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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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28 juin 2021

Pêche post-Brexit entre Normands des îles et Normands du continent: retour progressif à la raison...

La réalité c'est une mer commune partagée de part et d'autre avec des richesses halieutiques exceptionnelles, c'est une pêche artisanale soucieuse du respect de la ressource naturelle. Ce sont des liens historiques et culturels à préserver et à développer:

Les pêcheurs Normands et les pêcheurs de Jersey ou de Guernesey ont plus d'intérêts communs qu'opposés, notamment face à la concurrence déloyale de la pêche industrielle venue de plus loin. Avant la crise du Brexit, de Granville à Saint-Hélier et Carterêt on était capable de développer ensemble un "éco-label" pour le homard bleu anglo-normand...

Dans le conflit des licences, le retour à la raison se fait progressivement: il serait judicieux qu'Hervé Morin, nouvellement réélu à la tête de la Normandie française continentale propose un pilotage politique du dossier en mettant les caricatures et les excès de côté. Les liaisons maritimes avec les îles doivent reprendre (le covid a bon dos: les élus du conseil départemental de la Manche sont nuls!) et notre pêche artisanale commune doit reprendre!

Faudrait-il alors que l'australien Dan Thompson qui a jeté le trouble sur les quais de Saint-Hélier, s'en retourne du côté de Sydney?

Mieux: qu'un affairiste international douteux nous annonce son intention de créer un parc d'éoliennes marines entre Jersey, Chausey et les Minquiers!

Voilà qui unirait tous les pêcheurs de nos côtes, de la Bretagne à la Normandie en passant par les îles anglo-normandes!

Capture d’écran du 2021-06-28 23-26-02


 

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/jersey-donne-son-feu-vert-pour-prolonger-les-licences-des-bateaux-de-peche-de-l-ue-20210628

Feu vert de Jersey pour prolonger les licences de pêche, «bouffée d'air frais» pour les bateaux français

L'accès des pêcheurs européens aux eaux des îles anglo-normandes a été un important point de friction entre le Royaume-Uni et les 27.

Une «bouffée d'air frais» pour les pêcheurs français, qui craignaient pour leur gagne-pain après le Brexit: le gouvernement de Jersey a annoncé lundi la prolongation de trois mois des licences provisoires accordées aux bateaux de l'UE, essentiellement français, un délai jusqu'à la fin septembre qui avait été défendu par le gouvernement français.

Sujet explosif tout au long des négociations sur les conditions de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques continue de provoquer des frictions malgré l'accord sur les relations post-Brexit trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier. «Le gouvernement de Jersey propose de prolonger de trois mois la période de transition qui permet à certains bateaux français de continuer à pêcher dans les eaux du bailliage», a-t-il annoncé dans un communiqué.

Une crainte qui s'envole

S'envole ainsi au moins momentanément la crainte de plus en plus prégnante de voir se reproduire les scènes de début de bataille navale de mai dernier, alors que la date-butoir pour l'issue des négociations entre Bruxelles et Londres concernant la pêche dans les îles anglo-normandes, un des dossiers épineux de l'après-Brexit, était fixée au 30 juin.

Début mai, des dizaines de bateaux de pêcheurs normands et bretons s'étaient massés dans le port de Saint-Hélier à Jersey pour manifester leur mécontentement et défendre leur droit de continuer à pêcher dans les eaux de Jersey, provoquant l'envoi par Londres de deux patrouilleurs avant que la situation ne rentre dans l'ordre dans la journée.

«Récemment, l'Union européenne a sollicité une prolongation du dispositif de transition, qui devait prendre fin au 30 juin prochain. Les ministres de Jersey ont fait droit à cette demande s'agissant des bateaux pour le compte desquels l'Union européenne a déposé des demandes de licence (...)», a déclaré le gouvernement de l'île anglo-normande, la plus proche des côtes françaises.

Ainsi, «à compter du 1er juillet, le dispositif de transition modifié permettra aux 47 bateaux équipés d'un système de surveillance de navires par satellite (VMS) et déjà en possession d'une licence, ainsi qu'à un nombre réduit de petits bateaux européens (177 demandes pour lesquelles la communication de preuves est déjà en cours), de continuer à pêcher dans les eaux de Jersey», d'après la même source.

Vers des mouvements «plus durs» en cas de blocage

Ce report de trois mois, demandé le 12 mai par la ministre française de la Mer Annick Girardin, devrait permettre d'apporter un peu de visibilité aux pêcheurs et de donner le temps à la négociation.

«Jersey a enfin accepté la prolongation de 3 mois des licences provisoires ! Une bouffée d'air frais pour nos pêcheurs», s'est ainsi réjouie sur Twitter Mme Girardin, qui compte désormais «continuer à protéger leurs droits et veiller à ce qu'ils puissent poursuivre leur activité au-delà du 30 septembre».

Concernant les eaux de Jersey, «le Royaume-Uni a donné son accord pour l'accès des 177 navires français disposant d'une licence temporaire jusqu'au 30 septembre 2021», a précisé par la suite le ministère. Même bonne nouvelle pour les eaux de Guernesey, pour lesquelles le Royaume-Uni a également prolongé jusqu'au 30 septembre l'autorisation de pêcher «pour 167 navires disposant d'une licence temporaire».

«On a un délai supplémentaire pendant lequel ils vont pouvoir délivrer un certain nombre de permis, et puis les bateaux pour lesquels ça coince on aura tout l'été pour discuter avec eux», a réagi de son côté Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches de Normandie, en première ligne dans cette histoire. Si Jersey n'avait pas assoupli sa position, «on allait vers des mouvements un peu plus durs», selon Dimitri Rogoff.

Sur les 272 licences de pêche finalement demandées par la France, seulement 47 ont été délivrées fin avril, assorties de conditions restrictives, jugées «inadmissibles» par Paris, lesquelles avaient provoqué la colère des pêcheurs normands et bretons. D'autres dossiers sensibles sont plus que jamais en suspens, comme l'accès à la zone des 6-12 milles (au large des côtes) britanniques, pour laquelle près de la moitié des demandes de licences restent en souffrance (86 sur 174) : «nous ne pouvons nous satisfaire de cette attente, elle nuit à l'équilibre de l'accord», a déclaré Mme Girardin dans un communiqué.

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