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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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2 mai 2021

Avenir menacé de l'agriculture dans l'Orne? Il faut organiser dès maintenant... le grand remplacement!

L'expression de "grand remplacement" due à l'écrivain d'extrême-droite Renaud Camus est autant polémique que problématique... Mais s'il y a bien un sujet où cette idée de remplacer ou de renouveler complètement une population sur un territoire pour assurer la vie voire la survie d'une activité sociale et économique fondamentale a toute sa légitimité, c'est bien celui de l'avenir des exploitants agricoles dans l'Orne, le département le plus rural, le moins peuplé et le plus vieillissant des cinq départements normands...

Avec cette réalité alarmante:

Dans 5 ans, 50% des exploitants agricoles partiront à la retraite.

D'où la mobilisation générale des institutions concernées pour organiser... un grand remplacement!

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https://actu.fr/societe/orne-50-des-exploitants-agricoles-partiront-a-la-retraite-d-ici-5-ans-une-menace-pour-toute-la-filiere_41419399.html

Orne. « 50% des exploitants agricoles partiront à la retraite d'ici 5 ans » : une menace pour toute la filière

D'ici cinq ans, la moitié des agriculteurs de l'Orne pourront prétendre à la retraite. Faute de repreneur, c'est toute la filière agricole du département qui serait alors menacée.

Selon Maxime Vaugeois, du syndicat , faute de repreneur, il y aura un agrandissement de la taille des exploitations et une baisse de la diversité agricole locale.(©L’Orne Hebdo)

Dans l’Orne, la question de l’installation et de la reprise d’exploitations agricoles est centrale.

« Dans les cinq-six ans à venir, 50 % des agriculteurs du département pourront prétendre à un départ à la retraite », prévient Anne-Marie Denis, de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de l’Orne. Soit autant d’exploitations à reprendre.

L’achat d’une ferme n’a rien d’anodin. C’est un processus long et coûteux.

« En moyenne, il faut compter 350 000 € d’investissements pour s’associer dans une exploitation existante en Gaec et 500 000 € seul », estime

Maxime Vaugeois Référent à l’installation pour le syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) de l’Orne.

Une réalité qui malgré les vocations, peut vite décourager.

Dotations : quels critères ?
« En 2019, nous avons recensé plus de 80 installations aidées dans l’Orne, une cinquantaine l’année suivante avec la crise sanitaire », explique-t-il. L’année 2019 a été bonne en raison du renforcement récent du programme d’accueil de ces néoexploitants par les JA et la Chambre d’agricultures de l’Orne (CAO).

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Un service dédié a été mis en place et la dotation jeune agriculteur a été augmentée en 2018, passant de « 15 000 € en moyenne à 28 000 € désormais par porteur de projet. »

Pour bénéficier de cette dotation, il faut avoir moins de 40 ans, et définir un projet économique viable, permettant à l’exploitant de se verser au moins un Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) par mois.

« 70 % de la dotation est versée au démarrage et le reste au bout des quatre ans »

Maxime Vaugeois

Le montant de l’aide est calculé en fonction des caractéristiques du projet : sa localisation, si l’investissement prévu dépasse 400 000 €, si des salariés sont embauchés ou bien si des techniques écologiques sont usitées.

Denis et Aurélie Douchy, agriculteurs, près de Sées (Orne), ont pu tous les deux bénéficier du programme mis en place par la CAO et les JA. « Il fallait définir le projet agricole, un business plan sur quatre ans et mesurer sa faisabilité », détaille Denis.

« J’envisageais également de faire de l’engraissage de bovins charolais ». Après études et maints calculs, il abandonne l’idée, car pas rentable…

« À la fin j’aurais travaillé sans gagner d’argent, ni en perdre. Il faut avoir un principe de réalité pour pouvoir survivre », explique-t-il. Une fois le projet validé, il a pu percevoir sa dotation.

Un principe de réalité

Aurélie Douchy a pu aussi bénéficier du programme jeune agriculteur. « J’ai d’abord monté un projet bio avant de finalement partir sur du conventionnel pendant les premières années aidées », explique-t-elle.

Dans ce cadre, Aurélie a décidé d’orienter les cinq premières années sur de la céréale conventionnelle avant d’engager une éventuelle transition vers le bio. D’un point de vue économique, le conventionnel est moins cher, donc plus facile à vendre que le bio : « Un paquet de 20 kg se vend 16 à 17 € en bio contre 7 € en conventionnel. »

« Au bout des quatre années, on fait le point pour savoir si les objectifs sont atteints », explique Maxime Vaugeois.

La filière menacée

« Si nous n’avons pas assez de repreneurs, nous allons avoir de moins en moins d’agriculteurs dans le département, donc moins de diversité et surtout moins d’activités pour les entreprises qui s’approvisionnent chez nous », craint le syndicaliste.

Selon lui, faute de repreneur, il y aura un agrandissement de la taille des exploitations et une baisse de la diversité agricole locale.

Néanmoins le jeune agriculteur reste optimiste. « Il y a déjà eu depuis le début de l’année une vingtaine d’installations. On devrait être entre 50 et 80 d’ici à la fin 2021. »

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Commentaires
C
L'avenir de l'agriculture dans l'Orne:<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.ouest-france.fr/normandie/orne/orne-trois-fermes-bio-en-quete-de-repreneurs-ouvertes-a-la-visite-e44e637a-b182-11eb-bbc3-2db50ffb92cb
Répondre
L
Et la Grande Disparition du rogneux marommix/guerin quand c'est-y qu'on la programme à L'E N ?<br /> <br /> <br /> <br /> A l'idée de la réaction du teigneux, je me marre, je me marre.
Répondre
G
on attend la réaction de la région pour revivifier 'le trouducul du monde" comme l'a si bien dit le président Morin, et si possible autrement que dans des déclarations au Figaro dans ses bureaux parisiens ou des manifestations de solidarité avec écharpe tricolore un après-midi en passant.
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