LETTRE OUVERTE AUX NORMANDS DE LA TERRE ET DES ILES / ULTIMATUM JACOBIN D'ANNICK GIRARDIN!
La rédaction de l'Etoile de Normandie a reçu ce 10 mai 2021 cet appel d'un Normand désespéré par le spectacle lamentable offert aux large de nos côtes normandes...
LETTRE OUVERTE AUX NORMANDS DE LA TERRE ET DES ÎLES
(Adressée de surcroit à la Région Normandie et aux états normands de Jersey et Guernesey)
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Mai 2021
Normands de la terre et des îles, cessons nos hostilités fratricides !
Notre priorité est le maintien de notre bonne entente, bien davantage même, dans la sauvegarde de notre unité.
Si l'on se rappelle notre glorieux combat pour la Normandie unie, pour l'abolition de la scission absurde entre "haute" et "basse" Normandie, on oublie cependant que NOUS SOMMES NORMANDS DES DEUX CÔTÉS DU PASSAGE DE LA DÉROUTE.
Ne voyons-nous pas qu'en ce moment la France et l'Angleterre s'arrachent à nouveau les terres normandes ?
Et nous, Normands continentaux, jouons le jeu de l’État français. Et nous, Normands insulaires, entrons dans les rangs du gouvernement britannique.
A nouveau, la Normandie se retrouve déchirée dans une guerre franco-anglaise, forcée de choisir un camp ou elle n'a que peu d'intérêt. C'est nous, la Normandie, qui sommes les perdants d'une joute diplomatique où nous sommes malgré-nous les premiers acteurs.
Nous tous, Normands de la terre et des îles, devons réagir et achever notre combat pour la Normandie unie, car cette opération n'est pas accomplie tant que le "Passage de la Déroute" sera, pour nous Normands, notre "mur de Berlin" !
https://www.wikimanche.fr/Passage_de_la_D%C3%A9route
Nous, Normands continentaux et insulaires, devons réclamer que notre unité passe avant les intérêts contradictoires des deux nations qui nous éloignent.
Il n'y a pas besoin de manœuvres compliquées. Manifester pacifiquement notre contrariété, notre exaspération, notre mécontentement représente déjà beaucoup. Nous pouvons déjà, à titre d'exemple, écrire massivement à nos dirigeants pour leur faire connaître notre requête. Peut-être en faudra-t-il plus, sans toutefois tomber dans l'animosité, si ces derniers font la sourde oreille.
Nous, Normands, devons nous lever et mettre à bas une bonne fois pour toutes ce Mur de la Déroute, car l'unité de la Normandie est en danger.
Commentaire de Florestan:
Plus que jamais avec le Brexit, la Normandie c'est la région "between".
Lire aussi:
La députée européenne Stéphanie Yon-Courtin a rencontré les représentants des pêcheurs à Granville (Manche), ce lundi 10 mai 2021. Elle se veut ferme sur le dossier de Jersey.
La députée européenne Stéphanie Yon-Courtin était en visite ce lundi 10 mai 2021 à la criée de Granville (Manche) pour rencontrer les élus locaux et représentants des pêcheurs. Au cœur des discussions, un point évidemment sur Jersey. Après leur action dans le port de Saint-Hélier jeudi 6 mai, les pêcheurs normands et bretons attendent « un geste fort » de la part de la Commission européenne.
« La Commission européenne est pour l’heure trop faible et se laisse instrumentaliser par le gouvernement de Boris Johnson », estime Stéphanie Yon-Courtin. Mais l’élue veut que les choses accélèrent. « Le traité du Brexit permet de sortir Jersey des accords. Si c’est le cas, nous aurons le champ libre pour renégocier un accord bilatéral avec l’île du type Traité de la baie de Granville comme auparavant. »
Bloquer la débarque du poisson… et des produits bancaires
Les pêcheurs n’attendent que ça. Ils évitent pour l’heure les eaux jersiaises. Mais jusqu’à quand ? Didier Leguelinel, du comité régional des pêches normand plaide pour une période transitoire jusqu’au 31 décembre, « le temps de renégocier un accord dans le calme tout en laissant les pêcheurs travailler ».
Stéphanie Yon-Courtin approuve. Mais comment faire céder Jersey ? « Jersey est un paradis fiscal. L’île doit obtenir une équivalence pour vendre ses produits financiers sur le territoire européen. Or, nous réfléchissons à limiter grandement la délivrance de ces équivalences. » Empêcher l’île de débarquer ses produits bancaires, comme ses poissons. Sacré épouvantail. « Annick Girardin, la ministre de la Mer, approuve. Et de nombreux membres de la commission également car Jersey ne doit pas créer un précédent. »
Stéphanie Yon-Courtin doit rencontrer Ian Gorst, le ministre des Affaires étrangères de Jersey prochainement pour en discuter. Annick Girardin doit également s’entretenir ce mardi avec le ministre de la Pêche britannique.
Autre moyen de pression, la débarque de la pêche et du fret. Les pêcheurs et autorités portuaires signalent un imbroglio avec des arrêtés d’interdiction de débarquer abrogés ce lundi. « Il faut que le préfet de la Manche signe un arrêté clair interdisant la débarque aux Jersiais jusqu’à nouvel ordre dans les ports de la Manche », réclame le député Bertrand Sorre.
Commentaire de Florestan:
Les gros sabots d'En Marche sont en ... marche! Va-t-on les laisser saboter notre intérêt général normand?
IL EST URGENT QUE LES GRANDS ELUS NORMANDS SOIENT A LA MANOEUVRE POUR PILOTER CETTE URGENCE CAR IL EST CRAINDRE QUE LES REMEDES D'EN MARCHE... NE MARCHENT PAS!
Hervé MORIN doit intervenir!
Lire enfin:
Reprise des négociations avec Jersey:
Les restrictions imposées par Jersey pourraient être reportées à fin juillet, permettant une reprise des discussions en amont.
Les négociations autour du sort des pêcheurs français dans les eaux de Jersey, dont certains s'étaient vu délivrer des licences de pêche assorties de restrictions jugées «inadmissibles» par Paris, vont reprendre «dans les heures qui viennent», a déclaré mardi la ministre de la Mer Annick Girardin.
«L'accord de coopération, bien entendu, a du mal à se mettre en oeuvre», «Jersey vient de nous proposer de reporter ces restrictions techniques à fin juillet, de manière à ce qu'on reprenne les discussions dans les heures qui viennent, je répondrai par écrit, la France répondra par écrit», a déclaré Annick Girardin lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Lors d'un échange avec la Commission européenne et le gouvernement britannique, elle a «rappelé que ces mesures (les restrictions dont les licences sont assorties) étaient nulles et non avenues, et que c'était totalement déloyal de fonctionner de cette manière». Un courrier doit donc être transmis au commissaire européen dans un premier temps.
Apaisement de la situation
Sujet explosif tout au long des négociations sur les conditions de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques continue de provoquer des frictions malgré l'accord trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier. Selon Paris, le Royaume-Uni a publié une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey, mais celle-ci s'accompagnait de nouvelles exigences qui n'avaient pas été concertées, discutées ni notifiées avant dans le cadre de l'accord. Saluant un apaisement de la situation, le Royaume-Uni a rappelé jeudi ses deux patrouilleurs après le départ des dizaines de bateaux de pêche français qui s'étaient massés à Jersey, au cœur de la dispute post-Brexit entre Paris et Londres sur l'accès aux eaux poissonneuses de l'île anglo-normande.
Autres discordes dans les Hauts-de-France
Les eaux de Jersey ne sont toutefois pas la seule pomme de discorde entre Paris et Londres. «J'ai aussi rappelé que si la question de Jersey nous préoccupait tous, je n'oubliais pas les Hauts-de-France et la question des 6-12 milles», explique Annick Girardin, en parlant des eaux réputées très poissonneuses et souvent plus calmes pour naviguer, aux larges des côtes britanniques. Aux dernières nouvelles, pour les pêcheurs des Hauts-de-France, la France n'a reçu que 88 licences, sur 163 demandées pour les 6-12 milles, et pour leurs collègues de Bretagne Nord, 13 licences pour 40 demandées.
Le rapport de force entre Paris et Londres:
Les négociations autour du sort des pêcheurs français dans les eaux de Jersey, dont certains s’étaient vus délivrer des licences de pêche assorties de restrictions jugées « inadmissibles » par Paris, vont reprendre « dans les heures qui viennent ». La ministre de la Mer Annick Girardin l’a annoncé ce mardi 11 mai.
Ce mardi après-midi, lors des « Questions au gouvernement » de l’Assemblée nationale, la ministre de la Mer Annick Girardin a été interpellée sur les tensions autour de la pêche avec l’île britannique de Jersey.
Dans le sillage des relations post-Brexit, certains pêcheurs français s’étaient vus délivrer des licences de pêche dans ses eaux assorties de restrictions jugées « inadmissibles » par Paris.
« Jersey vient de nous proposer de reporter ces restrictions techniques à fin juillet, de manière à ce qu’on reprenne les discussions. Dans les heures qui viennent, je répondrai par écrit, la France répondra par écrit », a annoncé Annick Girardin dans l’hémicycle.
L’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, sujet de frictions
Un courrier doit être transmis au commissaire européen dans un premier temps pour reprendre le processus de négociations autour des licences accordées aux pêcheurs français dans les eaux de Jersey, a-t-on précisé au ministère de la Mer, sans plus de précisions à ce stade.
Sujet explosif tout au long des négociations sur les conditions de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques continue de provoquer des frictions malgré l’accord sur les relations post-Brexit trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier.
Selon Paris, Londres a publié la semaine passée une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey, mais celle-ci s’accompagnait de nouvelles exigences « qui n’ont pas été concertées, discutées ni notifiées avant » dans le cadre de l’accord.
Démonstration de force
Mardi 4 mai, Annick Girardin avait provoqué l’indignation de Londres et Jersey en affirmant que Paris était prêt à recourir à des «mesures de rétorsion» si les autorités britanniques s’obstinaient, faisant allusion à d’éventuelles répercussions sur le »transport d’électricité par câble sous-marin» qui alimente l’île à partir de la France.
La tension était montée encore de quelques crans jeudi 6 mai. Plusieurs dizaines de bateaux de pêche ont protesté sous la surveillance de la Royal Navy devant l’île anglo-normande de Jersey, contre ces conditions de pêche imposées aux marins français. Après une rencontre avec un ministre de Jersey, les pêcheurs ont finalement pris la route du retour. « La démonstration de force est faite. C’est le politique qui doit prendre le relais », avait déclaré Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches de Normandie.
Jersey sert de ballon de rugby dans un match France/ Angleterre: les Etats de Jersey ont manqué de clairvoyance en suivant la ligne dure souhaitée par Don Thompson, le fiévreux président du comité des pêches local...
La France menace de retarder un accord financier avec la Grande-Bretagne pour qu’elle respecte ses engagements en matière de pêche. Les deux pays se querellent depuis plusieurs jours sur les conditions d’accès des pêcheurs français au large de l’île de Jersey.
La France a prévenu qu’elle pourrait retarder la mise en œuvre d’un protocole d’accord sur l’accès des entreprises britanniques aux marchés financiers européens afin de faire pression sur la Grande-Bretagne pour qu’elle respecte ses engagements en matière de pêche, a appris Reuters mercredi de source au fait des discussions et de source diplomatique européenne.
Jersey au cœur des débats
Un lien entre les deux dossiers a été établi, a dit la première source, alors que la France et le Royaume-Uni se querellent depuis plusieurs jours sur les conditions d’accès des pêcheurs français aux zones situées au large de l’île anglo-normande de Jersey.
De source diplomatique européenne, on accuse la Grande-Bretagne de ne pas respecter les engagements pris aux termes de l’accord commercial post-Brexit conclu avec Bruxelles. « Il ne s’agit pas que de la France et pas que de la pêche ! Le Royaume-Uni doit appliquer pleinement les accords qu’il a signés, ce qui n’est pas le cas actuellement, sur la pêche et d’autres questions importantes », a dit cette source.
La Commission européenne et le gouvernement de Boris Johnson ont conclu à la fin mars un protocole d’accord sur les services financiers fixant les conditions sous lesquelles les régulateurs de l’UE et de la Grande-Bretagne partageront leurs informations. Mais ce protocole doit être approuvé par les 27 États membres, une procédure qui n’a pas encore été enclenchée.
L'ULTIMATUM D'ANNICK GIRARDIN: "Jersey doit (...) suspendre ses contacts avec les pêcheurs français."
Emmanuel MACRON reprend la main. Le dossier est recentralisé à Paris qui exige qu'il n'y ait plus aucun contact entre les Etats de Jersey et les pêcheurs Normands et Bretons.
Dans une lettre adressée au commissaire européen à la pêche mercredi 12 mai, la ministre de la Mer, Annick Girardin, pose les conditions de la France à la reprise des négociations avec Jersey
Dans une lettre envoyée mercredi 12 mai à Virginijus Sinkevičius, commissaire européen à la pêche, la ministre de la Mer, Annick Girardin, pose les conditions de la France à la reprise des négociations avec Jersey sur le dossier des droits de pêche.
« Je demande à la commission d’examiner la légalité des nouvelles réglementations au regard de l’Accord de commerce et de coopération avec le Royaume-Uni, écrit la ministre. Je souhaite que ses effets soient suspendus en attendant les résultats . »
« L’ensemble des licences doivent être renouvelées »
La ministre souhaite le rétablissement d’un nouveau cadre de négociations. Pour cela, « l’ensemble des licences pour les îles anglo-normandes doivent être renouvelées jusqu’au 30 septembre sans nouvelles exigences. Jersey doit également suspendre ses contacts avec les pêcheurs français. »
Si Jersey et le Royaume-Uni ne respectaient pas ces conditions, la France demanderait à l’Union européenne « de mobiliser les leviers procéduraux prévus par l’Accord de commerce et de coopération. »