui nous intéressent en priorité, à savoir la mortalité et la sortie de l'hôpital à 28 jours. Résultats : aucune différence entre les traitements standard (25 % de mortalité / 62,8 % de sortie) et le traitement par HCQ (26,8 % de mortalité / 60,3 % de sortie). Précisons, par honnêteté intellectuelle, que l'augmentation de la mortalité et de la durée du séjour à l'hôpital dans le groupe HCQ ne sont pas significatives, c'est-à-dire que les 2 % d'écarts observés peuvent s'expliquer par la variation autour de la mesure, ce qui veut dire que l'on ne peut rien en conclure, dans un sens comme dans l'autre. Étant donné les fausses informations qui ont circulé à propos de Recovery, nous rappelons que les médecins n'ont pas donné une dose toxique d'HCQ et que les patients de l'étude étaient dans un état modéré à sévère et qu'ils ont reçu le traitement entre 5 et 14 jours après le début des symptômes.<br /> <br /> <br /> <br /> Les études américaines<br /> <br /> Deux études américaines ont suivi, randomisées, contrôlées par placebo et en double aveugle : le gold standard de la recherche clinique. Dans la première publiée dans Annals of Internal Medicine, l'objectif était d'étudier les différences entre le groupe placebo et le groupe HCQ sur les effets secondaires, la persistance des symptômes, l'hospitalisation et le décès. Concernant le début des symptômes, les patients avaient commencé à en avoir la veille jusqu'à quatre jours maximum. Ils étaient tous non hospitalisés. Résultats : hormis les effets secondaires (maux d'estomac, nausées, douleurs abdominales) qui augmentent de façon significative avec la prise d'HCQ (43 % contre 22 %), aucune différence notable n'est décelable entre le groupe placebo et l'HCQ sur les autres paramètres.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans la seconde, publiée dans le New England Journal of Medicine, c'est l'usage en prophylaxie, c'est-à-dire pour prévenir l'infection, qui a été évalué, encore une fois, en respectant les standards de la recherche clinique de qualité. L'HCQ n'a pas réduit le risque d'infection (14,3 % d'infections dans le groupe placebo contre 11,8 % dans le groupe HCQ). Ici, c'est la diminution des infections dans le groupe HCQ qui n'est pas significative.<br /> <br /> <br /> <br /> Les études françaises<br /> <br /> Le 22 juillet dernier, ce sont deux publications parues dans Nature, l'une des plus prestigieuse revues scientifiques au monde, qui viennent asséner un coup fatal à l'hypothèse de l'HCQ. Une étude in vitro montre que ni la chloroquine ni l'hydroxychloroquine n'inhibent la réplication du SARS-CoV-2. Contrairement aux résultats préliminaires qui suggéraient une inhibition dans des cellules rénales de singes Véro, les résultats des équipes françaises montrent que ces molécules n'inhibent pas le SARS-CoV-2 au sein des cellules pulmonaires humaines.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi donc ? On sait que l'une des stratégies du SARS-CoV-2 pour infecter nos cellules c'est de faire baisser le PH de ces dernières. C'est par ce biais-là que l'HCQ inhibe la réplication du SARS-CoV-2 au sein des cellules rénales de singes Véro, en augmentant le PH. Mais, in vivo, et plus particulièrement dans le compartiment pulmonaire, le SARS-CoV-2 possède une autre stratégie peu dépendante du PH : le détournement d'une protéase cellulaire du nom de TMPRSS2. Cette protéase n'est pas présente dans les cellules rénales de singes Véro. Dès lors, les scientifiques, pour vérifier que leur hypothèse était correcte, ont greffé cette protéase au sein de ces mêmes cellules rénales. Résultats : l'HCQ et la CQ n'ont plus aucun impact sur la réplication du SARS-CoV-2.<br /> <br /> <br /> <br /> L'autre, conduite chez des macaques crabiers, conclut à l'inefficacité de l'HCQ et à celle de sa combinaison avec un antibiotique, indépendamment du moment de l'initiation du traitement (avant l'infection, tôt après l'infection avant le pic de charge virale, ou tard après l'infection après le pic de charge virale) et du dosage. Pourtant, les concentrations sanguines et pulmonaires d'HCQ étaient bel et bien élevées. Les auteurs font la conclusions suivante : « Il est peu probable que le traitement par HCQ ait une activité antivirale dans les compartiments respiratoires. Nos résultats illustrent l'écart fréquent entre les résultats d'essais classiques in vitro et d'expériences in vivo, comme rapporté pour d'autres infections virales telles que la grippe, la dengue ou le chikungunya, où les essais cliniques ont échoué. En outre, notre évaluation ne supporte pas l'utilisation de l'HCQ comme traitement chez l'humain. »<br /> <br /> <br /> <br /> Les études parues dans Nature ont sonné la fin de partie pour l'HCQ. © Baranq, Adobe Stock<br /> <br /> Les études parues dans Nature ont sonné la fin de partie pour l'HCQ. © Baranq, Adobe Stock <br /> <br /> <br /> <br /> L'étude brésilienne<br /> <br /> Une autre étude randomisée, réalisée dans un climat particulier au Brésil, conclut à l'inefficacité de la célèbre bi-thérapie marseillaise comparée à un placebo sur l'échelle de gravité de la maladie. L'étude n'est pas en aveugle et plusieurs biais s'y trouvent comme une part non négligeable de patients avec des tests négatifs ou ayant déjà utilisés la bi-thérapie en auto-médication avant l'inclusion au sein de l'essai. Peu étonnant lorsqu'un président fait la promotion d'un traitement à grande échelle. L'étude a donc des défauts et isolée, elle ne serait pas concluante. Néanmoins, ajoutée au faisceau de preuve dont nous disposons, cette dernière fait sens.<br /> <br /> <br /> <br /> La réaction de groupes et personnes publiques<br /> <br /> De plus, un acteur de la critique de la littérature médicale en France, la revue Prescrire, indépendante de tous liens pharmaceutiques, vient de prendre position grâce aux données de la science et conclut le 24 juillet 2020, ceci : « Les résultats d'essais comparatifs de l'hydroxychloroquine en traitement de la maladie Covid-19 deviennent consistants, et la balance bénéfices-risques paraît de plus en plus clairement défavorable dans cette situation. »<br /> <br /> <br /> <br /> Des personnalités publiques comme Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, ont également pris la parole à la suite de toutes ces publications. L'ancien directeur de l'Inserm se dit très mécontent des agissements de son collègue Didier Raoult : « C'est un scientifique de haute volée, directeur de l'un des six IHU français, les perles de la recherche hospitalo-universitaire, doté d'un budget de l'ordre de 120 millions d'euros par an, on attendait de lui de la belle science, robuste, contrôlée. Pas des publications hebdomadaires à grand succès sur YouTube, la mobilisation sur un tel sujet d'un invraisemblable mouvement d'opinion qui restera dans les annales, des articles bâclés dans des revues maison. Ils ont failli, déconsidéré la recherche hospitalo-universitaire française, effroyablement compliqué la recherche clinique dans le monde entier. » En effet, on rappellera qu'à ce jour, plus de 243 études sont encore en cours concernant l'HCQ et que l'inclusion de certains patients restent difficiles car ils souhaitent se voir administrer uniquement ce traitement.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour y voir plus clair rapidement, Thibaut Fiolet, épidémiologiste, a fait une synthèse visuelle des études publiées sur l'HCQ que vous pouvez retrouver ici. Aussi, une vidéo de médecins américains vantant les mérites du traitement HCQ, azythromicine et zinc a été rigoureusement décortiquée et les arguments minutieusement étudiés par nos confrères de l'AFP factuel. Enfin, l'excellent thread référencé de Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue et doctorant en santé publique, reprend aussi la totalité des arguments souvent énoncés en faveur de l'HCQ et montre bien qu'il ne fallait pas se précipiter.<br /> <br /> <br /> <br /> Un IHU dans le déni<br /> <br /> Plusieurs articles (1,2,3) très critiques ont été publiés dans la même revue où le premier article de l'équipe marseillaise a paru. Est-ce de la désinformation scientifique volontaire de la part de la revue d'avoir orchestré un temps de reviewing si long pour des critiques et si peu pour un article à la méthodologie problématique ? Selon une réponse de l'IHU, non. Cette publication était là pour ouvrir un débat rapide sur les pistes de traitements contre la Covid-19. Curieuse façon d'ouvrir un débat que de publier une étude avec autant de défauts méthodologiques. Dans la même réponse, l'IHU s'enlise dans ses défenses habituelles, en prenant ses études critiquées de toutes parts comme référence, en critiquant tout ce qui relève de la Big Data par principe et en analysant les liens d'intérêts des chercheurs publiant des résultats négatif envers l'hydroxychloroquine, quitte à faire de la soupe statistique.<br /> <br /> <br /> <br /> Il va sans dire que, sur la méthode, cette équipe marseillaise joue un drôle de jeu. Mais ce qu'elle manie habilement, c'est la rhétorique pour critiquer cette même méthode. Elle cite alors de célèbres philosophes des sciences tels que Thomas Khun ou Paul Feyerabend pour se justifier. Nous avons discuté avec Raphaël Taillandier, professeur de philosophie, afin de voir ce qui n'allait pas dans la reprise de ces grandes figures de l'épistémologie.<br /> <br /> <br /> <br /> Un changement de paradigme ? <br /> <br /> Premièrement, Khun. Yanis Roussel, qui gère la communication de Didier Raoult, dans une tribune pour La Provence utilise Khun pour servir ses propos. Selon Raphaël Taillandier, on assiste là à du name dropping, c'est-à-dire citer des noms connus, notamment de personnes, d'institutions, d'œuvres, de marques commerciales ou de titres d'ouvrage pour tenter d'impressionner ses interlocuteurs.<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, Yanis Roussel pose dans sa tribune la question du conflit entre l'exigence scientifique de consensus et l'exigence politique de pluralisme. « La thèse de la tribune, c'est que les décisions politiques ne doivent pas se faire à partir du consensus scientifique, mais à partir de la discussion démocratique. Il y aurait plusieurs choses à dire sur cette thèse. Premièrement, c'est une mauvaise lecture de la nature des sciences. C'est assez étrange de penser qu'elle n'a pas de controverse démocratique en son sein. Si ce n'est pas le cas, d'où peuvent bien venir les consensus ? Secondairement, il faudrait élaborer la distinction entre comment se prend une décision politique et comment se forme une connaissance scientifique : la connaissance ne dépend pas de tel ou tel contexte politique, elle doit être universelle », nous explique Raphaël Taillandier.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais revenons-en au travail de Thomas Khun. Dans son célèbre ouvrage La structure des révolutions scientifiques, le philosophe des sciences fait bien comprendre que la révolution scientifique n'est pas un état désirable de l'exercice scientifique, seulement une étape nécéssaire. « Pendant une révolution scientifique, les problèmes à résoudre, les instruments de mesures à utiliser et les solutions à apporter sont très mal définis. Ce n'est pas un milieu propice pour la production de connaissance. Selon Khun, il ne peut y avoir de science "normale", pour reprendre ses termes, qu'au sein d'un paradigme, » détaille Raphaël Taillandier.<br /> <br /> <br /> <br /> L'équipe marseillaise, de par les problèmes qu'elle essaie de résoudre, les instruments de mesures qu'elle utilise et les solutions qu'elle tente d'apporter, agit bien au sein du paradigme actuel des sciences médicales. « On peut dire que Khun soutient que la recherche du changement scientifique à tout prix (comme le ferait un scientifique qui prétend rompre avec toute tradition...) est irrationnelle puisqu'elle se prive de l'ancrage dans une tradition nécessaire à la recherche scientifique, » conclut Raphaël Taillandier."<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> une étude rigoureuse du CHU d'Angers<br /> <br /> https://www.chu-angers.fr/recherche-et-innovation-en-sante/hycovid/hycovid-une-etude-dite-a-2-bras-93684.kjsp<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> au pire dangereux vu les doses prescrites et le fait que ce soit un médicament à marge étroite. <br /> <br /> <br /> <br /> https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-morts-si-prescription-hydroxychloroquine-avait-ete-generalisee-80151/
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G
cet argument fait écho à un argument disant que le médecin chargé de la vaccination n'avait pas une tête qui revenait à je ne sais plus qui... je me doutais que l'ironie vous échapperait.
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H
Trouillas ,Henrion-Caude ,Raoult ,et bien d'autres sont des p'tits rigolos et je pense avoir les connaissances requises pour les juger après avoir suivi 1 an de cours de secourisme .Je suis en plein accord avec les observations du professeur Guérin de l'école nationale de formation de brancardiers.
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G
c'est normal, ils simplifient à l'extrême pour mieux rouler dans la farine leur auditoire de benêts
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G
amusant l'interface annonce 2 commentaires validés <br /> <br /> Derniers commentaires<br /> <br /> Trouillas, rien que le nom donne envie de passer sur ROUEN LA DOUBLE PEINE: un an après les fumées de Lubrizol 2019, voici venir le couvre-feu 2020...<br /> <br /> Alexandra Henrion-Caude : "On est dans une sur ROUEN LA DOUBLE PEINE: un an après les fumées de Lubrizol 2019, voici venir le couvre-feu 2020...<br /> <br /> <br /> <br /> et ils ont disparu, ils dérangeaient l'in°°°°°° verdevase?
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