Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 674 083
Archives
27 janvier 2021

Malgré la crise, le coeur économique et industriel de la Normandie continue de battre...

Sur les bords de la Seine, au Sud de Rouen, à la confluence de l'Eure, entre Louviers et Val-de-Reuil, bat le coeur économique et industriel de la Normandie dans ce qu'il a de plus actuel et de performant:

Les entreprises, petites et grandes de la communauté d'agglomération Seine-Eure présidée par le judicieux Bernard Leroy contribuent à faire de la Normandie une région d'intérêt national car ce sont dans les laboratoires et les unités de fabrication pharmaceutiques rolivalois ou lovériens que se fabrique une partie notable de la solution pour sortir la France de la crise sanitaire actuelle.

A condition que ces entreprises d'intérêt national ne passent pas par pertes et profits leurs savoir faire pour des raisons financières.

C'est la raison pour laquelle, le développement et le maintien des capacités industrielles et d'innovation de ce territoire normand est une question centrale pour toute vision d'intelligence territoriale économique: On sait qu'Hervé Morin, le président normand, suit cet enjeu de très près au point d'avoir confié à Bernard Leroy une mission sur les opportunités de relocalisation industrielle en Normandie...

1

Lire, justement, les analyses de Bernard Leroy parues dans la presse locale:

https://actu.fr/normandie/louviers_27375/dans-l-agglomeration-seine-eure-ces-entreprises-ne-connaissent-pas-la-crise_39012067.html

Dans l'Agglomération Seine-Eure, ces entreprises ne connaissent pas la crise

L'économie tourne au ralenti en cette période de crise sanitaire. Dans l'Agglomération Seine-Eure, les entreprises tiennent bon selon président de la Case, Bernard Leroy (UDI).

Les perspectives économiques de l’année 2021 dans la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (Case) sont plutôt bonnes. Et l’industrie du territoire a réussi à tirer son épingle du jeu l’année dernière.

Ce qui dénote avec la situation à une échelle nationale, où l’année 2020 a été marquée notamment par une récession économique de 11 %.

Lundi 18 janvie 2021, le président de l’Agglomération, Bernard Leroy (UDI), présentait la situation économique des entreprises industrielles du territoire. L’ambiance n’était ni morose, ni triomphaliste, il s’agissait tout simplement de présenter les grandes lignes du bilan économique 2020.

L’occasion également de voir dans quelle direction s’inscrivent les entreprises industrielles pour cette nouvelle année 2021.

Le président et ses équipes souhaitent garder un regard lucide sur la situation. Cette démarche de suivre de près l’activité industrielle tient autant au parcours industriel de Bernard Leroy qu’à la nécessité, en période de crise en particulier, de renforcer le rôle de l’Agglomération comme facilitateur à la création d’entreprises et d’emplois.

« Les entreprises industrielles font mieux que résister, elles se développent »

Pour rappel, le président de Région Normandie, Hervé Morin (Les Centristes), avait confié à Bernard Leroy en mai 2020 le projet de rédiger des propositions pour renforcer les secteurs industriels en Normandie.

Élément majeur, le bassin économique de l’Agglomération offre la particularité d’avoir un territoire dont l’industrie représente 56 % des emplois. C’est énorme, surtout lorsque l’on sait que ce secteur de l’industrie en France ne représente plus que 12 % du PIB (20 % en Allemagne).

« Un an après le début de la pandémie, l'Agglo constate que les entreprises industrielles font mieux que résister, elles se développent. Tous les projets engagés avant la crise sont confirmés et aucun n'a été annulé, qu'il s'agisse des PME ou des grands groupes. »

Bernard Leroy Président de l'Agglomération Seine-Eure

Le patron de l’Agglomération reste « vigilant » mais semble satisfait de la situation économique de l’industrie de son territoire Seine-Eure :

« Je suis très heureux de participer à la résilience économique et industrielle du département et de la Normandie », précise l’élu, qui met en avant« les belles réussites de 2020 ».

Et d’ajouter :

« Certes la période est morose mais tout ne se passe pas si mal dans notre Agglo. L'enjeu de créer des emplois se réalise, c'est très important pour le développement de notre territoire ».

Bernard Leroy  Président de l'Agglomération Seine-Eure

Les cas Sanofi et Janssen-Cilag et Sanofi/Pasteur

Au sein des plus grandes entreprises, le groupe Sanofi/Pasteur (2 200 salariés à Val-de-Reuil), spécialiste des vaccins qui piétine pourtant au sujet du vaccin contre la Covid-19, a les reins solides du point de vue financier. Mais un plan social provoque la grogne des syndicats et salariés : suppression de 1 750 postes dont 1 000 en France. Une grève sur le site de Val-de-Reuil a eu lieu mardi 19 janvier. Malgré tout, le site Rolivalois tient bon et a pour projet de créer un spin-off Euroapi, lequel sera dédié à la production et la commercialisation à des tiers des principes actifs pharmaceutiques.

La situation n’est pas toute rose non plus chez Johnson & Johnson, dont le laboratoire Janssen-Cilag fêtera ses 30 ans en juillet 2021 à Val-de-Reuil (420 salariés en production et 180 en Recherche et Développement). Le groupe maintient son activité principale mais a cédé son centre de R & D de Val-de-Reuil l’année dernière. Un projet antérieur à la crise de la Covid-19. Ainsi, l’activité de recherche a été confiée à un sous-traitant, NovAlix. Les 42 collaborateurs impactés par la délocalisation du centre en Belgique ont été pour partie rembauchés dans la nouvelle structure. 37 ont retrouvé un emploi et cinq sont en recherche d’un projet professionnel.

Les grands groupes se confortent

Le Groupe Fareva et son usine Valdepharm (500 salariés à Val-de-Reuil) ont investi 12,6 millions d’euros dans une nouvelle ligne de production de cortico stéroïdes et ont reçu le soutien de l’État avec BPI France (banque publique d’investissement) à hauteur de 9,6 millions d’euros.

Dans le cadre de cet investissement, l’Agglomération et la Région apportent une subvention de 200 000 € qui va permettre la création de 50 emplois supplémentaires.

Aptar Pharma (1 300 salariés au Vaudreuil) fête son 30e anniversaire dans la commune. La société vient d’investir dans un nouveau bâtiment de R & D. En outre, elle a fait part de sa « réelle volonté d’être un site à haute performance énergétique ».

À Igoville, MSD (300 salariés) fabrique des produits pharmaceutiques pour animaux. L’entreprise vient d’investir 40 millions d’euros dans un bâtiment, livré en mars 2020, pour la fabrication d’un produit antiparasitaires pour protéger les chiens et chats. Cela devrait aboutir à la création de 50 emplois.

Il y a encore Barry Callebaut (300 emplois à Louviers), leader mondial de la transformation de fèves de cacao, avec un investissement en cours de 21 millions d’euros pour notamment la mise en place de nouvelles lignes de production et de nouveaux laboratoires de R&D. 25 emplois sont en cours de création.

Au Vaudreuil, Westpharma (130 salariés) doit créer 20 emplois avec un investissement de 20 millions d’euros pour agrandir le bâtiment de production et y installer de nouvelles lignes de fabrication de protège-seringues.

Enfin, le nouveau fleuron de Louviers, la maroquinerie Hermès, devrait ouvrir en 2022 avec l’embauche de 250 artisans-maroquiniers-selliers à terme.

À lire aussi:

Les investissements des PME

Ainsi, du côté des PME, Ceri Group (120 salariés à Louviers et à Val-de-Reuil) a livré un robot industriel  "C Flex" capable d’usiner à très haute cadence des pièces pour l’industrie automobile. L’entreprise vient également d’acquérir un terrain de 2,5 ha sur le territoire pour développer son activité.

Alland et Robert (100 salariés à Saint-Aubin-sur-Gaillon et à Port-Mort) est l’un des leaders mondiaux dans la production de gomme arabique en poudre. L’entreprise a mis en place une nouvelle ligne de fabrication avec la création de nouveaux emplois qui s’ajoutent aux 20 embauches de 2020. 60 % de la production est exportée dans 70 pays.

On peut également citer ATA (110 salariés au Vaudreuil, à Val-de-Reuil et à Heudebouville) qui va ouvrir un nouveau centre logistique sur l’Écoparc 3, à Heudebouville, mais aussi Erlab (250 salariés à Val-de-Reuil) qui investit dans une nouvelle ligne de production.

Au Hub 4.0

L’ancienne usine Cinram (avant cela Philips) accueille une pépinière numérique au sein d’un grand ensemble nommé Hub 4.0, situé le long de l’avenue Winston-Churchill, à Louviers. Au sein de cette pépinière numérique il y a déjà l’entreprise IA Robotik (anciennement Ikobot) et I-Care. IA Robotik a pour proposer de doubler son atelier qui est aujourd’hui de 270 m2, pour développer son activité d’étude, d’assemblage et d’intégration de robots intelligents et collaboratifs.

L’autre start-up de la pépinière I-Care qui réalise de la maintenance prédictive et la fiabilisation de machines industrielles prévoit l’embauche d’un minimum de deux collaborateurs par an pour faire face à son développement.

Par notre correspondant, Jean-Claude Courteille


 

En revanche, plus en aval dans la vallée de la Seine, le grand site industriel de la papeterie de la Chapelle Darblay qui pourrait se positionner sur le recyclage du papier afin d'en faire du carton d'emballage dont la demande explose en raison de la progression du commerce en ligne est... toujours à l'arrêt: après tant de discours et tant d'indignation, il serait temps d'agir!

Une délégation du Ceser de Normandie est allé visité le site...

https://www.linkedin.com/posts/damien-eclancher_rouen-normandie-activity-6759879574940590080-YeKG/

L'économie circulaire est sur toutes les lèvres... mais la papeterie Chapelle Darblay, près de #Rouen, n'a toujours pas de repreneur. A quelques jours d'une nouvelle réunion de la commission industrielle, le CESER de #Normandie s'est rendu sur site ce matin pour discuter des perspectives

1611680812769

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité