Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 673 951
Archives
22 février 2021

Développement de l'Axe Seine: soyons enfin concrets!

Dans l'article qui suit, il ne sera pas question du fils d'Anne Hidalgo préparant sa descente de la Seine à la nage et encore moins des opinions brumeuses de sa mère sur l'éventuel fusion de la Normandie et de l'Ile-de-France pour former un méga-machin territorial parfaitement improbable...

Revenons donc sur le plancher des vaches: le développement de l'Axe Seine ne peut se faire que dans le cadre d'une coopération des politiques publiques les plus puissantes, à savoir celle de l'Etat central et celles des deux régions concernées: la Normandie et l'Ile-de-France.

Cela pose donc la question de la mise en oeuvre d'un contrat de coopération inter-régionale avec l'Etat sur le périmètre concerné: ce fameux "CPIER Vallée de la Seine" dont on nous rebat les oreilles depuis près de dix ans sans en voir les espèces sonnantes et trébuchantes et donc, sans en voir le moindre résultat concret, si ce n'est, peut-être, la mise en oeuvre prochaine (mars 2021) de la ligne de fret ferroviaire Serqueux-Gisors pour désenclaver le port du Havre.

Bref! assez de paroles. Des actes!

Et des actes puissants qui évitent le saupoudrage de l'action publique faute d'une coordination suffisante entre l'Etat central et les régions concernées qui portent aussi des projets déterminants et financés pour le développement de l'Axe Seine: depuis 2018, par exemple, la région Normandie propose de prendre à sa charge pour 300 millions d'euros les travaux de désenclavement du grand port maritime du Havre vers son fleuve. On attend toujours.


 

https://www.normandinamik.cci.fr/agnes-pannier-runacher-annonce-le-soutien-de-letat-a-trois-nouveaux-projets-dinvestissements-industriels-dans-le-territoire-dindustrie-de-laxe-seine/

Agnès Pannier-Runacher annonce le soutien de l’État à trois nouveaux projets d’investissements industriels dans le Territoire d’Industrie de l’Axe Seine

APR-Rouen-750x400

Publié le  19/02/2021
Jacques-Olivier Gasly
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, s’est rendue ce jeudi 18 février à Rouen (Seine-Maritime) afin de faire un point sur les enjeux industriels du territoire et la mise en œuvre du plan France Relance. A cette occasion, la ministre a annoncé trois nouvelles entreprises lauréates du « Fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires », doté de 400 millions d’euros d’ici à 2022 à l’échelle nationale

Ces trois nouveaux projets lauréats représentent plus de 1,5 million d’euros de subventions apportés par l’État dans le cadre de « France Relance », pour un total de plus de 13 millions d’euros d’investissements industriels sur le Territoire d’Industrie Axe Seine.

Sur le Territoire d’Industrie de l’Axe Seine, cette annonce porte à neuf le nombre de projets industriels désormais soutenus par le « Fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires ». Ces trois nouvelles entreprises lauréates s’ajoutent en effet aux six entreprises lauréates précédemment annoncées (ORIL INDUSTRIE, SOLCERA, FERME DES PEUPLIERS, SIEMENS GAMESA RENEWABLE ENERGY S.A.S., LUNEAU TECHNOLOGY OPERATIONS et IPODEC NORMANDIE). Ces investissements permettront aux entreprises concernées de diversifier leur activité, de moderniser leurs procédés de fabrication et d’accélérer la transition écologique du territoire. Ils permettront de conforter plus de 9 100 emplois (dont 7 000 pour Siemens) et d’en créer plus de 900 (dont 750 pour Siemens).

En tenant compte des 9 autres entreprises lauréates des fonds de modernisation des filières automobile et aéronautique qui ont été annoncées ces dernières semaines, ce sont donc un total de 18 entreprises soutenues à date par « France Relance » sur le Territoire d’Industrie d’Axe Seine. Tous projets confondus, cela représente près de 528 millions d’investissements industriels accélérés dans le territoire d’industrie et 13,9 millions d’euros de soutien apporté par l’État.

Le « Fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires » livre donc dès aujourd’hui ses premiers effets et permet d’accélérer la réalisation d’investissements industriels importants pour le territoire. L’objectif est clair : favoriser la résilience de notre industrie en renforçant sa compétitivité, à travers un plan massif de modernisation des outils de production, de soutien à la transformation numérique et à l’amélioration de la performance environnementale.

Enfin, il a été décidé d’apporter un soutien supplémentaire aux territoires les plus impactés par la crise COVID. Les trois nouveaux projets soutenus s’inscrivent dans ce cadre et ont ainsi fait l’objet d’une décision du préfet de Région, prise en concertation avec le président du Conseil régional de Normandie.

Les 3 nouvelles entreprises lauréates

GEBETEX TRI NORMANDIE – Vernon, département de l’Eure

Le projet consiste en la mise en route d’une unité industrielle de tri de textiles usagés, avec un volume de traitement de 11 000 tonnes par an. Ce site permettra d’éliminer le goulot d’étranglement du tri dans la filière du recyclage textile, entre la collecte par les associations et de la demande nationale et internationale. L’achat de lignes de tri de pointe et l’intégration de nouvelles technologies vont permettre de de relocaliser des emplois par l’ajout de valeurs ajoutées supplémentaires par du tri plus fin et plus technique. Le projet représente un investissement industriel de 11 millions d’euros, 30 nouveaux emplois directs pourront être créés et 20 emplois préservés.

EPICERIE FINE COSMETIQUE – Andé, département de l’Eure

EPCIERIE FINE COSMETIQUE, entreprise de la cosmétique, crée un nouveau site industriel en réhabilitant un bâtiment en friche pour créer un laboratoire de conditionnement, des bureaux et un site logistique. L’investissement dans de nouvelles lignes de production permettra de sécuriser et développer l’emploi local sur le site normand en y concentrant toute l’activité industrielle et logistique. Le projet représente un investissement industriel de 800 000 euros, 7 nouveaux emplois directs pourront être créés d’ici 2022 et 17 emplois préservés.

SARL MAISON MAUGY – Iville, département de l’Eure

L’entreprise Maison Maugy est spécialisée dans la construction de maisons en ossatures bois, respectueuses de l’environnement. Le projet vise à créer un deuxième atelier de production ; il permettra l’installation de machines-outils pour assembler les murs de manière automatisée. Avec cet investissement, l’entreprise poursuit son développement dans la profession bois. Le projet représente un investissement industriel d’1 million d’euros sur un coût global de 2 millions d’euros, 10 nouveaux emplois directs à court terme pourront être créés et 43 emplois préservés.

Publicité
Publicité
Commentaires
V
" ... Cela pose donc la question de la mise en œuvre d'un contrat de coopération inter-régionale avec l’État sur le périmètre concerné: ce fameux "CPIER Vallée de la Seine" dont on nous rebat les oreilles depuis près de dix ans sans en voir les espèces sonnantes et trébuchantes et donc, sans en voir le moindre résultat concret, si ce n'est, peut-être, la mise en œuvre prochaine (mars 2021) de la ligne de fret ferroviaire Serqueux-Gisors pour désenclaver le port du Havre. ... "<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire sur le Serqueux-Gisors :<br /> <br /> Le hasard a voulu que, précisément aujourd'hui, j'ai intercepté sur le site Cairn l'article suivant antérieur de quatre ans à la présente citation :<br /> <br /> https://www.cairn.info/revue-le-journal-de-l-ecole-de-paris-du-management-2016-5-page-15.htm<br /> <br /> Vie des affaires <br /> <br /> La concurrence peut-elle sauver les chemins de fer européens ? <br /> <br /> Pierre Messulam <br /> <br /> Dans Le journal de l'école de Paris du management 2016/5 (N° 121), pages 15 à 22 <br /> <br /> ... dans lequel on peut lire le paragraphe suivant :<br /> <br /> " ... Le gestionnaire d’infrastructures portuaires souhaite, quant à lui, que ses installations soient raccordées à un réseau efficient. Son souci est donc d’avoir une infrastructure et des sillons de qualité lui garantissant l’accès dans son hinterland. L’État fédéral allemand a ainsi investi davantage, en un an, sur le port d’Hambourg, que l’État français, en quinze ans, sur le port du Havre. Hambourg possède désormais le triage le plus moderne d’Europe, avec quatre voies de sortie du port dédiées au fret, et, dans la demi-journée qui suit leur débarquement, les conteneurs sont évacués par les trains. Hambourg est ainsi devenu le premier port pour les importations polonaises ou pour les importations de café en Europe. Chez nous, avec Port 2000, le grand chantier portuaire destiné à agrandir la capacité d’accueil des conteneurs au Havre, nous allons peut-être mettre en place un raccordement à voie unique permettant aux trains de fret de contourner Rouen et d’arriver ainsi, par Gisors et Pontoise, en région parisienne. On ne s’étonnera donc pas que les bateaux préfèrent aller à Hambourg. Mais le gestionnaire portuaire est tributaire du gestionnaire de réseau et, si ce dernier ne suit pas, il ne peut que subir. ... "
Répondre
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité