Eté 2021 au bord de mer: TROIS destinations normandes dans la botte de DIX! Mais ATTENTION au revers de la médaille...
Un dessin de nos amis humoristes normands d'Heula était pour le moins prophétique...
Pour la première fois depuis des lustres, la Normandie caracolle en tête d'un classement national en terme d'attractivité territoriale touristique selon l'étude réalisée par la société spécialisée "Holidu" (Et la langue française... bordel!). En effet dans cette botte des dix premières destinations balnéaires les plus prisées des Français pour leurs prochaines vacances estivales, on trouve trois destinations normandes et surtout, en tête, la ville de Honfleur (eh oui!): comme quoi, en période de crise, les valeurs sûres plus authentiques et patrimoniales triomphent!
Mais attention! Il y a un sérieux revers à cette médaille bien méritée pour la Normandie.
La start-up spécialisée dans la location de vacances Holidu a dévoilé le classement des villes de moins de 10.000 habitants les plus recherchées sur Internet par les Français. On vous y retrouve cet été ?
Pourra-t-on se déplacer normalement pour les vacances d'été 2021 ? La question est sur toutes les lèvres, alors que l'épidémie de Covid-19 circule toujours activement dans le pays et qu'il est à ce jour impossible d'anticiper les restrictions de déplacement qui pourraient être en vigueur en juillet et en août. Qu'à cela ne tienne, comme l'année dernière, les Français partiront... en France. Où, exactement ? C'est ce qu'a essayé de découvrir la start-up spécialisée dans la location de vacances Holidu, qui a analysé et compilé les données correspondant au nombre de recherches mensuelles sur Google au sujet des villes de mille à dix mille habitants. Ces recherches ont été analysées au cours des 12 derniers mois avec les requêtes «Que faire à» et «Visiter» (1). Résultat ? L'ouest de la France, à savoir la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne et les Pays de la Loire, est à l'honneur. Visite guidée de ces chouchous des internautes, de la dixième à la première place.
10ème LES SABLES D'OLONNE
Dixième et dernier de ce classement : Les Sables d'Olonne. Situés sur le littoral vendéen, Les Sables d'Olonne sont réputés pour leurs plages de sable fin, leurs paysages pittoresques, leurs dunes, leurs marais salants et leur proximité avec la forêt d'Olonne. Les choses à faire n'y manquent pas : observatoire aux oiseaux, sentiers de randonnée ou encore activités nautiques… On aurait tort de s'en priver.
9ème DINARD
La Côte d’Emeraude porte bien son nom, et Dinard, station balnéaire en est l'une des destinations les plus prisées. Empreinte de la Belle Époque et de ses influences britanniques, elle affiche un charme intemporel et chic. Que l'on retrouve dans ses nombreuses villas classées datant des années 1900 et 1910 et dans son casino. Son GR34 et ses circuits balisés de randonnée en font également un lieu idéal pour les amateurs de sports.
8ème ROYAN
Située en bord de mer, dans le département de la Charente-Maritime, Royan ne manque pas d'atouts non plus pour nous faire réserver une semaine au vert. Au programme : architecture fifties, quartiers Belle Époque, port de plaisance, marchés locaux, monuments classés et plages de sable fin. À noter également : Royan a été classée «Ville d'Art et d'Histoire» en 2010.
7ème CABOURG
Moins recherchée par les internautes que ses pairs Honfleur ou Deauville, Cabourg, également «Reine de la Côte Fleurie» n'a pourtant rien à leur envier. On y retrouve à la fois le charme architectural normand, sa côte qui s'étend à perte de vue, ses plages de sable fin, ses villas de style Belle Époque et ses rues dessinées en forme de théâtre gréco-romain, dont le point central est formé par les jardins du Casino.
6ème LE CAP FERRET
Lège-Cap-Ferret, située entre l'océan Atlantique et le bassin d'Arcachon, arrive en sixième position du classement. Bienvenue sur une presqu'île composée de 10 villages, paradis à la fois des familles, des touristes et des surfeurs. Ici, deux commandements à suivre impérativement : celui de prendre le temps de ne rien faire et de tout faire à la foi. C'est dit !
5ème DEAUVILLE
En arrivant à Deauville - «l'arrondissement de Paris le plus éloigné de la capitale», tant la ville est adulée par les Parisiens - on prendra directement la direction de la plage pour slalomer entre ses célèbres parasols rouges, bleus et verts. Puis direction la terre ferme pour se balader sur Les Planches. Créée en 1923, cette longue promenade de bois de 656 mètres de long, a vu défiler les plus grands artistes de ce monde, de Joséphine Baker à Sacha Guitry en passant par Steven Spielberg et Clint Eastwood.
4ème ETRETAT
Étretat et sa falaise de craie blanche attirent les foules du monde entier. Les artistes, les photographes mais aussi les touristes se pressent pour s'essayer à capturer son plus beau profil, pour se balader sur ses plages et profiter de son patrimoine vert. Mais aussi, se prélasser au soleil et se goinfrer de fruits de mer pêchés le matin même. Petite anecdote spécifique à la ville : Maurice Leblanc, qui y vécut, contribua au mythe entourant le site dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée L'Aiguille creuse.
3ème NOIRMOUTIER
Noirmoutier-en-l’Île arrive en troisième position du classement. Située au cœur du golfe de Gascogne, dans le département de la Vendée, «l'île aux mimosas» comme on la surnomme, offre 40 km de plages, de ports en tout genre et de marais salants. Autre caractéristique typique de cette commune : ses maisons sont généralement blanches et ses volets sont bleus.
2ème ARCACHON
Deuxième de ce classement, Arcachon et son bassin aux multiples visages. D'un côté, une faune et une flore typique, entre dunes de sable, réserve naturelle, océan Atlantique à l'ouest et forêt des Landes au sud. De l'autre, un patrimoine et une architecture unique, plusieurs ports, des villages ostréicoles et le fameux phare du Cap Ferret. Sans oublier le vieil Arcachon et ses ruelles pittoresques. De quoi faire !
1er HONFLEUR
Sur la première marche du podium des villes les plus recherchées par les voyageurs : Honfleur. À trois heures de route de Paris, la petite ville portuaire permet de changer d'air, le temps d'un week-end ou d'une semaine. Au programme : balades dans les ruelles pavées de la ville, marchés locaux et randonnées le long de la côte normande. Amateurs d'art, vous pourrez également marcher sur les pas des peintres impressionnistes Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet ou encore Johan Barthold Jongkind qui se sont inspirés des maisons à colombages colorées et des façades recouvertes d'ardoises d'Honfleur.
Le revers de la médaille...
1) La question du sur-tourisme qui défigure, dénature et pollue les lieux: cela oblige les élus locaux concernés à prendre des mesures préventives structurelles pour ne pas subir la situation. Exemple avec Etretat et les communes avoisinantes qui font les efforts nécessaires dans le but d'obtenir le label très prisé de "Grand Site de France".
La Valleuse du curé avec l'aiguille de Belval : un site remarquable situé à Bénouville, village de 186 âmes. Pour le maire, préserver cet environnement exceptionnel est urgent.
La Valleuse du curé et à l’aiguille de Belval : une des magnifiques vues de Bénouville (Seine-Maritime) très prisée des randonneurs et touristes, venus découvrir les falaises d’Étretat situés à trois km du village. (©MB/76actu)
Dans la seule rue principale de Bénouville (Seine-Maritime), village de seulement 2,86 km2 et 180 habitants, situé à trois kilomètres d’Étretat, près de 300 véhicules stationnent chaque jour pendant l’été. Le maire, Jean-Pierre Leduc a été l’un des premiers à rejoindre la table des élus en 2013 pour obtenir le label Grand site de France qui lui permettra d’ici 2022-2023, il l’espère, d’obtenir les aménagements nécessaires pour retrouver la tranquillité dans son village tout en préservant le site exceptionnel de la Valleuse du curé.
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300 véhicules dans le village de 180 habitants
« L’an dernier, on a même eu des sortes de camions aménagés avec des tentes garés pendant plusieurs jours dans notre rue principale. Au quotidien, nous comptons l’été près de 300 véhicules stationnés sur l’axe principal de Bénouville, n’importe comment. C’est évidemment très ennuyeux pour les 180 habitants du village. Et c’est surtout un vrai souci pour la préservation de notre paysage. » Le site de Bénouville n’est pas seulement le lieu de stationnement prisé par les adeptes des falaises d’Étretat, « nous avons aussi beaucoup de randonneurs ». Il faut dire que même si la Valleuse du curé s’est écroulée en 2001, Bénouville offre toujours une vue magnifique sur l’aiguille de Belval notamment.
Jean-Pierre Leduc, le maire de Bénouville attend avec impatience l’obtention du label Grand site de France et surtout le début des opérations liées à cette obtention avec pour priorité les mobilités et donc le stationnement à proximité des falaises. Son ambassadrice, Florence Thibaudeau-Rainot, vice-présidente en charge des relations avec les communes et de l’arrondissement du Havre insiste : « Ce label, ce n’est pas pour le tourisme, mais bien pour la préservation de l’environnement. »
VIDÉO. La Valleuse du Curé s’est écroulée en 2001
Jean-Pierre Leduc, très fier de sa Valleuse du curé et de sa descente à la mer créée en 1882 par l’abbé Desson de Saint-Jean est surtout un amoureux de « l’esprit des lieux ».
Notre site : nos falaises, nos valleuses, nos champs, nos galets, toute cette histoire s'étend sur 13 communes en tout.
Jean-Pierre Leduc, maire de Bénouville.
Des touristes oui, mais respectueux de l’environnement
La mairie de Bénouville avant même l’obtention du label Grand site de France espéré pour 2022-2023 a mis en place un totem rappelant aux visiteurs à quel point ce paysage exceptionnel doit aussi être protégé. (©MB/76actu)
Si le maire ne veut surtout pas « dire non aux touristes (ils sont en moyenne un million chaque année, NDLR), il martèle : « Il faut absolument que les gens prennent conscience que toute cette richesse de ce site unique est aujourd’hui menacée. Il faut protéger nos villages et ce patrimoine naturel et pour cela, il faut un projet de développement durable. »
Pour porter les maîtrises d’ouvrage des 43 projets liés à l’obtention in fine de ce label, un syndicat mixte de gestion a été créé la semaine dernière. Une étape de plus pour le président du Département, Bertrand Bellanger pour l’Opération Grand site qui comprend en tout 13 communes*.
Des projets locaux avec en ligne de mire le label
Le maire de Bénouville a « rapidement compris que tout seul, je n’arriverais pas à préserver notre site et notre village. Cela n’a pas été sans mal, mais nous avons réussi à nous mettre autour de la table pour discuter d’un programme environnemental commun ». Pas simple, d’autant « que certains maires élus en 2020 n’étaient pas là en 2013, il faut à nouveau présenter le projet et faire en sorte qu’ils adhèrent ».
Si aujourd’hui localement, le projet du centre-bourg prend forme à Bénouville, « il est en accord total avec nos priorités pour l’Opération Grand site », explique encore le maire. Plus question de faire les choses dans son coin, « quand on a un projet, on pense Grand site avant tout ».
Si les élus engagés espèrent une labellisation pour 2022-2023, ils savent aussi « que ce n’est que pour six ans » et surtout « que cela ne nous donnera pas de moyens, c’est un engagement avec l’État sur un projet de développement durable. Pour l’obtenir, il faut faire ses preuves ». Un label sélectif et exigeant que seulement 47 sites exceptionnels en France peuvent se targuer d’avoir aujourd’hui.
* Bénouville, Bordeaux-Saint-Clair, Criquebeuf-en-Caux, Étretat, Fécamp, Froberville, La Poterie-Cap d’Antifer, Le Tilleul, les Loges, Saint-Jouin-Bruneval, Saint-léonard, Vattetot-sur-Mer, Yport.
2) L'augmentation sensible des prix de l'immobilier avec un exode de plus en plus marqué des classes moyennes supérieures parisiennes et franciliennes vers la Province proche, bien connectée tant par les transports que par le numérique avec la mégalopole parisienne: la Normandie est, selon plusieurs études, la région la plus appréciée de ces futurs "télétravailleurs" qui arrivent à concilier leur vie professionnelle parisienne et le cadre de vie agréable de la Normandie. Avec l'amélioration des communications ferroviaires, cette tendance va se renforcer et les prix de l'immobilier normand vont augmenter...
Le lien avec l'attractivité touristique?
C'est que d'anciennes résidences secondaires vont devenir des résidences principales sur la côte normande et que la recherche de résidences au meilleur rapport qualité/prix va s'intensifier dans tous les arrières-pays ruraux normands qui sont facilement joignables par le train, la route avec une desserte numérique 4G: exemple avec l'arrière pays augeron de la "Côte fleurie".
Les médias parisiens ont récemment découvert qu'il existait à l'Ouest en Normandie à, environ 2h30 de Paris, une belle endormie jadis fondée par Guillaume Le Conquérant: les études, les classements et les beaux articles sur papier glacé dans la presse nationale s'enchaînent. Caen devient à la mode. Pas sûr que le prix moyen caennais du mètre carré va rester longtemps autour de 2200€!
Leur style peut être différent mais elles ont en commun de proposer un confort qui les hisse au rang de demeure. Des biens haut de gamme sont en vente en ce printemps 2021, à Caen.
Par Maxence Gorregues Publié le 18 Avr 21 à 8:56
Le luxe a un prix. Les éléments de confort aussi, comme l’espace, la proximité avec un centre-ville, un parc autour de chez soi, une piscine ou une balnéo. Dans un marché de l’immobilier où la demande demeure significativement supérieure à l’offre depuis le début de la crise sanitaire, les biens haut de gamme à Caen (Calvados) et dans ses environs ne sont pas faciles à trouver. En voici, une petite sélection présentant la diversité d’un marché de niche, très actif en ce printemps 2021.
Hôtel particulier du XVIIe à Caen
Bien d’exception à Caen, sur près de 400 m², avec un terrain clos de 300 m². Qui plus est très rare : au cœur d’un quartier historique de la ville. Le port et les commerces ne sont qu’à quelques minutes à pied. Cet hôtel particulier dispose de 11 pièces dont six chambres. « Au rez-de-jardin, derrière une grande porte cochère, un porche donne accès à une cour pavée et au logis qui est composé d’une grande salle de jeux de 35 m2, d’une buanderie, d’un atelier et d’un cellier/cave de 31 m2 (anciennes écuries aménageables) », présente l’agence Barnes. Le luxe en centre-ville.
À 10 minutes, au Nord de Caen, à Lasson, se trouve le seul château de la Renaissance publiquement en vente dans le Calvados, classé Monument Historique. Certains éléments architecturaux attirent immédiatement les regards, comme les sculptures Renaissance de la façade, la cave voûtée du XIVe siècle ou encore l’escalier Renaissance. Surface totale habitable : 1 150 m², en dehors des parties communes. Certaines pièces valent forcément le détour, comme à l’étage, « le magnifique salon avec sa belle terrasse offre une vue exceptionnelle sur le parc, présente l’agence Axo et Actifs. Outre son plafond à caissons du XVIIe représentant les neuf muses, ce salon possède une cheminée remarquable et un parquet Versailles. »
Ce château est à céder avec son parc de 15 hectares, si bien arboré qu’il fait penser à une mini forêt (sic!). D’ailleurs, l’accès de la propriété se fait par une magnifique allée d’arbres, centenaires pour certains.
Cette maison d’architecte lovée sur un terrain de 3 600 m² offre de très beaux espaces, avec sa superficie totale de 550 m². Outre quelques surprises comme une salle de spectacle de 80 m² avec des loges ou une belle piscine couverte attenante au salon, elle dispose d’une dizaine de pièces au total, et d’un appartement avec séjour, cuisine, salle de douche et deux chambres. À l’image de la cuisine, les équipements sont récents et de qualité. Une villa confortable à 15 minutes en voiture de la gare de Caen.
C’est une opportunité rare à 10 minutes en voiture du centre-ville de Caen. Dans sa périphérie nord, une propriété proposant une maison de 600 m² est actuellement en vente. Les volumes sont à l’honneur. Cette maison d’architecte de construction récente propose par exemple un double escalier majestueux. À l’étage, le confort est de mise également : quatre suites indépendantes avec salle de douches, sauna, jacuzzi et bureau. Le sous-sol complet propose une cave à vin. Sur ce terrain clos de 5 000 m² se trouve également une dépendance avec 140 m² de garage et à l’étage, un loft de 140 m² également. Et une belle piscine orientée plein sud, lovée au cœur du U dessiné par le bâtiment principal.
Dans le secteur de l’hippodrome à Caen, une grande maison de 200 m² comprenant dix pièces, dont six chambres, cherche de nouveaux acquéreurs. Sur les bords de l’Orne, elle dispose d’une vue imprenable sur le champ de course. Deux avantages de taille : le calme qui règne dans le secteur et la lumière diffuse et régulière dans l’ensemble de la maison. Le jardin paysager clos de murs, qui comprend une grande terrasse en bois avec jacuzzi et deux dépendances servant d’ateliers, ne manque pas de charme.
Voici un bien récemment arrivé sur le marché. Cette propriété de 800 m2 (dépendances incluses ) propose un cadre exceptionnel aux portes de Caen, sur sa partie nord. Au sein de la bâtisse principale, une vaste entrée dessert un double salon séjour, un petit salon, et une grande cuisine avec son jardin d’hiver attenant. Trois grandes chambres composent l’étage avec leur salle de bains privative, ainsi que de nombreux rangement et un dressing. Les deux annexes offrent des espaces de vie avec salle de jeux, chambres, cuisine, salles de bains, studio, bureau, salons, garages, cave à vin, véranda… Une prestation haut de gamme et unique sur l’agglomération caennaise.
On peut parler de château avec ses dépendances de 440 m², sur une très belle propriété de 10 000 m². En plus des six chambres, la propriété dispose d’un gîte de 71 m2 en très bon état, et d’une annexe de 90 m2 à rénover. Le château dispose au rez-de-chaussée de trois salons, et certaines pièces se distinguent notamment grâce au beau carrelage en damier.
Maison bourgeoise du centre de Caen
Entièrement rénovée, cette propriété du XIXe siècle dispose d’une superficie de près de 200 m². Un bien rare à quelques pas du port de Caen. Elle compte quatre chambres, et un jardin bien aménagé. Très pratique dans ce secteur de la ville : un double garage. Les escaliers traditionnels en bois, parquets massifs et moulures au plafond ont été préservés au fil du temps, et mis en valeur par la dernière réhabilitation de la maison. Petite particularité : elle propose une vue sur le canal.
Propriété historique à Douvres
Cette propriété située à Douvres-la-Délivrande est située dans un cadre exceptionnel. Construite au début du XIXe siècle, cette magnifique demeure semble avoir traversé les époques sans accrocs. La surface est impressionnante : 18 pièces dont 13 chambres, réparties sur 700 m². Les anciennes écuries ont été aménagées en cottage. Trois terrasses ont été aménagées et les futurs hôtes pourront profiter de deux barbecues, et d’une piscine. Les commerces de Douvres sont à proximité immédiate.
Presbytère rénové aux portes du Pays d’Auge
Un ancien presbytère du XVIIIe siècle propose une prestation exceptionnelle, entre Caen et Cabourg, sur une propriété de près de 6 000 m2. Il offre 265 m2 habitables et 95 m2 de grenier aménageable. Le bâtiment a gardé les atouts de son époque : belles hauteurs sous plafond et plusieurs cheminées. À l’étage, la suite de maître a tout pour séduire : une salle de bains, un bureau, une des quatre chambres du presbytère, avec une salle de douches. Une piscine sublime le lieu.
Alors que les confinements se succèdent, le rejet des Parisiens monte. Plus que la peur qu’ils véhiculent le Covid-19, c’est la flambée des prix de l'immobilier engendrée par leur arrivée en masse qui pose problème.
l'annonce du troisième confinement, Hugo, Parisien depuis 10 ans mais Normand d’origine, quitte la région Île-de-France, direction la côte basque. Il a l'intention de s'installer à Biarritz et de télétravailler. Mais à l’arrivée, il la surprise de découvrir quelques inscriptions sur les murs : "Nous avons vu 'Parisiens barrez-vous !' marqué sur une maison".
Des messages similaires ont aussi été retrouvés ces derniers jours dans le village d'Urrugne.
Si Hugo ne décrit pas un mauvais accueil, il rapporte tout de même la mise en garde lancée par la propriétaire de la maison qu'il a louée à Biarritz : "Elle nous a dit de faire très attention aux voisins et c’est vrai que, dès le premier soir, avec une petite baffle qui ne portait pas du tout, on faisait un jeu de cartes et les voisins sont venus, nous ont engueulés, nous ont dit qu’ils allaient appeler les flics et qu’on allait prendre cher vu qu’on était confinés."
Un anti-parisianisme lié à la flambée de l’immobilier
Ce n'est pas forcément la peur du Covid-19 qui pose problème mais les tensions sur le marché immobilier. Depuis plusieurs années déjà, les prix ne font qu'augmenter, notamment sur la côte, et le phénomène s’est accentué depuis le début de la pandémie. À tel point que Paul, du village d'Arcangues, ne parvient pas à acheter sa première maison.
"La demande qui explose fait que nous, on est délogés complètement, en fait."
Paul, un jeune Basqueà franceinfo
"On laisse la place aux gens d’ailleurs qui ont des pouvoirs d’achat qui sont bien plus élevés, des gens plus âgés, proteste Paul. Donc en fait toute la jeunesse locale est obligée de partir ou d'acheter dans le social mais ce sont des procédures qui sont très longues. Ce n’est plus vivant comme avant ! Ça devient des villes touristiques. Ce n’est plus possible, se fâche-t-il. On est en train de détruire la richesse du Pays basque, sa richesse humaine."
L'hebdomadaire basque Enbata a récemment publié une tribune appelant à "mener des actes de résistance ou de désobéissance civile".
Trois maisons sur dix sont des résidences secondaires à Bidart
Le prix de l'immobilier est bien hors de contrôle, confirme le maire de Bidart, Emmanuel Alzuri, Mais il appelle à ne pas souffler sur les braises : "Aujourd’hui il y a beaucoup de tensions, beaucoup de crispations. La seule chose que je demande c’est que chacun garde son calme et réfléchisse avec nous aux meilleures solutions à cette problématique du logement dans notre commune."
La commune applique déjà une surtaxe de 60% sur la taxe d'habitation pour les résidences secondaires et, selon le maire, il faut construire des logements. Mais là aussi, un mur financier se dresse face au commune. "C’est aussi très onéreux parce que la commune n’a pas de réserves foncières. Il faut donc que le foncier dont elle a besoin, elle l’achète. Et malheureusement les prix du foncier aujourd’hui sont fous !". Dans cette commune trois logements sur dix sont des résidences secondaires.