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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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29 mai 2021

Elections régionales 2021: VOTONS NORMAND pour faire de la région un espace du débat public!

Pour les prochaines élections régionales, le choix semble simple!

Soit voter pour une tambouille politicienne de gauche ou pour une tambouille politicienne ni de gauche, ni de droite...

Soit voter pour une démagogie nationale qui se ne s'intéresse à nos affaires normandes qu'une ou deux fois tous les six ans...

OU ALORS...

VOTER NORMAND!

L'extrait d'article à lire ci-après permet de clarifier singulièrement les choses!

Gilles Triolier, Le Poulpe, 27 mai 2021

mail

(...)

Capture d’écran du 2021-05-29 00-01-33

Capture d’écran du 2021-05-29 00-02-12

Capture d’écran du 2021-05-29 00-03-21

Capture d’écran du 2021-05-29 00-04-11


 Voir aussi:

https://actu.fr/normandie/ymare_76753/ingrid-bona-maire-d-un-village-pres-de-rouen-se-voit-un-avenir-politique-a-la-region-normandie_42146870.html

Voir aussi:

https://www.ouest-france.fr/elections/regionales/podcast-elections-regionales-les-enjeux-en-normandie-1e8e16e4-bfbf-11eb-aaff-014888af75d1

Lire, enfin, les analyses et réflexions suivantes proposées par Arnaud Brennetot:

"Il faut faire des niveaux régionaux des espaces de débat."

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/entretien-les-regions-sont-engagees-dans-un-processus-d-affirmation-qui-est-lent-137dbe1e-af55-11eb-b100-a92ec708d065

ENTRETIEN. « Les Régions sont engagées dans un processus d’affirmation qui est lent »

Les élections régionales approchent, et on parle au moins autant des enjeux nationaux que régionaux de ce scrutin. Si les Régions ont gagné en nouvelles compétences, elles ont encore besoin de s’affirmer. C’est ce qu’explique Arnaud Brennetot, professeur de géographie à l’université de Rouen.

Les élections régionales des 20 et 27 juin approchent. Les Régions, collectivités encore récentes, par rapport à la longue histoire des communes et des départements, doivent composer avec un État qui reste centralisateur. Même si, au fil du temps, elles continuent à prendre de l’épaisseur. C’est ce qu’explique Arnaud Brennetot, professeur de géographie à l’université de Rouen.

Peut-on dire que les Régions sont les collectivités publiques qui ont vu le plus leur influence grandir au fil de ces dernières années ?

Je n’en suis pas convaincu. Pour moi, c’est plus le niveau de l’intercommunalité (communautés de communes et d’agglomération, communautés urbaines) qui a connu une forte montée en compétences, en moyens et en personnel. Il y a aussi une affirmation de cet échelon régional mais elle est longue, un peu comme la construction européenne. Elle est moins rapide et moins nette que pour l’échelon intercommunal. L’une des raisons, c’est qu’il n’y a pas d’acteurs de l’État en concurrence avec les intercommunalités. Au niveau régional, ce sont les services déconcentrés de l’État qui pèsent comme les académies pour l’Éducation nationale, les Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ou les Agences régionales de santé. Les Régions se retrouvent en complémentarité avec des services de l’État qui sont très présents. En fait, l’État s’est réorganisé au niveau régional. Il reste ainsi compétent dans beaucoup de domaines et attaché à ses prérogatives.

Pourtant, la Région ne cesse de se voir confier de nouvelles compétences, par exemple dans l’accompagnement de l’économie ou la gestion des fonds européens ?

Seulement, les Régions n’apportent que 20 % des investissements des collectivités territoriales (communes, intercommunalités et départements), et son personnel ne représente que 5 % de la fonction publique territoriale. Les grands projets sont très dépendants des arbitrages de l’État, ou des entreprises publiques, comme la SNCF. La Région est à l’œuvre, mais pour elle c’est lent et compliqué. Elle peut jouer un effet de levier, mais son rôle structurant n’est pas si évident.

Et son positionnement par rapport aux autres collectivités territoriales ?

Elles sont en concurrence relative, avec les départements, ou le bloc communal (communes et intercommunalités), même si entre elles, il y a plein de contractualisations. Le département reste un échelon pour représenter les intérêts locaux. Ce niveau départemental conserve pour les élus locaux un gros enjeu politique.

La campagne en cours pour élire les conseillers régionaux?

Les élections régionales sont détournées au profit de débats de politiques nationales, comme en PACA (Provence, Alpes et Côte d’Azur) ou dans les Hauts-de-France. Et on ne discute pas des enjeux régionaux comme les filières économiques qu’il faut aider, l’environnement ou la question de l’énergie.

Pourtant, le niveau régional est jugé de plus en plus pertinent pour agir ?

Ce niveau régional s’affirme comme un niveau d’organisation politique, mais le conseil régional n’est qu’un acteur parmi d’autres, avec peu de moyens. Tout dépend de ce que l’État va décider, par exemple avec les contrats de plan. L’État central négocie en permanence. Pour autant, cela n’empêche pas les Régions d’engager des projets innovants.

Le fruit de l’histoire ?

En France, le processus de régionalisation n’est pas achevé. Pour moi, les Régions sont engagées dans un processus d’affirmation qui est lent. Mais c’est aussi le signe qu’il est solide. Il y a toujours une réticence de l’État à déléguer, et les Régions se retrouvent entre ce niveau étatique et l’échelon départemental. Elles auraient besoin d’une identité plus claire.

Une solution ?

Pourquoi ne pas désynchroniser les élections régionales. Dans d’autres pays européens, elles n’ont pas toutes lieu au même moment, comme en Allemagne, en Espagne, en Autriche ou, partiellement, en Italie. Ce serait une rupture politique mais cela éviterait de nationaliser les débats. Et de parler par exemple, lors de la campagne des régionales, de ce que l’on pourrait faire en région pour l’enseignement supérieur. C’est un sujet qui intéresse toutes les familles. Il faut penser différemment d’une région à l’autre. Les questions du tourisme ou du vieillissement, ce n’est pas la même chose en Bretagne qu’en PACA.

Il faut faire des niveaux régionaux des espaces de débat.

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